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PETROLE/Le brut progresse, soutenu par l'Opep et des craintes au Nigeria

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    PETROLE/Le brut progresse, soutenu par l'Opep et des craintes au Nigeria
    Romandie News, 10 Mars 2009

    Londres (AWP/AFP) - Les prix du pétrole étaient fermes mardi en début d'échanges européens, soutenus par la perspective d'une réduction de l'offre de l'Opep, qui se réunit dimanche à Vienne, mais aussi par une interruption d'une partie des exportations en provenance du Nigeria.

    Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 1,04 dollar, sur l'InterContinental Exchange de Londres, par rapport à la clôture de la veille, à 45,17 dollars le baril.

    A New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril gagnait 56 cents à 47,63 dollars.

    "Les spéculations grandissantes selon lesquelles l'Opep va réduire (encore) sa production aident le prix du pétrole à se maintenir au dessus de 47 dollars", a commenté Jimmt Yates, de CMC Markets.

    En l'espace d'une semaine, les prix se sont nettement raffermis à New York, regagnant quelque 4 dollars. Dans cette lancée, le pétrole a ainsi gagné 1,55 dollar lundi et touché un plus haut depuis deux mois, à 48,83 dollars. Inversement, à Londres il a fini en légère baisse, cédant 72 cents.

    Les analystes mettaient ce décalage sur le compte d'une disparition progressive des distorsions qui avaient valu aux prix new-yorkais de s'échanger pendant près de trois mois avec une forte décote par rapport à Londres. Le niveau des stocks dans le terminal de Cushing, qui sert de référence aux contrats new-yorkais, a entamé une décrue il y a trois semaines.

    Bien que l'Opep, qui se réunit dimanche à Vienne, n'ait pas encore dévoilé clairement ses intentions, plusieurs ministres ont laissé la possibilité d'une nouvelle réduction de l'offre ouverte. L'Angolais José Maria Botelho de Vasconcelos, qui assure la présidence du cartel depuis le début de l'année, et le libyen Chokri Ghanem ont affirmé qu'un tel scénario n'était pas exclu, le Venezuela et l'Algérie s'y étant dits favorables.

    Le cartel, qui s'est engagé à retirer 4,2 millions de barils fin 2008 (par rapport à son niveau de production de septembre dernier), semble avoir appliqué ses nouveaux quotas avec une discipline bien plus rigoureuse que par le passé mais la réunion pourrait aussi être l'occasion de rappeler à l'ordre les pays qui produisent encore au-delà de leurs plafonds.

    Autre facteur contribuant à soutenir les cours, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell a déclaré mardi l'état de "force majeure" sur ses livraisons de brut du terminal d'exportation de Forcados (sud du Nigeria) après l'attaque d'un oléoduc la semaine dernière.

    Parallèlement, la production du champ pétrolier Akpo au Nigeria a démarré, a annoncé lundi le groupe français Total, opérateur de ce champ situé en mer profonde dont la production devrait atteindre 175.000 barils par jour à l'été 2009.

    Cette nouvelle production en mer "devrait compenser le déclin de l'offre terrestre mais, à court terme, une +prime de risque+ sur le Nigeria" doit être maintenue, notamment en raison des craintes entourant les installations de Chevron", estime Olivier Jakob, du cabinet suisse Petromatrix.

    Autre facteur temporaire de soutien des prix, les exportations en provenance du Koweït étaient monentanément suspendues mardi en raison d'une tempête de sable.

    D'ici la réunion de l'Opep de dimanche, le marché aura reçu deux diagnostics essentiels sur l'état de l'offre et la demande mondiale de brut: vendredi, l'Opep et l'Agence internationale de l'Energie publieront chacune leur rapport mensuel.

    fah
    (AWP/10 mars 2009 12h51)
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