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Hommage au martyre Larbi Ben M’hidi

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  • Hommage au martyre Larbi Ben M’hidi

    Pour échapper à la police, Ben M’hidi dut changer sans cesse d’identité. Ce qui lui valut le surnom de l’Homme aux vingt visages.
    «Si on avait adopté la ligne du Congrès de la Soummam, l’Algérie aurait évité tous les problèmes que nous vivons actuellement» a déclaré, hier, Drifa Ben M’hidi, soeur du chahid Larbi Ben M’hidi en marge de l’hommage qui lui a été rendu au forum El Moudjahid.
    L’invitée ne cache pas son mécontentement. «L’Algérie aurait pu être actuellement une puissance mondiale», a-t-elle déclaré. L’intervenante a apporté un témoignage vivant sur son frère qui avait «toujours cru en l’indépendance de l’Algérie». Pour la moudjahida qui a activé dans la wilaya II «Ben M’hidi n’est pas mort, le peuple algérien se souvient encore de lui. C’est le plus grand hommage qu’on puisse lui rendre. Larbi avait une grande confiance en le peuple algérien. Il a préféré se sacrifier que de sacrifier la patrie. Je suis fière que le peuple se souvienne de Larbi avant les autorités».
    Retraçant le parcours du colonel, Mohamed Djallal, enseignant à l’université d’Alger, dira que «Ben M’hidi était le type-même du militant PPA chez qui, nationalisme et religion étaient intimement mêlés, vivant au rythme du peuple, partageant ses joies et ses peines, ses vicissitudes et ses aspirations, toujours prêt à le servir». Mohammed-Larbi Ben M’hidi est né en 1923 dans une zaouïa, au douar El-Kouahi, à 50 km environ de Constantine. La zaouïa qu’il fréquentait dispensait un enseignement arabe, l’étude du Coran, et donnait une formation morale adéquate.
    En 1943, Si Larbi adhère au PPA. La Seconde Guerre mondiale battait son plein et les Anglo-Américains avaient débarqué en Afrique du Nord véhiculant avec eux les principes universels de la Charte de l’Atlantique relatifs aux libertés fondamentales et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. M.Djallal a évoqué également son arrestation durant les manifestations du 8 mai 1945 et sa remise en liberté au bout de trois ou quatre semaines. «Il a été bouleversé et traumatisé par le génocide», a-t-il souligné. Il a parlé de sa mission pour organiser l’OS dans le Constantinois. Durant les années 50, il quitta le Constantinois pour Alger puis Oran.
    A l’issue de ce que l’ennemi appela le «complot de 1950», la police se lança à sa recherche. Il fut condamné par contumace à dix années de prison, dix années d’exil, et à la privation de ses droits civiques pendant dix années. Pour échapper à la police, Ben M’hidi dut changer sans cesse d’identité, ce qui lui valut le surnom de l’Homme aux vingt visages. En avril 1954, Ben M’hidi participa à la constitution du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (Crua) dont il devint l’un des 22 membres. A l’issue du Congrès de la Soummam, Ben M’hidi fut élevé au grade de colonel, nommé au comité de coordination et d’exécution et s’est vu confier la zone d’Alger. Le professeur s’est remémoré des déclarations du chahid comme celle de «il faut que l’Algérie devienne un deuxième Diên Biên Phu.» Il affirmait aussi: «Mettez la Révolution dans la rue et vous la verrez reprise et portée par douze millions d’hommes.»
    Le 23 février 1957, Larbi Ben M’hidi est arrêté par les hommes de Bigeart dans un appartement de l’avenue Claude-Debussy, où il se trouvait de passage.
    Dans une conférence de presse donnée le 6 mars, le porte-parole du gouvernement général a déclaré: «Ben M’hidi s’est suicidé dans sa cellule en se pendant à l’aide de lambeaux de sa chemise.» Il s’agissait, en fait, d’une mascarade visant à dissimuler son assassinat par des tortionnaires dans la nuit du 3 au 4 mars 1957.
    Abbas AÏT HAMLAT.....................................L'EXPRE SSION.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    Heureux les martyrs...

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    • #3
      les aveux du général Paul Aussaresses”Services spéciaux, Algérie 1955-1957”

      Dans son "accablante confession" ("Le Monde"), le général Aussaresses reconnaît avoir assassiné le chef FLN (Front de libération nationale) algérois Larbi Ben M'Hidi aini que l'avocat Ali Boumendjel. Selon la version officielle, les deux hommes s'étaient "suicidés". Il relate en détail l'exécution de Ben M'Hidi, après son arrestation dans la nuit du 15 au 16 février 1957 par les parachutistes du colonel Marcel Bigeard et raconte la dernière phase de l'exécution du chef du FLN, dans une ferme, à une vingtaine de kilomètres au sud d'Alger: "Nous avons isolé le prisonnier dans une pièce déjà prête. Un de mes hommes se tenait en faction à l'entrée. Une fois dans la pièce, avec l'aide de mes gradés, nous avons empoigné Ben M'Hidi et nous l'avons pendu, d'une manière qui puisse laisser penser à un suicide".
      L'ancien militaire reconnaît également l'assassinat de l'avocat Ali Boumendjel qui, selon la version officielle, s'était "suicidé" le 23 mars 1957 en se jetant d'un immeuble
      Source : presse française dont le quotidien "Le Monde", Paris, mai 2001.
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      • #4
        selon ce que j(ai toujours lu
        sur lui
        tous ses compatriotes de la revolution le designe comme un homme hors pair
        Il n’ existe que deux choses infinies
        L’univers et la bêtise humaine
        Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue

