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Panne sèche pour Chavez

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    Panne sèche pour Chavez

    Panne sèche pour Chavez© Jeune Afrique
    Grand vainqueur du référendum qui lui accorde la possibilité de se représenter autant de fois qu’il le souhaite, le chef de l’État voit ses programmes sociaux menacés par l’effondrement des cours du pétrole.

    L’Histoire retiendra que c’est sans doute la première révolution indexée sur le prix du brut. Et les manuels ajouteront que, peut-être, là résidait sa perte.
    Voici dix ans, Hugo Chávez entreprenait de redistribuer la rente pétrolière au profit des plus pauvres, inaugurant un mouvement de réduction des inégalités comme jamais le Venezuela n’en avait connu. Ainsi, selon la Commission économique pour l’Amérique latine (Cepal), organisme des Nations unies dont la fiabilité des chiffres est unanimement reconnue, la pauvreté est passée au cours des cinq dernières années de 54 % à 27 %, tandis que le chômage tombait en dessous des 10 %.
    Dans le même temps, près de 70 milliards d’euros ont été consacrés à des programmes d’alphabétisation, d’alimentation ou d’ouvertures de dispensaires.

    36 dollars le baril
    Mais voilà, ce conte de fées pourrait bien se terminer en désastre.
    L’équation est simple : les recettes de l’État vénézuélien proviennent pour moitié des revenus pétroliers. Le budget 2009 a été calculé sur la base d’un baril vénézuélien à 60 dollars. Or il est aujourd’hui coté à 36 dollars (pour mémoire, en juillet 2008, ce même baril caracolait à 129,50 dollars). Bref, il va manquer dans les caisses un peu plus de 30 milliards d’euros. Soit, tout simplement, la moitié du budget prévu !
    Comment, dans ces conditions, maintenir le financement des programmes sociaux ? Comment poursuivre la révolution bolivarienne ?
    Certes, dans un premier temps, les réserves en devises – 82 milliards de dollars (soit 64 milliards d’euros) – permettront d’amortir la dégringolade du baril. Mais après ?
    La question est d’importance. Car cette redistribution de la manne pétrolière est la clé de la popularité de Chávez. Popularité inoxydable, puisque, voici deux semaines, 54,36 % des Vénézuéliens ont accepté de modifier la Constitution afin que le chef de l’État puisse se représenter autant de fois qu’il le souhaite. Une victoire d’autant plus incontestable que ce scrutin a été marqué par l’un des plus forts taux de participation (67, 05 %) depuis l’accession de Chávez au pouvoir.
    Un précédent référendum sur la même question, en 2007, avait vu le non l’emporter. Du coup, cet acharnement à rendre possible une présidence à vie apparaît, à bon droit, suspect. Pourtant, dans le cas du Venezuela, l’appréciation mérite d’être nuancée. En dix ans de révolution bolivarienne, les électeurs ont été convoqués aux urnes pas moins de quinze fois ! On est encore très loin du goulag tropical.
    Faut-il ajouter que la Constitution de plusieurs pays européens, comme la France, ne prévoit pas de limitation du nombre des mandats présidentiels ? Pour autant, il ne viendrait à personne l’idée de crier à la dictature.
    On peut, bien sûr, instruire le procès du style Chávez. Ses outrances verbales, ses gesticulations militaires, ses compagnonnages douteux avec la Libye de Mouammar Kaddafi, la Russie de Dmitri Medvedev ou l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad. Mais tout cela ne suffit pas à faire du Venezuela un nouveau Cuba. Ni de Chávez, un tyran.
    À vrai dire, c’est dans les prochains mois que tout va se jouer. Car plusieurs menaces pèsent sur le modèle bolivarien. Des menaces que les recettes pétrolières sont désormais incapables de contenir ni même de masquer.

