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Les marchés n'en finissent plus de chuter

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  • Les marchés n'en finissent plus de chuter

    L'effondrement des marchés boursiers mondiaux se poursuit de façon imperturbable, alimenté par la crainte d'une faillite du système financier américain et des nouvelles calamiteuses sur le front de l'économie comme sur celui des entreprises.


    Vendredi soir, le Dow Jones s'apprêtait à terminer sur une perte hebdomadaire de 7,2 %, au plus bas depuis avril 1997, affecté par la chute sans fin des valeurs financières et la menace d'une faillite de General Motors.

    A Paris, le CAC 40 a perdu 6,22 % à 2 534,45 points en cinq séances. Depuis le 10 février, et l'annonce du très critiqué plan de sauvetage du système bancaire américain par le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, l'indice phare de la Bourse de Paris a perdu plus de 500 points pour retomber à ses niveaux de 2003.
    Après cinq séances consécutives de repli, les marchés avaient pourtant nettement rebondi mercredi : le Dow Jones avait regagné 2,23 %, le CAC 40 4,47 %. Mais, comme le soulignent les analystes d'IG Markets, cette hausse n'était «qu'un phénomène de court terme, un bruit positif passage r de marché dans un environnement de fond qui reste largement baissier». Le marché espérait en effet, en vain, l'annonce par la Chine d'un deuxième plan de relance de 1 000 milliards de dollars.

    Les investisseurs se désespèrent en outre de la situation des établissements financiers. Lundi, l'assureur américain AIG a terrifié les marchés en annonçant une perte de près de 100 milliards de dollars pour 2008. Le même jour, le britannique HSBC a annoncé une augmentation de capital record de 12,5 milliards de livres (14 milliards d'euros) en raison de lourdes pertes enregistrées aux Etats-Unis.

    Le secteur financier poursuit sa descente aux Enfers. Dans le sillage de leurs homologues américains, BNP Paribas a chuté de 16,4 % et Société Générale de 20,5 %. Malgré des performances annuelles honorables, le Crédit Agricole (- 21,6 %) a été emporté dans la tourmente. Hors CAC 40, Natixis a dévissé de 25 % pour coter pour la première fois depuis son introduction en Bourse, fin 2006, en dessous de 1 euro. La situation de Dexia est tout aussi préoccupante. Affecté par une rumeur de sortie du CAC 40, mais aussi par l'annonce d'exposition de 13 milliards d'euros à l'Europe centrale, le titre a chuté de 20,9 % jeudi et de 31,9 % sur la semaine.

    Les services à l'environnement rattrapés par la crise. En affirmant vendredi, que, quoi qu'il arrive, Veolia ne ferait pas d'augmentation de capital, Henri Proglio, le P-DG du numéro un mondial des services à l'environnement, a sauvé le titre d'une chute qui s'annonçait vertigineuse. Quelques minutes avant cette annonce, le titre dévissait en effet de plus de 6 %, miné par des résultats annuels médiocres et une visibilité nulle pour 2009. Lourdement endetté en raison d'acquisitions trop cher p ayées, le groupe donne priorité au cash flow pour 2009, espérant ainsi regagner la confiance des marchés. Avant la publication de vendredi, Veolia avait revu deux fois à la baisse ses prévisions depuis juin, remercié son directeur exécutif et financier en janvier et vu son cours de Bourse sombrer de 64,4 % en 2008 et de 28 % depuis le début de l'année. In fine, le repli du titre se limite à 3,7 % sur la semaine. Son grand rival, Suez Environnement, a eu moins de chance. Le titre a terminé la semaine sur un repli de 15 % après la publication d'un résultat annuel inférieur aux attentes et de perspectives dégradées.

    Tout n'est pas si noir dans les utilities. Alors que rien ne semble en mesure d'arrêter le plongeon des Bourses mondiales, les investisseurs déboussolés se concentrent sur les valeurs les plus défensives pourvu qu'elles offrent un rendement attrayant. Dernier exemple en date, GDF Suez. Le titre de l'énergéticien a signé jeudi la meilleure performance du CAC 40, après avoir annoncé, en même temps qu'une hausse de 13 % de ses profits en 2008, le versement d'un dividende de 1,4 euro par action, auquel s'ajoute un dividende exceptionnel de 0,8 euro. L'action qui offre un rendement de près de 9 % a clôturé la semaine sur un repli hebdomadaire de 2,7 %.

    Dans une étude consacrée au secteur, intitulée «Tout n'est pas si noir», Oddo Securities rejette le scénario du pire adopté par certains sur l'évolution des volumes du gaz et de l'électricité. Le courtier parisien conseille de se concentrer sur le court terme et de privilégier les sociétés les plus défensives, dont GDF Suez.

    La publicité affiche des signes de résistance. Secteur étroitement corrélé à la conjoncture, la publicité semble pourtant tirer son épingle du jeu en ces temps difficiles. A la Bourse de Paris, Havas s'apprête à terminer la semaine en tête du SBF 120 avec un gain hebdomadaire de 15,7 % et

    Publicis sur une hausse de 6 %. Les deux titres ont bénéficié des perspectives moins mauvaises que prévu dévoilées par leur concurrent britannique WPP. La belle performance hebdomadaire d'Havas et Publicis est également liée aux résultats annuels, supérieurs aux prévisions, publiés par les deux groupes. Havas a ainsi dégagé en 2008 un bénéfice net en hausse de 25 %, légèrement supérieur aux attentes. En outre, le titre a profité de l'intérêt renouvelé de son président et principal actionnaire,

    Vincent Bolloré, pour Aegis. Un rapprochement avec ce dernier lui permettrait d'acquérir la taille critique qui lui manque dans l'achat d'espace, dont le britannique est un spécialiste.


    Par P-J.L.
    Sources : AOF / lci.fr.


    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    il est entrain de se passer une redistribution de la richesse

    les riches d'hier cedent la place a de nouveau riches qui se placent dans le starting block

    je perle d'individus pas des Etats

    c'est comme la guerre
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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