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Deux émissaires américains de haut rang ont rencontré vendredi à Beyrouth les dirigeants libanais pour les rassurer du soutien continu de Washington malgré un récent rapprochement avec la Syrie, l'ancienne puissance de tutelle au Liban.
Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint par intérim au Proche-Orient, et Daniel Shapiro, conseiller à la sécurité nationale chargé du Proche-Orient à la Maison Blanche, se rendront samedi en Syrie, la nouvelle administration américaine de Barack Obama ayant exprimé sa volonté de dialoguer avec les bêtes noires des Etats-Unis au Proche-Orient.
Il s'agira des contacts politiques les plus élevés avec le régime syrien depuis 2005. Les deux émissaires regagneront Beyrouth samedi soir.
"Ma visite aujourd'hui traduit une importante réalité, les Etats-Unis soutiennent d'une façon inébranlable la souveraineté et l'indépendance du Liban", a dit M. Feltman après des rencontres séparées des deux émissaires avec le président Michel Sleimane, le Premier ministre Fouad Siniora et le chef de la diplomatie Fawzi Salloukh.
Ancien ambassadeur au Liban, M. Feltman a expliqué que les récentes ouvertures de Washington en direction de Damas visaient à promouvoir la politique américaine dans la région en engageant un dialogue avec des pays considérés comme hostiles aux Etats-Unis. Il a toutefois souligné que son pays avait une "longue liste" de préoccupations que lui et son compagnon allaient discuter avec les responsables syriens. "Notre voyage en Syrie est une occasion pour nous de commencer à soulever ces préoccupations", a-t-il ajouté.
"En ce qui concerne le Liban, le message est clair: les Etats-Unis et la communauté internationale sont unanimes sur le fait que le Liban appartient aux Libanais. Tel est le message de base", a-t-il encore indiqué.
Les responsables américains affirment qu'une reprise du dialogue avec la Syrie ne se ferait pas aux dépens du Liban.
Les relations entre Damas et Washington se sont détériorées après l'invasion de l'Irak en 2003 et puis avec l'assassinat de Rafic Hariri.
Les deux émissaires ont rencontré jeudi un pilier de la majorité parlementaire antisyrienne Saad Hariri, fils et héritier politique de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné avec 22 autres personnes dans un attentat en février 2005 à Beyrouth. Cet assassinat avait ouvert la voie au retrait deux mois plus tard des troupes syriennes du Liban après 29 ans de présence, mais la Syrie a toujours démenti les accusations sur son implication dans l'attentat.
"Nous sommes aussi ici pour dire aux Libanais, et en premier lieu à nos amis au Liban, que nous soutenons la souveraineté et l'indépendance du Liban (...) et que nous appuyons le tribunal spécial pour le Liban", a ajouté M. Feltman, en référence au tribunal spécial pour le Liban qui doit juger les assassins de son père et qui a lancé ses travaux le 1er mars.
Par AFP
Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint par intérim au Proche-Orient, et Daniel Shapiro, conseiller à la sécurité nationale chargé du Proche-Orient à la Maison Blanche, se rendront samedi en Syrie, la nouvelle administration américaine de Barack Obama ayant exprimé sa volonté de dialoguer avec les bêtes noires des Etats-Unis au Proche-Orient.
Il s'agira des contacts politiques les plus élevés avec le régime syrien depuis 2005. Les deux émissaires regagneront Beyrouth samedi soir.
"Ma visite aujourd'hui traduit une importante réalité, les Etats-Unis soutiennent d'une façon inébranlable la souveraineté et l'indépendance du Liban", a dit M. Feltman après des rencontres séparées des deux émissaires avec le président Michel Sleimane, le Premier ministre Fouad Siniora et le chef de la diplomatie Fawzi Salloukh.
Ancien ambassadeur au Liban, M. Feltman a expliqué que les récentes ouvertures de Washington en direction de Damas visaient à promouvoir la politique américaine dans la région en engageant un dialogue avec des pays considérés comme hostiles aux Etats-Unis. Il a toutefois souligné que son pays avait une "longue liste" de préoccupations que lui et son compagnon allaient discuter avec les responsables syriens. "Notre voyage en Syrie est une occasion pour nous de commencer à soulever ces préoccupations", a-t-il ajouté.
"En ce qui concerne le Liban, le message est clair: les Etats-Unis et la communauté internationale sont unanimes sur le fait que le Liban appartient aux Libanais. Tel est le message de base", a-t-il encore indiqué.
Les responsables américains affirment qu'une reprise du dialogue avec la Syrie ne se ferait pas aux dépens du Liban.
Les relations entre Damas et Washington se sont détériorées après l'invasion de l'Irak en 2003 et puis avec l'assassinat de Rafic Hariri.
Les deux émissaires ont rencontré jeudi un pilier de la majorité parlementaire antisyrienne Saad Hariri, fils et héritier politique de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné avec 22 autres personnes dans un attentat en février 2005 à Beyrouth. Cet assassinat avait ouvert la voie au retrait deux mois plus tard des troupes syriennes du Liban après 29 ans de présence, mais la Syrie a toujours démenti les accusations sur son implication dans l'attentat.
"Nous sommes aussi ici pour dire aux Libanais, et en premier lieu à nos amis au Liban, que nous soutenons la souveraineté et l'indépendance du Liban (...) et que nous appuyons le tribunal spécial pour le Liban", a ajouté M. Feltman, en référence au tribunal spécial pour le Liban qui doit juger les assassins de son père et qui a lancé ses travaux le 1er mars.
Par AFP