    Inflation galopante
    Ainsi de l’inflation, qui tourne autour de 30 %. Pour la troisième année consécutive, le Venezuela se retrouve en tête des pays latino-américains dans ce triste tableau d’honneur. Surtout, cette envolée des prix touche en priorité les denrées alimentaires de base et fragilise les secteurs populaires, piliers du régime.
    À ce premier clou dans la chaussure du bolivarisme, il faut ajouter l’absence d’industrialisation du pays. Les menaces d’expropriations, l’insécurité juridique et la rhétorique anticapitaliste ont dissuadé les investisseurs. Résultat, le pétrole continue de représenter l’essentiel – 94 % ! – des exportations.
    Et puis, il y a la corruption des élites. Les Vénézuéliens ont baptisé ces parvenus les « boliburgeses » (les bolivariens bourgeois). S’ils arborent la chemise rouge du parti de Chávez – encore que certains préfèrent les costumes de bonne coupe –, ces hiérarques circulent en 4x4 dernier modèle, toujours flanqués de gardes du corps, et résident dans des villas cossues de la capitale. Ignorée en période d’opulence, cette nomenklatura tropicale risque fort d’être insupportable à l’opinion en temps de crise.
    Enfin, il y a l’insécurité. Le pays a enregistré 13 780 homicides en 2008. La capitale, Caracas, est en passe de détrôner Bogotá et Medellín, ses voisines colombiennes, au palmarès des villes les plus dangereuses d’Amérique latine.
    Faut-il alors redouter une crispation du régime, une tentation autoritaire qui viendrait suppléer une adhésion populaire vacillante ?
    L’épouvantail de l’impérialisme, vieux ressort fédérateur, a perdu de sa force depuis l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche. Le métis Chávez serait quand même malvenu de qualifier de « Gringo » le premier président métis de l’histoire des États-Unis ! D’autant que Gordon Duguid, le porte-parole du département d’État, s’est empressé de déclarer au lendemain du scrutin que « le référendum s’est déroulé de façon totalement démocratique ».
    À qui s’en prendre, alors ? Divisée et dépourvue de chef de file, l’opposition ne peut davantage servir d’exutoire. Faute d’avoir remporté des succès électoraux décisifs, elle a fini par décourager les plus séditieux de ses partisans.
    Est-ce parce qu’il n’a plus de moulins à combattre ? Toujours est-il que le bouillant président vénézuélien semble lui-même enclin au recentrage. La veille du référendum, il a dénoncé les exactions des Forces bolivariennes de libération (FLB) installées à la frontière avec la Colombie. Cette guérilla, pourtant progouvernementale, multiplie les escarmouches avec l’armée et maintient sous sa coupe les populations locales.
    Le président s’en est également pris à la milice du bidonville de la Piedrita, à l’ouest de Caracas. Ses membres, qui se réclament de la révolution bolivarienne, font régner leur loi et interdisent l’accès du quartier à la police. « Personne n’a le droit de menacer qui que ce soit, a rappelé Chávez. […] Pour construire le nouveau Venezuela, respect, démocratie, pleine liberté et paix sont nécessaires. » L’idéologie serait-elle en train de céder le pas au pragmatisme ?

    Jeune Afrique
    La haine aveugle

  • #2
    36 dollars le baril
    Mais voilà, ce conte de fées pourrait bien se terminer en désastre.
    L’équation est simple : les recettes de l’État vénézuélien proviennent pour moitié des revenus pétroliers. Le budget 2009 a été calculé sur la base d’un baril vénézuélien à 60 dollars.
    voila un type qui ouvre sa gueule en fonction du prix du baril, maintenant on va entendre peu parler de lui, j'espère un baril à 20 $ pour qu'il la boucle pour toujours.

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    • #3
      le vénézuéla c'est le populisme a l'état PUR

      l'essence coûte 0,02€/l !!!!!

      incroyable mais vrai

      avec un prix pareil la gaspillage est astronomique
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Apparemment; il a réparé la panne, le pétrole est à 48 $
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          voila un type qui ouvre sa gueule en fonction du prix du baril, maintenant on va entendre peu parler de lui, j'espère un baril à 20 $ pour qu'il la boucle pour toujours.
          vous souhaitez que du mal a tous qui coupe leur relation avec l etat sioniste , iran , venezuela , l algerie ...tout est clair .

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          • #6
            voila un type qui ouvre sa gueule en fonction du prix du baril, maintenant on va entendre peu parler de lui, j'espère un baril à 20 $ pour qu'il la boucle pour toujours.
            cette phrase dans la bouche de W bush ou des patron de total et exxon ne m'aurai pas surpris. mais de la bouche d'un citoyen cela me laisse perplexe quant à la capacité de comprendre à qui sert le bouclage de "geule" et l'opposition des président comme chavez et hugo morales.
            ....marrant ....

