Bonsoir, la formidable avancée des mathématique est le résultat de 3 problèmes que les savants musulmans ont résolu, la direction de la Mecque, les 5 moments de la prière et le début du Ramadan.
«HUIT SIÈCLES d'apogée et l'opinion n'attribue aux Arabes que l'invention des chiffres. Invention que l'on doit pourtant aux Indiens !» La bêtise et l'ignorance des masses ont beau être parfois insondables, Ahmed Djebbar ne se lasse pas de les combattre. C'est un plaisir de se promener avec cet historien des sciences arabes à Alep, lieu où le savoir ancien affleure encore dans l'architecture, l'ornementation ou la musique. En cette journée de ramadan, la métropole syrienne fait pourtant grise mine. La vénérable cité – sa fondation remonterait à 4500 ans avant notre ère – semble d'autant plus morte que le suicide mystérieux du ministre de l'Intérieur, suspecté de complicité dans l'attentat qui a tué le leader de l'opposition libanaise Rafik Hariri le 14 février dernier, est dans toutes les têtes.
La violence politique vient rappeler ici qu'il faut toujours compter avec elle. Moeurs anciennes qu'un haut degré de civilisation n'a jamais fait abandonner, bien au contraire. Même du temps où les meilleurs architectes du monde bâtissaient des minarets antisismiques. «Regardez celui de la mosquée des Omeyyades qui a résisté au tremblement de terre de 1822. Il a été construit au XIIe siècle par les Seldjoukides. Chaque étage a été élevé par un roitelet qui a fait tuer son prédécesseur. Mais, comme c'était une oeuvre pieuse, le meurtrier n'a jamais fait effacer le nom du précédent gravé sur la paroi.» Ainsi semble aller Alep, aussi cruelle que raffinée.
source.
http://www.lefigaro.fr/culture/20051025.FIG0075.html
«HUIT SIÈCLES d'apogée et l'opinion n'attribue aux Arabes que l'invention des chiffres. Invention que l'on doit pourtant aux Indiens !» La bêtise et l'ignorance des masses ont beau être parfois insondables, Ahmed Djebbar ne se lasse pas de les combattre. C'est un plaisir de se promener avec cet historien des sciences arabes à Alep, lieu où le savoir ancien affleure encore dans l'architecture, l'ornementation ou la musique. En cette journée de ramadan, la métropole syrienne fait pourtant grise mine. La vénérable cité – sa fondation remonterait à 4500 ans avant notre ère – semble d'autant plus morte que le suicide mystérieux du ministre de l'Intérieur, suspecté de complicité dans l'attentat qui a tué le leader de l'opposition libanaise Rafik Hariri le 14 février dernier, est dans toutes les têtes.
La violence politique vient rappeler ici qu'il faut toujours compter avec elle. Moeurs anciennes qu'un haut degré de civilisation n'a jamais fait abandonner, bien au contraire. Même du temps où les meilleurs architectes du monde bâtissaient des minarets antisismiques. «Regardez celui de la mosquée des Omeyyades qui a résisté au tremblement de terre de 1822. Il a été construit au XIIe siècle par les Seldjoukides. Chaque étage a été élevé par un roitelet qui a fait tuer son prédécesseur. Mais, comme c'était une oeuvre pieuse, le meurtrier n'a jamais fait effacer le nom du précédent gravé sur la paroi.» Ainsi semble aller Alep, aussi cruelle que raffinée.
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http://www.lefigaro.fr/culture/20051025.FIG0075.html
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