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L’Algérie aura une copie de ses archives
08 Mars 2009 - Page : 24
Lu 26 fois
Un groupe de travail mixte serait bientôt installé. Il aura pour tâche l’élaboration de chartes d’archivage, de plans de classement et d’échange pour le transfert d’informations.
Un accord de coopération technique a été signé vendredi soir à Paris, entre la direction générale des Archives nationales et la direction des Archives de France et en présence des ambassadeurs des deux pays. Cette coopération bilatérale se veut la suite d’un partenariat d’échange et d’information mutuel sur les documents détenus par chacune des deux parties. D’ailleurs, les responsables des deux institutions se sont dits satisfaits de cette nouvelle collaboration. «Je me félicite de la signature de cet accord qui vise à renforcer la coopération archivistique entre nos deux institutions. Nous avons parlé notamment de formation, d’échange de copies de documents d’intérêt commun sur la base de la réciprocité et dans le respect de nos législations respectives», a déclaré Martine de Boisdeffre, directrice des Archives de France, à l’APS.
L’activité de la mission reposerait essentiellement sur les échanges d’informations relatifs à l’élaboration de chartes d’archivage, de plans de classement, ou encore par la participation à la définition des systèmes d’information qui ne cesse de se développer actuellement. «Approfondir le travail engagé depuis des années et définir de nouvelles perspectives pour la coopération bilatérale», seraient parmi les principaux objectifs de cet accord, selon Abdelmadjid Chikhi, directeur général des Archives nationales. Ce dernier a également mis en relief cette nécessaire collaboration, notamment afin d’aider les chercheurs algériens à obtenir avec plus de facilité les copies d’archives essentielles à leur travail. Une action qui permettrait «d’éviter aux chercheurs algériens des déplacements et des contraintes diverses d’une part. D’autre part, cela permettrait aux Archives nationales de reconstituer et d’enrichir leur fonds avec les copies échangées», a ajouté M.Chikhi. Ainsi, les points déterminants de cet accord, paraphé respectivement par le directeur général des Archives nationales et la directrice des Archives de France, permettraient d’assurer les échanges d’expériences par des programmes de formation des spécialistes, en particulier en matière de collecte, de conservation, de restauration, de numérisation et d’indexation d’archives. Aussi, l’échange porterait sur le transfert d’informations sur les technologies relatives à ce domaine émanant de la Bibliothèque nationale française et de l’Ecole des Chartes. En somme, cette coopération, inscrite sous le signe de la réciprocité et conformément à la législation nationale, permettrait, entre au-tres, aux parties algérienne et française de procéder gratuitement à l’échange de publications de littérature spécialisée, inventaires, recueils et tout autre document pouvant servir au développement de la connaissance archivistique dans leurs pays respectifs. Par ailleurs, le document signé prévoit également l’organisation de conférences scientifiques, de stages de formation et d’expositions culturelles. «Ceci nous permettra d’intensifier la fluidité des échanges d’informations entre les experts», a argué M.Chikhi.
Chahinez BENZAGHOU
l'expression
08 Mars 2009 - Page : 24
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Un groupe de travail mixte serait bientôt installé. Il aura pour tâche l’élaboration de chartes d’archivage, de plans de classement et d’échange pour le transfert d’informations.
Un accord de coopération technique a été signé vendredi soir à Paris, entre la direction générale des Archives nationales et la direction des Archives de France et en présence des ambassadeurs des deux pays. Cette coopération bilatérale se veut la suite d’un partenariat d’échange et d’information mutuel sur les documents détenus par chacune des deux parties. D’ailleurs, les responsables des deux institutions se sont dits satisfaits de cette nouvelle collaboration. «Je me félicite de la signature de cet accord qui vise à renforcer la coopération archivistique entre nos deux institutions. Nous avons parlé notamment de formation, d’échange de copies de documents d’intérêt commun sur la base de la réciprocité et dans le respect de nos législations respectives», a déclaré Martine de Boisdeffre, directrice des Archives de France, à l’APS.
L’activité de la mission reposerait essentiellement sur les échanges d’informations relatifs à l’élaboration de chartes d’archivage, de plans de classement, ou encore par la participation à la définition des systèmes d’information qui ne cesse de se développer actuellement. «Approfondir le travail engagé depuis des années et définir de nouvelles perspectives pour la coopération bilatérale», seraient parmi les principaux objectifs de cet accord, selon Abdelmadjid Chikhi, directeur général des Archives nationales. Ce dernier a également mis en relief cette nécessaire collaboration, notamment afin d’aider les chercheurs algériens à obtenir avec plus de facilité les copies d’archives essentielles à leur travail. Une action qui permettrait «d’éviter aux chercheurs algériens des déplacements et des contraintes diverses d’une part. D’autre part, cela permettrait aux Archives nationales de reconstituer et d’enrichir leur fonds avec les copies échangées», a ajouté M.Chikhi. Ainsi, les points déterminants de cet accord, paraphé respectivement par le directeur général des Archives nationales et la directrice des Archives de France, permettraient d’assurer les échanges d’expériences par des programmes de formation des spécialistes, en particulier en matière de collecte, de conservation, de restauration, de numérisation et d’indexation d’archives. Aussi, l’échange porterait sur le transfert d’informations sur les technologies relatives à ce domaine émanant de la Bibliothèque nationale française et de l’Ecole des Chartes. En somme, cette coopération, inscrite sous le signe de la réciprocité et conformément à la législation nationale, permettrait, entre au-tres, aux parties algérienne et française de procéder gratuitement à l’échange de publications de littérature spécialisée, inventaires, recueils et tout autre document pouvant servir au développement de la connaissance archivistique dans leurs pays respectifs. Par ailleurs, le document signé prévoit également l’organisation de conférences scientifiques, de stages de formation et d’expositions culturelles. «Ceci nous permettra d’intensifier la fluidité des échanges d’informations entre les experts», a argué M.Chikhi.
Chahinez BENZAGHOU
l'expression