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Climat des affaires en Algérie selon le FCE: Le moral des chefs d’entreprise au beau
Le moral des chefs d’entreprise au beau fixe
Dans un contexte de crise économique mondiale, les chefs d’entreprise algériens restent paradoxalement très optimistes quant à l’évolution du monde des affaires en Algérie, rassurés sans doute par le faible impact de la crise mondiale sur l’économie nationale.
Le baromètre du Forum des chefs d’entreprise (FCE), qui évalue mensuellement l’indice de confiance des opérateurs économiques nationaux, a révélé, dans sa dernière publication du mois de février 2009, que cet indice a connu sa deuxième amélioration consécutive depuis le début de l’année.
Ainsi, avec un gain de 7 points par rapport à janvier 2009 et un cumul de 14 points d’amélioration en deux mois, l’indice de confiance des chefs d’entreprise est repassé dans la zone positive avec une valeur de 1 point en février 2009 contre - 6 en janvier 2009.
Cette amélioration du climat global des affaires s’explique, selon le FCE, par trois facteurs. D’abord, la reprise régulière des commandes des clients depuis le mois d’octobre 2008, particulièrement pour ce qui est des services qui ont enregistré, en février, un indice de confiance positif (+ 9).
La deuxième raison est liée à la baisse des stocks, suite à la reprise des ventes, pour le 3e mois consécutif. Les secteurs du bâtiment et des services sont les seuls à afficher un indice positif avec respectivement + 40 et + 11, ce qui prouve une bonne reprise des affaires dans ces domaines. Quant au troisième facteur cité par le FCE, il concerne les perspectives optimistes quant aux activités de production de biens ou de services pour lesquelles il est observé des indices positifs au niveau de tous les secteurs d’activité, à l’exception de celui des industries agroalimentaires qui enregistre un indice négatif de – 17.
En revanche, les perspectives les plus encourageantes sont attendues dans les industries avec un indice de + 38. Le baromètre de l’organisation patronale du mois de février fait ressortir une nette reprise par rapport au mois précédent qui, avec un indice de – 6, traduisait, selon les auteurs de l’enquête, la persistance d’un climat global morose. Le climat des affaires au début de l’année connaissait une nette détérioration dans le secteur des services dont l’indice de confiance était à – 25, et dans celui des industries agroalimentaires dont l’indice était passé de 6 en décembre 2008 à – 0 en janvier 2009.
Par contre, les industriels (manufacture et autres industries) ainsi que les entrepreneurs dans le BTPH étaient relativement plus optimistes quant à l’évolution de leurs activités économiques avec une progression de 28 points pour les industries manufacturières, de 11 points pour les industries autres que manufacturières et agroalimentaires et de 7 points pour le BTPH.
Le Jeune Indépendant
Dans un contexte de crise économique mondiale, les chefs d’entreprise algériens restent paradoxalement très optimistes quant à l’évolution du monde des affaires en Algérie, rassurés sans doute par le faible impact de la crise mondiale sur l’économie nationale.
Le baromètre du Forum des chefs d’entreprise (FCE), qui évalue mensuellement l’indice de confiance des opérateurs économiques nationaux, a révélé, dans sa dernière publication du mois de février 2009, que cet indice a connu sa deuxième amélioration consécutive depuis le début de l’année.
Ainsi, avec un gain de 7 points par rapport à janvier 2009 et un cumul de 14 points d’amélioration en deux mois, l’indice de confiance des chefs d’entreprise est repassé dans la zone positive avec une valeur de 1 point en février 2009 contre - 6 en janvier 2009.
Cette amélioration du climat global des affaires s’explique, selon le FCE, par trois facteurs. D’abord, la reprise régulière des commandes des clients depuis le mois d’octobre 2008, particulièrement pour ce qui est des services qui ont enregistré, en février, un indice de confiance positif (+ 9).
La deuxième raison est liée à la baisse des stocks, suite à la reprise des ventes, pour le 3e mois consécutif. Les secteurs du bâtiment et des services sont les seuls à afficher un indice positif avec respectivement + 40 et + 11, ce qui prouve une bonne reprise des affaires dans ces domaines. Quant au troisième facteur cité par le FCE, il concerne les perspectives optimistes quant aux activités de production de biens ou de services pour lesquelles il est observé des indices positifs au niveau de tous les secteurs d’activité, à l’exception de celui des industries agroalimentaires qui enregistre un indice négatif de – 17.
En revanche, les perspectives les plus encourageantes sont attendues dans les industries avec un indice de + 38. Le baromètre de l’organisation patronale du mois de février fait ressortir une nette reprise par rapport au mois précédent qui, avec un indice de – 6, traduisait, selon les auteurs de l’enquête, la persistance d’un climat global morose. Le climat des affaires au début de l’année connaissait une nette détérioration dans le secteur des services dont l’indice de confiance était à – 25, et dans celui des industries agroalimentaires dont l’indice était passé de 6 en décembre 2008 à – 0 en janvier 2009.
Par contre, les industriels (manufacture et autres industries) ainsi que les entrepreneurs dans le BTPH étaient relativement plus optimistes quant à l’évolution de leurs activités économiques avec une progression de 28 points pour les industries manufacturières, de 11 points pour les industries autres que manufacturières et agroalimentaires et de 7 points pour le BTPH.
Le Jeune Indépendant