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Travelex ou la détermination de Lloyd Dorfman

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  • Travelex ou la détermination de Lloyd Dorfman

    Lloyd Dorfman fondateur du leader mondial du change de devises, Travelex, est un homme obstiné et brillant. Son parcours est là pour parler le mieux de sa réussite et de son sens des affaires. Travelex vaut aujourd'hui 1,55 milliard d'euros.

    =====

    Lorsque, à 26 ans, en 1976, Lloyd Dorfman a ouvert sa première boutique de change de devises sur Russell Square, à Londres, grâce aux 20 000 livres empruntées à un copain, il n'imaginait pas qu'un jour sa société, Travelex, vaudrait 1,05 milliard de livres (1,55 milliard d'euros). Et qu'elle deviendrait le premier groupe mondial non bancaire dans le métier du change de devises, présent dans 35 pays et employant 6 000 personnes.

    A l'époque, "Mister D", comme l'appellent en secret ses salariés, avait un bureau si petit qu'il devait fermer la porte du coffre pour ouvrir celle de son bureau. Aujourd'hui, celui-ci est plus vaste et pleine de symboles : une barre de bateau * car il tient celle de l'entreprise et se passionne pour les beaux navires *, mais aussi un écriteau rouge sur lequel est écrit en lettres d'or : "Be reasonnable, do it my way" ("Sois gentil, fais comme moi"). "Quand il est convaincu de quelque chose, il est difficile de le faire changer d'avis" , dit un employé.

    Cette détermination, il la mettra au service d'une idée : s'implanter dans les aéroports et les lieux de transport de touristes. Une première bataille est remportée lorsqu'il obtient, en 1986, l'autorisation de s'installer dans le terminal d'Heathrow, un des aéroports de Londres. Il multiplie alors la présence de Travelex dans les aéroports, les gares et les zones de fret.

    Deuxième bataille, en 2001 : la partie financière de Thomas Cook est à vendre pour 440 millions de livres. Mais Travelex est alors presque trois fois plus petit. Son patron ne baisse pas les bras, démarche les banquiers chargés de la vente, fait intervenir ses partenaires financiers et remporte la partie.

    Il n'a pas les moyens, mais qu'à cela ne tienne, il se sert des actifs de son acquisition comme garantie auprès des banques. "L'important, c'est la confiance en soi" , dit-il.

    Gérant son entreprise avec une main de fer dans un gant de velours, cet entrepreneur avoue "ne pas avoir peur de prendre des risques". "Si vous faites des choses conventionnelles, cela produit des résultats conventionnels, dit-il. En faisant la même chose que tout le monde, vous aurez les mêmes résultats qu'eux. Dans un environnement de plus en plus compétitif, il faut penser différemment."

    Troisième défi, l'arrivée de l'euro en 2002, qui lui fait perdre près de 40 % de son chiffre d'affaires. "A l'époque, les gens m'ont dit que je devrais être en deuil. J'ai eu peur, certes, mais j'ai vu cela plus comme une chance que comme un danger" , se souvient-il. Car "Mister D" est un patron obstiné. Il croit que l'avènement de l'euro conduira les banques à abandonner le métier du change, qui n'est pas leur coeur d'activité, et que l'avenir de son groupe passe par de nouveaux services : le transfert d'argent de personne à personne, et, à destination des entreprises, le change de devises et les paiements internationaux (CFX). "Quand on a commencé à perdre de l'argent sur le CFX, il a insisté pour qu'on continue à s'y atteler" , explique son plus proche collaborateur. Aujourd'hui, cette activité représente 48 % des profits du groupe.

    Dernière étape pour M. Dorfman, cet été, la cession d'une partie de ses 60 % du capital de Travelex pour pouvoir disposer de sa fortune personnelle. Deux choix s'offrent à lui : introduire ses parts en Bourse et faire coter la société, ou les revendre à des fonds d'investissement. Il choisit la seconde solution, qui, selon lui, oblige, moins que la Bourse, à donner des satisfactions immédiates aux actionnaires. Ce sera Apax plutôt que Goldman Sachs, pour 51 % du capital.

    L'entrée du fonds l'oblige à prendre du recul. Désormais, bien que restant président, il a davantage un rôle de représentation. Une fonction qu'il ne déteste pas. Il a, par exemple, apprécié son récent déplacement en Amérique du Sud avec un groupe d'entrepreneurs conduit par le premier ministre, Tony Blair.

    Source: lemonde

    Travelex

  • #2
    Merci morjane....

    J'en rafole de lire le parcours des hommes (ou femmes) qui ont réussi leur challenge.

    saha f'tourkoum
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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    • #3
      Bonsoir Stan,

      Oui moi aussi parce que ce sont de véritables leçons de vie et ce sont des exemples à suivre qui permettent de méditer et d'avancer.
      La rigueur, la persévérance, la confiance en soi, l'instinct et le travail. C'est merveilleux de laisser ainsi son empreinte .

      Saha F'tourek

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      • #4
        c'est un beau parcourt sans faute ,et un bon exemple ,comme quoi on peut commencer en bas de l'echelle ,et arriver ou sommet ,grace a la volonte et la perséverance et a l'obstination ,bravo a ce monsieur ......
        "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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        • #5
          Je viens de lire cette belle phrase.

          "Si vous faites des choses conventionnelles, cela produit des résultats conventionnels, dit-il. En faisant la même chose que tout le monde, vous aurez les mêmes résultats qu'eux. Dans un environnement de plus en plus compétitif, il faut penser différemment."

          Que c'est bien dit .....Merci LLoyd, merci beaucoup...ta phrase est allée droit dans mon coeur..
          “If you think education is expensive, try ignorance”
          Derek Bok

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