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L'Amérique et la Russie relancent leurs relations en s'engageant sur START I

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  • L'Amérique et la Russie relancent leurs relations en s'engageant sur START I

    Washington et Moscou ont lancé vendredi à Genève "un nouveau départ" de leurs relations pour effacer plusieurs années de tension, en s'engageant symboliquement à conclure d'ici la fin de l'année un accord sur le Traité de réduction des armes stratégiques START-1.

    "C'est un nouveau départ, non seulement pour améliorer nos relations bilatérales mais pour être à la tête des sujets importants dans le monde, en particulier sur les questions de non-polifération nucléaire", a assuré la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton à l'issue de sa première rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

    Signe de ce nouvel élan, les deux pays se sont engagés à trouver un accord sur le vieux traité START de 1991 portant sur une réduction de 30% des arsenaux nucléaires russes et américains, et qui arrive à échéance le 5 décembre prochain.

    "Nous avons l'intention d'avoir un accord d'ici la fin de l'année, c'est l'une des plus importantes priorités pour nos deux gouvernements", a déclaré Mme Clinton lors d'une conférence commune avec M. Lavrov.

    "Il y a eu un bon travail préliminaire (...) nous allons mettre sur pied une série d'objectifs très concrets", a expliqué Mme Clinton, précisant que ces objectifs seraient discutés au cours de la rencontre prévue le 2 avril à Londres entre les présidents américain et russe Barack Obama et Dmitri Medvedev à l'occasion du G-20.

    M. Lavrov a également assuré que la Russie ferait "tout pour conclure ce traité".

    Les deux responsables n'ont pas donné de détails sur les nouvelles modalités discutées mais un haut responsable de l'administration américaine avait indiqué avant la rencontre que les discussions porteraient sur "la réduction" de l'armement nucléaire.

    M. Lavrov et Mme Clinton, dont la rencontre très attendue devait donner le ton du futur tête-à-tête Obama/Medvedev, ont par ailleurs fait état d'avancées sur la question sensible pour Moscou du bouclier antimissile que les Américains prévoient d'installer en République tchèque et en Pologne pour contrer d'éventuelles attaques iraniennes.

    "Je pense que nous pouvons arriver à un accord sur les armes offensives et les systèmes antimissiles", a indiqué M. Lavrov.

    Ces avancées ont été largement saluées par Mme Clinton et M. Lavrov, radieux, qui ont tenu à mettre en avant "la remise à zéro" de leurs relations, après les tensions de l'ère Bush.

    A l'image de ce réchauffement, M. Lavrov s'est particulièrement félicité de sa "relation personnelle merveilleuse" avec Hillary Clinton, lui qui entretenait une relation notoirement détestable avec Condoleezza Rice.

    Voulant définitivement rompre avec le passé, Mme Clinton avait commencé la rencontre en offrant à M. Lavrov un gros bouton rouge autour duquel était écrit en russe et anglais "bouton de remise à zéro". Avec une faute dans la traduction russe arrachant une blague au ministre russe.

    En dépit de cette atmosphère ouvertement détendue, de nombreux points de divergence n'ont pas disparu entre Moscou et Washington.

    "Nous ne sommes pas tombés d'accord sur tout", a admis M. Lavrov, citant notamment les questions de la Géorgie et de l'indépendance du Kosovo.

    Quant au dossier de l'Iran, sur lequel les Etats-Unis espèrent une collaboration de la Russie, il ne semble pas avoir fait beaucoup de progrès.

    M. Lavrov a dit "apprécier que l'administration Obama soit prête à écouter les autres pays". Tandis que Mme Clinton, reconnaissant attendre "les conseils de Moscou", assurait que les Etats-Unis ne renonçaient pas pour autant aux sanctions "unilatérales et multilatérales" contre Téhéran.

    source : AFP
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