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            • #7
              galem99 et Khouzaymah,

              Ce qui nous importe est sa position vis à vis de notre integrité territoriale plus que sa position vis à vis d'Israel. Le peuple marocain descend dans la rue avec hamas, Hizbouallah et palestine et personne n'est assez élevé pour nous donner des leçons car nous agissons mieux ou au moins au même rythm que le monde islamique.
              C'est clair et on ne souhaite que du bien au peuple Venezuelien.
              La haine aveugle

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              • #8
                cette phrase dans la bouche de W bush ou des patron de total et exxon ne m'aurai pas surpris. mais de la bouche d'un citoyen cela me laisse perplexe quant à la capacité de comprendre à qui sert le bouclage de "gueule" et l'opposition des président comme chavez et hugo morales.
                ....marrant ....
                Si tu ne le sait pas la famille est liée aux compagnies pétrolières et nage dans le petrole pour qu'elle lui souhaite du mal.
                Chavez n'a aucun poids et il peut continuer à s'exiter et crasher sur les états unis et lui vendre son pétrole au même temps.
                La diplomatie chez certains, est intimement lié aux prix du pétrole, c cette hypocrésie que je dénonce. tiens, moi ca me manque les sorties de bouteflika qui se font rares, meme beaucoup trop

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                • #9
                  Apparemment; il a réparé la panne, le pétrole est à 48 $
                  Oui mais au prix d'une réduction de la quantité exportée.
                  Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                  • #10
                    Envoyé par mahjoub
                    Ce qui nous importe est sa position vis à vis de notre integrité territoriale
                    Et bien réjouis toi et dors tranquille, ton "intégrité" territoriale est soutenue par un "grand" pays comme Israel, auquel ton roi n'est qu'un fidèle serviteur.

                    Donc tu peux continuer à dénigrer à ta guise le seul dirigent au monde qui a osé expulser l'ambassadeur sioniste en solidarité avec le peuple palestinien, un geste que meme leur freres de sang n'ont pas eu la grandeur de le faire.

                    Ton makhzen, est le régime le plus perfide du monde arabe.

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                    • #11
                      Ton makhzen, est le régime le plus perfide du monde arabe.
                      Tant Mieux et ....

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                      • #12
                        Envoyé par manotoluik
                        Tant Mieux et ....
                        Ben oui, je sais qu'on t'a appris à ne t'aligner qu'avec le plus fort et à écraser le faible.

                        Donc tu pourra continuer à dénigrer le Venezula et à vénérer Israel.

                        Réaction typiquement lache et makhzenienne.

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                        • #13
                          mahjoub

                          Ce qui nous importe est sa position vis à vis de notre integrité territoriale
                          je vois pas en quoi chavez serait une menace pour notre intégrité national. si tu as des précisions, merci de me les faire lire.

                          chavez est l'incarnation du refus de la soumissions aux occidentaux. c'est l'un des seuls à avoir viré total et exxon pour que ce soit son peuple qui bénéficie du pétrole et non des multinational gagnant 40 milliard par ans et qui paye le peuple une bouché de pain si ce n'est des miettes.
                          juste pour cela, il mérite un grand respect a l'inverse de cet hypocrite de mobarak qui vend le gaz 30 cts aux sioniste et 2euro aux palestiniens!!
                          chavez est en bon terme avec les pays arabes qui refuse la soumissions, d'ailleur il y'a même eu des manifestation de musulman vénézuelien contre l'attaque israelienne alors que dans des pays arabes elles ont été réprimé.
                          chavez est plus arabe que les dirigeants arabes!

                          Commentaire


                          • #14
                            Ben oui, je sais qu'on t'a appris à ne t'aligner qu'avec le plus fort et à écraser le faible.

                            Donc tu pourra continuer à dénigrer le Venezula et à vénérer Israel.

                            Réaction typiquement lache et makhzenienne.
                            Vive jalalte Al Malik M6 et Qu'il Creve ce chavez le petit malin qui a fait Piégé les naifs ..... en voulant rendre la monnaie aux Ricains ... y'en a qui l'ont pris pour une solidarité arabe ... Gallik

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                            • #15
                              les amerindiens sont parmis les peuples qui ont le plus soufferts pour leur liberté , independances , les chavez ,l'amerique latine en a produit bcp , et elle en produira ,
                              les arabes sont encore fi jalalet el malik , soit des siecles de retard sur le cour de l'histoire , quand je pense que les anglais vomissent leur monarchie qui a fait de l'angletaire l'empire sur lequel le soleil ne se couche jamais ,y'en a qui baisent la main aux monarques des mouches et des chevres .
                              la chine en 50années de republique communiste a fait monter les chinois aux etoiles ;et fait d'eux les leaders du monde , en 4000 milles ans leur monarchies ont produit de magnifiques palais , des splendeurs de pierre ,et des horreurs humaines, les occidentaux preferent evidement la chine des guerres civiles , des rois vassaux , des ports commerciaux .. lire pearl buck et han suyin vous decouvrirez comment on passe d'une monarchie de 4000 ans à une republique de 50 ans .
                              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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