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Vers l'anéantissement du GSPC en Algérie?

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  • Vers l'anéantissement du GSPC en Algérie?

    Une année après avoir prêté allégeance au réseau d’Al Qaîda, le Gspc a réussi a restructurer ses rangs. L’organisation terroriste était alors dirigée par le tristement célèbre Abd El Malek Droukdel, au moment où le fondateur de cette organisation, Hassen Hattab, entamait des pourparlers pour sa reddition.

    Comme première action, Droukdel a prévu un nouveau découpage dans la cartographie terroriste avec, sous sa coupe, plus de 1000 sanguinaires comptant parmi eux d’anciens éléments du GIA.

    Une série d’attentats à la voiture piégée et des actes kamikazes s’en sont suivis pour bouleverser le quotidien des Algériens. Cela se passait au moment où l’Algérie goûtait à une paix retrouvée après 15 années de terrorisme sanglant. Des centaine d’Algériens seront assassinés et des centaines blessés en plus des traumatismes tant sur le plan psychique que physique. La promulgation de la loi pour la paix et la réconciliation nationale prônée par le Président Bouteflika a réellement porté ses fruits.

    Pas moins de 400 terroristes se sont rendus aux services de sécurité, dont des émirs. Mais la logique criminelle du Gspc était un signe avant-coureur d’un suicide annoncé.

    Autant dire que la restructuration du Gspc visait à faire de la capitale sa cible de prédilection avec des retombées médiatiques au retentissement planétaire. Cette volonté de destruction visant la capitale avait également pour objectif de gagner la sympathie de l’idéologue d’Al Qaîda, Aymen Al Zawahiri. Ainsi, pour matérialiser les visées dévastatrices du Gspc, le numéro un de cette organisation procèdera avec les résidus du GIA à un découpage des zones en quatre régions, Centre, Est, Sud-Est et Ouest-Sud. La majorité des terroristes resteront, selon ce découpage, au niveau de ce que le Gspc appelle la zone centre comprenant quelque 500 éléments concentrés à Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa. Le nombre d’éléments de cette composante a été revu à la baisse vu les redditions enregistrées et les terroristes abattus depuis le mois de décembre 2008.

    Selon des sources sécuritaires, ils ne sont que 250 actuellement dans cette zone. Concernant la zone Est, qui regroupe Jijel, Skikda, Batna, Constantine, Tébessa, Khenchela, l’on comptait jusqu’à l’année dernière 400 terroristes, le chiffre a été ramené à 300, selon des sources sécuritaires. Pour ce qui est des deux autres régions:zone Sud-Est et Ouest, l’on compte deux cents terroristes dont des étrangers, du Mali notamment. Leurs activités s’étalent jusqu’au Niger et le Mali. Ce groupe est dirigé par un certain Djouadi Yahia dit Abou Ammar. En somme, sur plus de 1000 terroristes en 2008 il reste aujourd’hui, avec une marge d’erreur de 2%, 700 à 800 terroristes, à en croire des sources sécuritaires très au fait de ce dossier.

    Depuis l’avènement de ce phénomène dévastateur, soit en 1992, près de 18.000 terroristes ont été abattus, plus de 4000 se sont rendus dans le cadre des lois de la Rahma initiées par l’ex-président de la République Liamine Zeroual, la Concorde civile et la Réconciliation nationale prônées par le Président Bouteflika.

    Les résidus du Gspc refusent de déposer les armes bien qu’ils sachent que leur fin est inéluctable, selon les prévisions des forces de sécurité engagées dans la lutte antiterroriste. En optant pour une stratégie sociale et une relance économique générale, les services de sécurité prévoient, selon leurs estimations tactiques, la fin du Gspc dans deux années au plus tard. Cependant, toujours avec une lutte armée et idéologique.

    Ceci dit, le chef du Gspc tente «de redresser la situation» en sa faveur en vain et fort heureusement, ses effectifs et sa capacité de nuisance s’amenuisent chaque jour que Dieu fait et ce grâce aux coups que lui assènent les services de sécurité sur le terrain. Le nombre des sériate est en constante réduction, surtout depuis que les services de sécurité mènent sans relâche le combat contre le discours salafiste radical ayant prévalu durant les années 90.

    Ce plan de lutte a été véhiculé par les forces de sécurité activant au centre du pays et, plus exactement, dans la wilaya de Boumerdès. Ceux-là mêmes ne manqueront pas de porter leur attention sur les mosquées isolées de la région pouvant être des lieux d’endoctrinement où sévissent parfois des prêcheurs proches du Gspc, qui exploitent les conditions socio-économiques de la population.

    Gaid Salah en visite à Batna

    Le général de corps d’armée et chef d’état-major de l’ANP, Gaid Salah a rendu visite ce week-end aux autorités militaires de la wilaya de Batna avec lesquelles il s’est entretenu sur la situation sécuritaire et sur le nouveau dispositif dégagé dans le cadre de la prochaine élection présidentielle, prévue le 9 avril prochain. Le déplacement de ce haut responsable de l’armée dans cette ville n’est pas sans importance. Depuis la dernière visite du président de la République à Batna, toute l’attention sécuritaire a été portée à cette région. secouée par des actes terroristes.

    Par l'Expression
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