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La police continue de s'équiper en matériel antiémeutes. La Direction générale de la sureté nationale (DGSN) a lancé, samedi 7 mars, un appel d'offres pour l'acquisition de 20.000 bâtons en cuir pour les unités de police chargées notamment du maintien de l'ordre lors des manifestations. En août 2008, la police avait déjà lancé un appel d'offres pour acheter 20.000 bâtons en cuir.
La DGSN a lancé début février un appel d'offres pour l'acquisition 22.000 casques de protection antiémeutes et 27.000 boucliers de protection pour équiper les unités antiémeutes de la sûreté nationale. La police a également entamé des consultations pour acheter 150.000 cartouches lacrymogènes de différents calibres. Elle avait lancé récemment des appels d'offres pour l'achat de 3.000 « Taser ». Ce dernier est un pistolet à impulsion électrique, non mortel et utilisé pour maîtriser des personnes à distance.
Le renforcement des moyens d'intervention de la police antiémeute vise à faire face à la nouvelle menace représentée par les émeutes spontanées qui secouent régulièrement le pays ces dernières années. Après une année 2008 particulièrement mouvementée avec en moyenne deux à trois émeutes par jour, l'année en cours s'annonce chaude, notamment avec des tensions sociales attendues.
Depuis le début de l'année 2009, plusieurs manifestations populaires ont eu lieu à travers le pays. Fin janvier, des affrontements entre les populations de deux tribus avaient fait deux morts et 28 blessés à Berriane près de Ghardaïa. Mardi dernier, en début de soirée, des affrontements ont opposé des jeunes et des policiers dans le quartier de Kouba à Alger, après la tentative des policiers de saisir des pétards exposés sur le trottoir. C'était l'une des premières manifestations dans la capitale depuis de nombreuses années.
Le même jour à Reghaia, à l'est de la capitale, la police a violemment dispersé une manifestation de demandeurs de logements. A Tizi Ouzou, des manifestants en colère ont bloqué pendant des heures la route qui mène vers Alger pour protester contre la non régularisation de leur situation foncière.
TSA
La DGSN a lancé début février un appel d'offres pour l'acquisition 22.000 casques de protection antiémeutes et 27.000 boucliers de protection pour équiper les unités antiémeutes de la sûreté nationale. La police a également entamé des consultations pour acheter 150.000 cartouches lacrymogènes de différents calibres. Elle avait lancé récemment des appels d'offres pour l'achat de 3.000 « Taser ». Ce dernier est un pistolet à impulsion électrique, non mortel et utilisé pour maîtriser des personnes à distance.
Le renforcement des moyens d'intervention de la police antiémeute vise à faire face à la nouvelle menace représentée par les émeutes spontanées qui secouent régulièrement le pays ces dernières années. Après une année 2008 particulièrement mouvementée avec en moyenne deux à trois émeutes par jour, l'année en cours s'annonce chaude, notamment avec des tensions sociales attendues.
Depuis le début de l'année 2009, plusieurs manifestations populaires ont eu lieu à travers le pays. Fin janvier, des affrontements entre les populations de deux tribus avaient fait deux morts et 28 blessés à Berriane près de Ghardaïa. Mardi dernier, en début de soirée, des affrontements ont opposé des jeunes et des policiers dans le quartier de Kouba à Alger, après la tentative des policiers de saisir des pétards exposés sur le trottoir. C'était l'une des premières manifestations dans la capitale depuis de nombreuses années.
Le même jour à Reghaia, à l'est de la capitale, la police a violemment dispersé une manifestation de demandeurs de logements. A Tizi Ouzou, des manifestants en colère ont bloqué pendant des heures la route qui mène vers Alger pour protester contre la non régularisation de leur situation foncière.
TSA
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