Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les accords de libre-échange se succèdent

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les accords de libre-échange se succèdent

    L’Algérie s’ouvre sur l’économie mondiale

    L’adhésion de l’Algérie dans des espaces économiques internationaux avance à pas de charge. Après l’entrée en vigueur, en 2005, de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), suivi par l’intégration, récemment, du pays à la Zone arabe de libre-échange (ZALE), l’accession à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) semble imminente.

    La conclusion d'autres accords avec des groupements économiques européens et africains est également d’actualité. L’Algérie espérait, de la signature de l'Accord avec l'UE, premier partenaire commercial de l'Algérie avec 53,2% des importations algériennes (39 milliards de dollars) en 2008 et 51% des exportations (78,2 milliards), s'ouvrir davantage sur l'économie mondiale. Elle envisageait ainsi d’en tirer profit à travers le développement de ses exportations hors hydrocarbures. L'Accord d'association représentait une opportunité majeure pour la promotion des exportations hors hydrocarbures grâce aux prix compétitifs des produits algériens, la réduction des droits de douanes et l'annulation de nombreuses taxes dans l'Europe des 27. Malheureusement, sur le terrain, les «aubaines» de cet accord sont sujettes à caution. Contrairement à l’effet attendu par le gouvernement algérien, les exportations hors hydrocarbures n’ont jamais réussi à décoller. Les importations de l’UE, quant à elles, ont quasiment explosé. Pour l’accord de la Zone arabe de libre-échange (ZALE), entré en vigueur à partir de janvier 2009, il devra créer des conditions avantageuses pour l'exportation des produits algériens et permettra aussi de booster les investissements directs étrangers IDE en Algérie. A fin 2007, les investissements arabes arrivent en première position parmi le montant global des capitaux étrangers investis en Algérie. L'Egypte vient, à la fois, à la tête des pays investisseurs étrangers directs en Algérie et comme étant le plus gros pays arabe en termes de montant des projets d'investissement concrétisés, avec 2 milliards de dollars, suivie du Koweït avec 1,3 milliard de dollars, des Emirats Arabes Unis avec 1,1 milliard de dollars, selon les données de l'Agence nationale de développement des investissement (ANDI) pour la période allant de 2002 à 2007. Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et le monde arabe est en constante augmentation avec 3,28 milliards dollars en 2008, contre 2,14 milliards dollars en 2007 et 1,03 milliard en 2005.

    D’autres accords en perspective

    L'Algérie entend, à travers l'accession à cette communauté économique composée désormais de 18 pays arabes, renforcer la compétitivité du produit national et ouvrir de nouveaux horizons aux opérateurs économiques algériens en vue d'impulser leurs capacités d'exportation. Pour de nombreux économistes, toutefois la conquête des produits algériens de la Zone arabe de libre-échange (ZALE) n’est nullement acquise, voire incertaine. L’autre accord de libre-échange, sur le point d'être conclu, concerne les pays membres de l'Association européenne de libre-échange AELE, qui comprend, outre la Suisse, l'Island, la Norvège et le Lichtenstein, et l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'ouest (UEMOA). Les pourparlers avec l'AELE qui constitue un espace économique regroupant des pays non membres de l'UE, devront contribuer à accroître les échanges commerciaux avec ce groupement et promouvoir les produits algériens dans ses marchés à des conditions préférentielles. Pour le marché africain, considéré par de nombreux exportateurs algériens comme étant «un véritable marché alternatif pour les exportations algériennes hors hydrocarbures», et notamment l'UEMOA, il devrait s'ouvrir, au courant de cette année, à la faveur de l'accord attendu qui devra porter sur l'exonération fiscale et douanière entre l'Algérie et cet ensemble régional de sept pays ayant une population de 350 millions d'habitants. Outre les négociations qui se poursuivent entre l'Algérie et la Turquie en vue de parvenir à un accord de libre-échange, l'Algérie est sur le point d'entamer des négociations pour conclure des accords commerciaux avec le Marché commun des Etats d'Afrique australe et orientale (COMESA) et le marché commun de l'Amérique du Sud (Mercosur), regroupant le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, ainsi que le Paraguay et le Venezuela.


    Le Financier


Chargement...
X