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Bien qu’il marque des coups quotidiens contre la délinquance et les bandes de truands spécialisées dans les agressions et les vols, le corps de la Sûreté de wilaya de Annaba est en alerte maximum, alerte justifiée par différentes affaires survenues récemment.
L’assassinat par arme à feu et dans des conditions non encore élucidées d’un jeune de 26 ans en fin d’après-midi du vendredi 20 février 2009 à Sidi Salem n’est pas le moindre. Il s’agissait du fils d’un policier à la retraite. Selon des sources policières, il aurait des antécédents judiciaires de par son implication dans différentes affaires d’immigration clandestine, d’agressions, vol et trafic de drogue. Cet assassinat a eu pour conséquence la mise sur la sellette de la responsable du commissariat de police de cette cité populaire forte de 50 000 habitants. Sa hiérarchie lui aurait reproché son manque de fermeté dans le maintien de l’ordre.
L’autre fait motif de cette alerte est la réaction du père de l’ex-directeur des renseignements généraux. Malgré ses dénégations, ce dernier avait été condamné en mai 2006 à trois ans de prison ferme pour divers délits de droit commun. Peine qu’il purge depuis, au centre de rééducation Allelick de Annaba. «Mon fils est en grève de la faim pour protester contre la disparition de la demande de recours qu’il a adressée à la Cour suprême et dont on ne trouve aucune trace à ce jour. La confirmation de la sentence a été prononcée sur le seul appel du procureur près le tribunal de Annaba. Alors qu’il lui reste à peine deux mois à purger, mon fils risque d’être transféré dans les prochains jours à la prison de Tébessa. D’où la grève de la faim qu’il a entamée depuis plusieurs jours et qui se poursuit toujours», souligne le père dans une correspondance adressée au président de la République et à la presse.
Après la tentative d’un automobiliste d’écraser avec sa voiture une policière au moment où celle-ci contrôlait ses documents de circulation, l’agression ce dernier mercredi d’un de ses collègues a fait le tour de la place publique à Annaba. Parce qu’il aurait tenté d’accomplir sa mission de maintien de l’ordre, il a été pris à partie par deux énergumènes. Ces derniers l’auraient tabassé avant de prendre la fuite.
Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que s’élève une autre voix, celle de A. Boussouf, président du bureau de l’Association des retraités de la Sûreté nationale (ARSN) à El-Tarf. Il a dénoncé la situation à la limite de la pauvreté et de la mendicité dans laquelle vivent les retraités de la police. M. Boussouf a appelé à l’indexation de la pension sur les salaires de leurs collègues toujours en fonction, l’octroi de la prime de départ à la retraite et de la médaille du mérite ainsi que l’autonomie de la caisse de retraite de la Sûreté nationale. «(…)Dans ce contexte, nos retraités n’ont pas manqué de mettre en exergue les avantages accordés aux retraités des autres corps constitués, notamment le droit de recourir à la grève pour exprimer leurs revendications par le biais de leur syndicat. L’ensemble des retraités souhaitent ardemment que la DGSN soit rattachée au MDN pour leur permettre de bénéficier des avantages au même titre que les militaires», précise le président de l’ARSN.
Par Le soir
L’assassinat par arme à feu et dans des conditions non encore élucidées d’un jeune de 26 ans en fin d’après-midi du vendredi 20 février 2009 à Sidi Salem n’est pas le moindre. Il s’agissait du fils d’un policier à la retraite. Selon des sources policières, il aurait des antécédents judiciaires de par son implication dans différentes affaires d’immigration clandestine, d’agressions, vol et trafic de drogue. Cet assassinat a eu pour conséquence la mise sur la sellette de la responsable du commissariat de police de cette cité populaire forte de 50 000 habitants. Sa hiérarchie lui aurait reproché son manque de fermeté dans le maintien de l’ordre.
L’autre fait motif de cette alerte est la réaction du père de l’ex-directeur des renseignements généraux. Malgré ses dénégations, ce dernier avait été condamné en mai 2006 à trois ans de prison ferme pour divers délits de droit commun. Peine qu’il purge depuis, au centre de rééducation Allelick de Annaba. «Mon fils est en grève de la faim pour protester contre la disparition de la demande de recours qu’il a adressée à la Cour suprême et dont on ne trouve aucune trace à ce jour. La confirmation de la sentence a été prononcée sur le seul appel du procureur près le tribunal de Annaba. Alors qu’il lui reste à peine deux mois à purger, mon fils risque d’être transféré dans les prochains jours à la prison de Tébessa. D’où la grève de la faim qu’il a entamée depuis plusieurs jours et qui se poursuit toujours», souligne le père dans une correspondance adressée au président de la République et à la presse.
Après la tentative d’un automobiliste d’écraser avec sa voiture une policière au moment où celle-ci contrôlait ses documents de circulation, l’agression ce dernier mercredi d’un de ses collègues a fait le tour de la place publique à Annaba. Parce qu’il aurait tenté d’accomplir sa mission de maintien de l’ordre, il a été pris à partie par deux énergumènes. Ces derniers l’auraient tabassé avant de prendre la fuite.
Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que s’élève une autre voix, celle de A. Boussouf, président du bureau de l’Association des retraités de la Sûreté nationale (ARSN) à El-Tarf. Il a dénoncé la situation à la limite de la pauvreté et de la mendicité dans laquelle vivent les retraités de la police. M. Boussouf a appelé à l’indexation de la pension sur les salaires de leurs collègues toujours en fonction, l’octroi de la prime de départ à la retraite et de la médaille du mérite ainsi que l’autonomie de la caisse de retraite de la Sûreté nationale. «(…)Dans ce contexte, nos retraités n’ont pas manqué de mettre en exergue les avantages accordés aux retraités des autres corps constitués, notamment le droit de recourir à la grève pour exprimer leurs revendications par le biais de leur syndicat. L’ensemble des retraités souhaitent ardemment que la DGSN soit rattachée au MDN pour leur permettre de bénéficier des avantages au même titre que les militaires», précise le président de l’ARSN.
Par Le soir
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