Tweet
Touati annule sa conférence de presse au CIP: Premier incident de la pré-campagne
Incident hier au CIP. La conférence de presse que devait animer hier Moussa Touati, président du Front national Algérien (FNA) pour présenter son programme de campagne en prévision de l’élection présidentielle d’avril prochain a été annulée. La décision d’annulation a été prise par Moussa Touati qui a fortement dénoncé le comportements des gérants de ce centre qui ont tenté de lui imposer certains comportements et la façon d’animer sa conférence.
«Je suis désolé de vous inviter à une conférence de presse qui n’aura finalement pas lieu. Les raisons sont simples : nous avons été empêchés de tenir cette conférence de la façon dont nous l’avons décidé. Le responsable en question a refusé de nous donner la tribune comme nous l’avons demandé et souhaité. Nous dénonçons son comportement que nous jugeons aberrant» a indiqué Moussa Touati pour s’excuser auprès des journalistes présents avant de quitter la salle prévue pour la conférence. Interrogé par les journalistes pour avoir plus de détails sur cette annulation, le président du FNA a expliqué que la directrice de la communication du CIP, Mme Thoraya Benchhida, lui a donné des instructions sur la façon de tenir cette conférence. «Elle m’a empêché de lire mon programme, alors que c’est l’objet essentiel de cette conférence, sous prétexte que les journalistes vont quitter la salle si je commence à l’étaler», dira Moussa Touati. Le président du FNA s’étalera ensuite sur les autres raisons. «Elle nous a obligés à tenir cette conférence assis alors que nous avons décidé de la tenir en restant debout. Nous sommes libres de ça, elle n’a pas à nous dicter comment travailler» s’est-il indigné. «Je ne peux pas accepter ça. Je condamne fortement cette façon de faire et je dénonce ce comportement» a-t-il poursuivi. «On a l’impression que le CIP est devenu une salle privée et non un lieu public. On ne peut pas tenir une conférence dans ces conditions. Il vaut mieux aller choisir un autre endroit que de rester là et de travailler comme ça» a-t-il indiqué. «Moi, je respecte les gens. La moindre des choses, je pense, c’est de nous respecter et de respecter notre façon de faire» dira Moussa Touati, qui a eu du mal à cacher sa colère et sa révolte. Il quittera la salle en compagnie de son staff. Contactée pour avoir de plus amples explications, la directrice de communication Mme Benchhida s’est contentée de dire que le centre a un grand problème de son et de pépite. Elle demandera ensuite aux journalistes de s’adresser au directeur du CIP qui est habilité à fournir des informations. De son côté, Ali Kaïdi a affirmé que le président du FNA ne lui a rien demandé du tout. «Je lui ai proposé à la fin de la discussion de prendre le pupitre. Il m’avait répondu non, je ne le prends pas, je ne le veux plus. Le pupitre est là, il aurait pu l’utiliser».
Le Jour d'Algérie
«Je suis désolé de vous inviter à une conférence de presse qui n’aura finalement pas lieu. Les raisons sont simples : nous avons été empêchés de tenir cette conférence de la façon dont nous l’avons décidé. Le responsable en question a refusé de nous donner la tribune comme nous l’avons demandé et souhaité. Nous dénonçons son comportement que nous jugeons aberrant» a indiqué Moussa Touati pour s’excuser auprès des journalistes présents avant de quitter la salle prévue pour la conférence. Interrogé par les journalistes pour avoir plus de détails sur cette annulation, le président du FNA a expliqué que la directrice de la communication du CIP, Mme Thoraya Benchhida, lui a donné des instructions sur la façon de tenir cette conférence. «Elle m’a empêché de lire mon programme, alors que c’est l’objet essentiel de cette conférence, sous prétexte que les journalistes vont quitter la salle si je commence à l’étaler», dira Moussa Touati. Le président du FNA s’étalera ensuite sur les autres raisons. «Elle nous a obligés à tenir cette conférence assis alors que nous avons décidé de la tenir en restant debout. Nous sommes libres de ça, elle n’a pas à nous dicter comment travailler» s’est-il indigné. «Je ne peux pas accepter ça. Je condamne fortement cette façon de faire et je dénonce ce comportement» a-t-il poursuivi. «On a l’impression que le CIP est devenu une salle privée et non un lieu public. On ne peut pas tenir une conférence dans ces conditions. Il vaut mieux aller choisir un autre endroit que de rester là et de travailler comme ça» a-t-il indiqué. «Moi, je respecte les gens. La moindre des choses, je pense, c’est de nous respecter et de respecter notre façon de faire» dira Moussa Touati, qui a eu du mal à cacher sa colère et sa révolte. Il quittera la salle en compagnie de son staff. Contactée pour avoir de plus amples explications, la directrice de communication Mme Benchhida s’est contentée de dire que le centre a un grand problème de son et de pépite. Elle demandera ensuite aux journalistes de s’adresser au directeur du CIP qui est habilité à fournir des informations. De son côté, Ali Kaïdi a affirmé que le président du FNA ne lui a rien demandé du tout. «Je lui ai proposé à la fin de la discussion de prendre le pupitre. Il m’avait répondu non, je ne le prends pas, je ne le veux plus. Le pupitre est là, il aurait pu l’utiliser».
Le Jour d'Algérie