Des associations qui se disent algériennes ont organisé les deux dernières semaines des rencontres secrètes en Suisse, en France et au Royaume Uni sous le patronage d’organisations internationales des droits de l’homme relevant de l’Internationale Socialiste. Cette conjoncture a été choisie pour de tels rendez-vous dans le but de transformer les revendications relatives aux droits de l’homme en Algérie en une campagne anti réconciliation et une offensive contre les institutions souveraines mettant en péril la stabilité du pays.
- Des sources au fait de ces rencontres officielles et officieuses ont rapporté que les critiques à l’encontre de l’Etat algérien et ses institutions par des familles de disparus et une association de déserteurs qui se fait appeler Rachad, a pris cette fois-ci une orientation politique qui va dans le sens du boycott. Ces rencontres, secrètes pour la plupart, étaient organisées sous forme de colloques dont le plus important a pris fin hier.
- Les représentants d’organisations internationales de droits de l’homme et de familles de disparus se sont ainsi entendus pour mener une campagne médiatique dirigée contre la politique de l’Etat notamment en ce qui concerne la réconciliation nationale en jetant le doute sur ses chances de réussite.
- Des plans de travail ont été dégagés, à Lausanne par exemple, pour concentrer l’action sur les médias occidentaux en remettant sur le tapis la fameuse interrogation «Qui tue qui ?» et en alimentant la polémique sur la réalité du terrorisme.
- D’autre part, une des figures politiques qui ont participé à l’accord de Saint Egidio, a rencontré la semaine dernière à Paris des opposants politiques et militaires en fuite regroupés dans l’association Rachad qui ne laissera pas passer une occasion comme celle de l’élection présidentielle du 9 avril pour affûter ses armes, et pour proférer des accusations contre l’Etat et ses institutions, jusqu’aux personnes, parfois des journalistes qui refusent de se prêter à ce jeu obscur.
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