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        • #5
          le 20 août 1957, le journal El-Moudjahid lui rendit hommage en ces termes: « L'ennemi n'a pas bien regardé Ben M'hidi. Il eût compris la vanité de cette torture, l'impossibilité d'ébranler ce révolutionnaire pendant des jours et des nuits. Ben M'hidi fut atrocement torturé. Toutes les inventions françaises, toutes les techniques sadiques des tortionnaires lui furent appliquées. Le corps de Ben M'hidi meurtri, cassé et disloqué, s'est écroulé mais nous savons aujourd'hui que sa dignité intacte, son courage et son énergie inébranlables remplirent de honte l'ennemi.
          عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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          • #6
            un destin au service du Peuple Algérien. ya rahmou
            Nahnou ma’a Falastine dhalima aoue madhelouma» Houari Boumediène

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            • #7
              Ils sont la Mémoire d’un peuple, d’une patrie, d’une histoire : l’algérianité en partage et l’Algérie en devenir ! Elle est honorée dans le combat pour l’indépendance de l’Algérie, la liberté de son peuple et la gouvernance démocratique du pays. Le peuple en étant l’artisan comme le disait avec art et modestie le martyr des martyrs Si Larbi : «Mettez la révolution dans la rue et vous la verrez reprise par tout un peuple ! ».
              عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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              • #8
                1- Naissance et jeunesse
                Le martyr Larbi Ben M'hidi naquit en 1923 à Douar el Kouahi, aux environs de Aïn M'lila. Cadet d'une famille composée de trois filles et deux garçons, il débuta ses études à l'école primaire française de son village natal. A l’issue de la première année scolaire, il se rendit à Batna pour poursuivre ses études primaires et après l'obtention de son certificat d'études primaires, Mohamed Larbi rejoignit sa famille à Biskra où il poursuivit sa scolarité. Il fut admis au brevet et intégra l'école de Constantine.
                En 1939, il adhéra aux Scouts Musulmans, section "espoir" à Biskra et quelques mois plus tard, devint chef de la section "juniors".


                2- Activité politique
                En 1952, il adhéra au Parti du Peuple de son lieu de résidence où il s'intéressait de près aux affaires politiques nationales. Le 8 Mai 1945, le martyr faisait partie des prisonniers et fut libéré après trois semaines passées dans les interrogatoires et la torture au poste de police.
                En 1947, il fut l'un des premiers jeunes à s'engager dans les rangs de l'Organisation Spéciale dont il ne tarda pas à devenir l’un des membres les plus éminents. En 1949, il devint responsable de l'aile militaire à Sétif et en même temps, adjoint du chef d'état-major de l'organisation secrète au niveau de l'Est algérien, dirigée à cette époque par Mohamed Boudiaf.
                En 1950, il fut promu au rang de responsable de l'organisation après le départ du martyr Mohamed Boudiaf vers la Capitale.
                Après l'incident de mars 1950, il s'évanouit dans la nature et après la dissolution de l'Organisation, il fut nommé responsable de la circonscription du parti à Oran jusqu'en 1953.
                Lorsque fut formé le Comité Révolutionnaire pour l'Unité et l'Action, en mars 1984, le martyr devint l'un de ses membres les plus éminents puis un membre actif dans le Comité historique des 22.

                3- Son action durant la Révolution
                Larbi Ben M'hidi joua un rôle très important dans les préparatifs pour la révolution armée et œuvra à convaincre tout le monde d'y participer. Il prononça sa célèbre phrase :"Jetez la révolution dans la rue et elle sera prise en charge par le peuple ". Il fut le premier chef de la zone V (Oran).
                Le martyr figure parmi ceux qui œuvrèrent avec sérieux pour la tenue du Congrès de la Soummam le 20 août 1956 et fut ensuite désigné membre du Comité de Coordination et d'Exécution de la Révolution Algérienne (Haut commandement de la Révolution). Il dirigea la bataille d'Alger au début de l'année 1956 et à la fin de l'année 1957 jusqu'à ce qu'il fût arrêté à la fin du mois de février 1957. Il mourut sous la torture au cours de la nuit du trois au quatre mars 1957 après avoir donné une leçon d'héroïsme et d'endurance à ses bourreaux.
                Source: 1 novembre 54 .com

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                • #9
                  Une vidéo de l' Hymne National en Hommage au Chahid Larbi Ben M'hidi dans laquelle on le voit vivant juste avant son assassinat ,
                  Allah yarham echouhada.

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                  • #10
                    merci Dzone pour la video.

                    les martyrs sont revenus en ce mois de mars.

                    c grace a eux qu'on est la maintenant ..
                    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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                    • #11
                      Allah Yarhem El Moudjahidine Wa Echouhada.

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                      • #12
                        Si Larbi Ben M'hidi était vivant aujourd'hui, il rejoindrait surement ceux qui furent ses amis et alliés.........


                        Paix à son âme
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Si Larbi Ben M'hidi était vivant aujourd'hui, il rejoindrait surement ceux qui furent ses amis et allié
                          et qui sont ceux la?

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                          • #14
                            amicalement

                            Pas ceux qui sont au pouvoir algérien cela est certain.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              zwina

                              Pas ceux qui sont au pouvoir algérien cela est certain.
                              je suis plus que d'accord avec toi, il aurait peut etre aller jusqu'à conduire une autre revolution contre ces charognards, mais je suis encore plus que sure, qu'il ne serait jamais avec ceux qui sillonnent les salons américains ou francais, essayant par tous les moyens de faire de l'algerie un Iraq bis.

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