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09/03/2009 L'Usine Nouvelle
Intel s'associe au CEA (Commissariat à l'énergie atomique), à la société civile Genci (Grand équipement national de calcul intensif) et à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines pour créer un laboratoire commun sur le plateau de Saclay dans l'Essonne. Mission : développer de nouvelles technologies de calcul haute performance.
Super-calculateurs : Intel investit dans un laboratoire de recherche français Après avoir fait appel à Bull pour son supercalculateur Tera (censé devenir d'ici 2010 la première machine pétaflopique européenne, capable de traiter un million de milliards d'opérations à la seconde), le CEA vient d'annoncer un nouveau partenariat public-privé visant à préparer l'avenir. Il s'associe à Intel, à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et au consortium Genci (une structure co-financée par l'Etat, le CNRS, le CEA et les universités). Leur projet de recherche, baptisé Ex@tec, s'étalera sur cinq ans. Il porte sur les nouvelles technologies de calcul intensif Exascale, autrement dit les futurs systèmes « exaflopiques » capables de produire un milliard de milliards d'opérations par seconde.
Répartition des tâches
L'annonce, qui marque le premier investissement d'Intel dans la recherche académique française, a été effectuée vendredi, à l'issue d'une rencontre entre Craig Barrett, président du conseil d'administration d'Intel, et le président Nicolas Sarkozy. Bien entendu, la contribution d'Intel au projet de recherche n'est pas totalement désintéressée et ses processeurs multi-coeurs seront mis à contribution. Leurs performances seront passées au crible et optimisées par les chercheurs de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Le CEA sera quant à lui sollicité pour la définition et l'intégration des nouvelles architectures de calcul intensif HPC (High Performance Computing), tandis que le Genci contribuera sur les aspects logiciels.
Mais pourquoi cette course à la puissance de calcul ? Le CEA rappelle dans un communiqué que les nouvelles machines devront résoudre « des problèmes de recherche, industriels et sociétaux dans des domaines très variés : les nouvelles énergies, les nano technologies, la conception des véhicules du futur, la prédiction des risques naturels, les évolutions du climat et la mise au point de nouvelles thérapies... ».
Christophe Dutheil
Intel s'associe au CEA (Commissariat à l'énergie atomique), à la société civile Genci (Grand équipement national de calcul intensif) et à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines pour créer un laboratoire commun sur le plateau de Saclay dans l'Essonne. Mission : développer de nouvelles technologies de calcul haute performance.
Super-calculateurs : Intel investit dans un laboratoire de recherche français Après avoir fait appel à Bull pour son supercalculateur Tera (censé devenir d'ici 2010 la première machine pétaflopique européenne, capable de traiter un million de milliards d'opérations à la seconde), le CEA vient d'annoncer un nouveau partenariat public-privé visant à préparer l'avenir. Il s'associe à Intel, à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et au consortium Genci (une structure co-financée par l'Etat, le CNRS, le CEA et les universités). Leur projet de recherche, baptisé Ex@tec, s'étalera sur cinq ans. Il porte sur les nouvelles technologies de calcul intensif Exascale, autrement dit les futurs systèmes « exaflopiques » capables de produire un milliard de milliards d'opérations par seconde.
Répartition des tâches
L'annonce, qui marque le premier investissement d'Intel dans la recherche académique française, a été effectuée vendredi, à l'issue d'une rencontre entre Craig Barrett, président du conseil d'administration d'Intel, et le président Nicolas Sarkozy. Bien entendu, la contribution d'Intel au projet de recherche n'est pas totalement désintéressée et ses processeurs multi-coeurs seront mis à contribution. Leurs performances seront passées au crible et optimisées par les chercheurs de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Le CEA sera quant à lui sollicité pour la définition et l'intégration des nouvelles architectures de calcul intensif HPC (High Performance Computing), tandis que le Genci contribuera sur les aspects logiciels.
Mais pourquoi cette course à la puissance de calcul ? Le CEA rappelle dans un communiqué que les nouvelles machines devront résoudre « des problèmes de recherche, industriels et sociétaux dans des domaines très variés : les nouvelles énergies, les nano technologies, la conception des véhicules du futur, la prédiction des risques naturels, les évolutions du climat et la mise au point de nouvelles thérapies... ».
Christophe Dutheil