Bonsoir
Douze blessés après une intrusion d'assaillants armés
Une vingtaine de personnes encagoulées et armées de barres de fer, bâtons et couteaux, ont pénétré mardi matin dans un lycée de la banlieue nord de Paris, et ont blessé douze personnes.
Six personnes ont été interpellées.
Selon la police, elles ont été placées en garde à vue au commissariat de Gagny, dont au moins trois mineurs.
«Il est insupportable que des violences de quartiers, des règlements de comptes entre bandes viennent s'exercer dans des établissements scolaires», a déclaré sur place le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
«Ce n'est pas une violence de l'école mais une violence qui vient à l'école», «c'est profondément choquant, c'est un sacrilège», a ajouté le ministre alors que sa collègue de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fait part dans un communiqué de sa «profonde indignation».
Rivalité amoureuse
Selon le rectorat, au moment des entrées et sorties d'élèves à l'interclasse du matin, les assaillants se sont dirigés «directement vers la salle de permanence à la recherche d'un élève». Ils ont réussi à le blesser à la lèvre d'un coup de couteau, blessant et bousculant d'autres personnes, dont une enseignante éraflée superficiellement au thorax par un couteau.
Parmi les douze blessés légers, quatre ont été hospitalisés. L'élève cible des assaillants était soigné mardi après-midi pour sa blessure à la lèvre, a précisé M. Darcos.
L'intrusion du groupe a donné lieu à «une rixe» et «des affrontements» dans la salle entre les agresseurs et certains élèves présents, selon une source judiciaire. Du mobilier a également été jeté au sol et une vitre brisée par les intrus.
D'après le rectorat, une «rivalité amoureuse» liée à une «très ancienne rivalité de bandes originaires de deux cités de la ville, serait à l'origine de l'intrusion.
L'établissement, qui compte 500 élèves, a été fermé jusqu'à mercredi. Situé dans une zone pavillonnaire, le lycée Jean-Baptiste Clément est »un bon lycée, bien géré« et d'«habitude bien sécurisé", selon M. Darcos.
Source: SDA/ATS
Douze blessés après une intrusion d'assaillants armés
Une vingtaine de personnes encagoulées et armées de barres de fer, bâtons et couteaux, ont pénétré mardi matin dans un lycée de la banlieue nord de Paris, et ont blessé douze personnes.
Six personnes ont été interpellées.
Selon la police, elles ont été placées en garde à vue au commissariat de Gagny, dont au moins trois mineurs.
«Il est insupportable que des violences de quartiers, des règlements de comptes entre bandes viennent s'exercer dans des établissements scolaires», a déclaré sur place le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
«Ce n'est pas une violence de l'école mais une violence qui vient à l'école», «c'est profondément choquant, c'est un sacrilège», a ajouté le ministre alors que sa collègue de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fait part dans un communiqué de sa «profonde indignation».
Rivalité amoureuse
Selon le rectorat, au moment des entrées et sorties d'élèves à l'interclasse du matin, les assaillants se sont dirigés «directement vers la salle de permanence à la recherche d'un élève». Ils ont réussi à le blesser à la lèvre d'un coup de couteau, blessant et bousculant d'autres personnes, dont une enseignante éraflée superficiellement au thorax par un couteau.
Parmi les douze blessés légers, quatre ont été hospitalisés. L'élève cible des assaillants était soigné mardi après-midi pour sa blessure à la lèvre, a précisé M. Darcos.
L'intrusion du groupe a donné lieu à «une rixe» et «des affrontements» dans la salle entre les agresseurs et certains élèves présents, selon une source judiciaire. Du mobilier a également été jeté au sol et une vitre brisée par les intrus.
D'après le rectorat, une «rivalité amoureuse» liée à une «très ancienne rivalité de bandes originaires de deux cités de la ville, serait à l'origine de l'intrusion.
L'établissement, qui compte 500 élèves, a été fermé jusqu'à mercredi. Situé dans une zone pavillonnaire, le lycée Jean-Baptiste Clément est »un bon lycée, bien géré« et d'«habitude bien sécurisé", selon M. Darcos.
Source: SDA/ATS
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