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Les banques algériennes entre prudence et résultats

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  • Les banques algériennes entre prudence et résultats

    Échéances à risques

    La relance que tente de mettre en œuvre le gouvernement interpelle au premier niveau de cette politique la communauté bancaire, qui se doit de réaménager sa stratégie en fonction des objectifs économiques inscrits dans les programmes officiels.

    La volonté affichée ainsi que la théorie arrêtée se sont révélées insuffisantes, voire inappropriées pour installer les réelles conditions devant permettre à l’économie de prendre son envol et surtout de trouver, au niveau des banques, un partenaire efficient, suffisamment apte à s’associer dans l’élan du développement.

    Car par relance, il faut entendre investissement et création de richesses, et dans cette quête logique, la banque se pose comme acteur incontournable, car c’est avec son concours que devront être financés tous les projets économiques. Aujourd’hui, la ressource est plus que disponible pour ne pas dire abondante à tel point que le recours au financement extérieur a fait l’objet d’une formelle interdiction venue des hautes sphères. Mais pour autant, les surliquidités bancaires affichées sont-elles réellement accessibles pour tout porteur de projet et sont-elles gérées de la manière la plus efficace pour permettre de leur trouver des utilisations profitables à l’économie ? Pas sûr, et pas évident de trouver chez nos banquiers une réponse favorable, ou du moins à la hauteur des attentes exprimées, et ce, quand bien même le projet à financer serait entouré des meilleures garanties.

    Légitime sera l’appréhension du banquier algérien responsable de la gestion des fonds publics, et donc comptable de leur utilisation et surtout pénalement responsable de la survenue du moindre risque lié à la suite du crédit octroyé. Du risque crédit, on passe tout simplement au risque pénal qui, en définitive, pénalise l’économie dans son ensemble tant que l’acte bancaire, notamment dans la fonction du crédit, reste du domaine du pénal. Il n’est pas facile aujourd’hui de trouver un banquier qui accepte d’apposer sa signature sur le meilleur des dossiers qu’on lui tend.

    Chaque geste est calculé et toutes les précautions, les plus inattendues, sont exigées, pour tout simplement rendre en définitive le rejet de financement comme seule réponse possible. Voilà, entre autres, ce qui bloque l’économie. Le blocage du banquier qui se voit contraint d’inventer tous les subterfuges pour aboutir au non-financement.

    Dans ce contexte, il serait plus indiqué, économiquement parlant, de sécuriser le banquier avant d’entamer l’œuvre de relance. À moins que l’on continue à penser que les financements seront encore possibles par effets d’injonctions et autres ordres téléphoniques…
    A. A.

    Liberté

  • #2
    A quand donc la dépénaisation des actes de gestion des cadres bancaires?

    A quand une banque d'investissement digne de ce nom au sein de banques qui ont hérité de pratiques à la limite de l'orthodoxie bancaire moderne?


    A quand un fonds d'investissement capable de gérer au mieux les deniers publics pour accompagner la politique économique du pays?

    A quand l'innovation financière pour offrir d'autres supports d'investissements pour les ménages riches? Vous savez que l'épagne des ménages algériens est arbitrée entr deux support: épargne liquide ou pièrre.

    A quand ceci et à quand cela?

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    • #3
      Les banques algériennes entre prudence et résultats

      Bonjour tout le monde!


      Elles choisiront la prudence car n'ayant aucune notion de la culture des "résultats" et de plus ça n'entre pas dans le cadre de leurs fonctions m^me si elles nous font croire le contraire.Nos banques sont ni plus ni moins des guichets de dépot et de retrait (comme à la poste ) et ne pretent qu'à la nomenklatura,leurs fils, leurs femmes, leurs cousins, leurs copains de classe,"la fille au yeux verts",l'inconnu qui l'a faire rire l'autre soir, bref le slogan de nos banques c'est : Par Eux et Pour Eux (ndlr: Apparatchiks)
      Mais le feu est dans la maison économique mondiale,ils bougeront blamziyet'houm!

      A+.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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      • #4
        C'est trés semblable au discours des grand-mères.
        Il est extrêment facile d'accuser les banques de tous les maux du pays quand celles-ci ne font que reproduire le climat général du mode de gouvernement. Quand on sait que les PDG de nos banques risquent la prison pour chaque erreur commise par un employé de la base hierarchique, on comprend pourquoi ces mêmes responsables ne sont pas tentés par une plus importante performance. Par ailleurs, quand on sait que leur rémunération ne dépend pas des résultats de leur entreprise, je crois que la prière est dite.

        Commençant donc par dépénaliser les actes de gestion puis instaurer des contrats de performances pour les dirigeants de ces banques t on verra ce qu'il adviendra.

        Mais pour l'amour de dieu arrêter de parler comme ma grand-mère: les banques ne prêtent qu' flan et feltana..

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        • #5
          Mais pour l'amour de dieu arrêter de parler comme ma grand-mère: les banques ne prêtent qu' flan et feltana..
          Nos grands mere n'aillent pas aux banque !
          Les banques peuvent vous donner un crédit pour financer un bar par exemple et crois moi tu auras pas un crédit pour financer tes etudes !
          En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

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          • #6
            Chaque geste est calculé et toutes les précautions, les plus inattendues, sont exigées, pour tout simplement rendre en définitive le rejet de financement comme seule réponse possible. Voilà, entre autres, ce qui bloque l’économie. Le blocage du banquier qui se voit contraint d’inventer tous les subterfuges pour aboutir au non-financement.
            Comme si nous nous ne connaissons pas comment fonctionnent les banques algériennes (étatiques). Pour l’octroi des crédits c’est la « maarifa » et la « tchipa » qui dominent. Des milliards de dinars de crédits perdus ont été alloués pour des projets non rentables (cas Tonic). Certains clients prennent des crédits et remboursent à leurs guises sans être inquiété.
            Dernière modification par shadok, 08 mars 2009, 23h07.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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