Mustapha Ramid en Iran, le PJD dans le collimateur
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) se retrouve une nouvelle fois dans le collimateur du pouvoir et ce, suite à une visite d'une délégation parlementaire de ce parti en Iran, au moment où les relations diplomatiques entre Rabat et Téhéran traversent une zone de turbulences.
Le PJD a encore une fois provoqué l'ire du pouvoir suite à une visite controversée en Iran d’un groupe parlementaire du parti conduit par Mustapha Ramid, une visite qui intervient au moment où les relations diplomatiques entre le Maroc et le pays de Mahmoud Ahmadinejad connaissent une crise.
En effet, la semaine passée, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération avait convoqué Vahid Ahmadi, ambassadeur de la République Islamique d'Iran à Rabat, pour lui exprimer le vif étonnement du gouvernement marocain de la convocation singulière, le vendredi 20 février, par le ministère iranien des Affaires étrangères, du Chargé d'Affaires du Royaume du Maroc à Téhéran.
Taieb Fassi Fihri avait également exprimé au diplomate iranien son fort rejet de certaines expressions inopportunes contenues dans le communiqué publié à cet égard par l'agence officielle iranienne (IRNA).
Pour rappel, tout est parti d'une déclaration de certains milieux iraniens jugée par Rabat comme étant attentatoire à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume de Bahreïn. Suite à ces “incidents”, le Maroc avait rappelé, pour consultation, son chargé d'affaires à Téhéran.
La loyauté du PJD mise en doute
Cette visite du groupe parlementaire du PJD en Iran a soulevé des critiques acerbes, certaines étant allées jusqu’à mettre en doute la loyauté de ce parti, à commencer par ce titre sans équivoque du journal Annahar Al Maghrebia dans son édition d’hier: “Le PJD entre la loyauté à la nation et la loyauté à Iran”.
La même position a été prise par le journaliste Naïm Kamal, dans un article publié hier par le quotidien francophone Aujourd’hui le Maroc. Ce dernier a, en effet, qualifié la visite du groupe parlementaire du PJD d'inopportune ” et de “légèreté incommensurable”.
“En faisant ce voyage, Mustapha Ramid et ses amis pouvaient-ils ignorer qu’un tel déplacement n’avait de chances d’être interprété que comme une provocation ou pire encore comme un soutien aux velléités expansionnistes de Téhéran dans le Golfe arabique notamment en direction du Koweït, des Emirats Arabes Unis et du Bahreïn ? Si tel est le cas, leur attitude serait d’une légèreté incommensurable.”
Naïm Kamal, dans Aujourd'hui Le Maroc.
Et Naïm Kamal de poursuivre: “en son temps, Allal El Fassi, l’un des principaux fondateurs du mouvement national et leader historique de l’Istiqlal, avait posé les limites de toute diplomatie parallèle : ne jamais se retrouver en situation qui pourrait paraître équivoque pour l’intérêt de son État au profit d’un État tiers ni critiquer son pays à partir de l’étranger”.
La réaction du PJD à de telles diatribes a été on ne peut plus claire: le groupe de parlementaires du PJD (composé de Mustapha Ramid, Bassima Hakaoui, Abdelkader Amara et Mustapha Ibrahimi), n’a pas effectué une visite en Iran suite à une invitation du gouvernement de ce pays, mais “les membres du groupe se sont rendus en Iran dans le cadre d'un congrès islamique en vue de soutenir Gaza”, a expliqué Lahcen Daoudi membre du secrétariat général du PJD.
“Ils disent n’importe quoi. Ils veulent créer un problème ex-nihilo pour nuire à l’image du parti avant les élections communales de juin prochain”.
Lahcen Daoudi, membre du PJD.
Auteur : T.M.
le journal assabah affirme que cete delegation du PJD n'ont pas recu l'accuile ni attention, au contraire les iraniens ont leur manquer du respect a eux et leur pays "le maroc" cette delegation a juste passer un sejours de tourisme et d'autres chose,,
la ya3lamoha illa allah wa Yassine Mansouri
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) se retrouve une nouvelle fois dans le collimateur du pouvoir et ce, suite à une visite d'une délégation parlementaire de ce parti en Iran, au moment où les relations diplomatiques entre Rabat et Téhéran traversent une zone de turbulences.
Le PJD a encore une fois provoqué l'ire du pouvoir suite à une visite controversée en Iran d’un groupe parlementaire du parti conduit par Mustapha Ramid, une visite qui intervient au moment où les relations diplomatiques entre le Maroc et le pays de Mahmoud Ahmadinejad connaissent une crise.
En effet, la semaine passée, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération avait convoqué Vahid Ahmadi, ambassadeur de la République Islamique d'Iran à Rabat, pour lui exprimer le vif étonnement du gouvernement marocain de la convocation singulière, le vendredi 20 février, par le ministère iranien des Affaires étrangères, du Chargé d'Affaires du Royaume du Maroc à Téhéran.
Taieb Fassi Fihri avait également exprimé au diplomate iranien son fort rejet de certaines expressions inopportunes contenues dans le communiqué publié à cet égard par l'agence officielle iranienne (IRNA).
Pour rappel, tout est parti d'une déclaration de certains milieux iraniens jugée par Rabat comme étant attentatoire à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume de Bahreïn. Suite à ces “incidents”, le Maroc avait rappelé, pour consultation, son chargé d'affaires à Téhéran.
La loyauté du PJD mise en doute
Cette visite du groupe parlementaire du PJD en Iran a soulevé des critiques acerbes, certaines étant allées jusqu’à mettre en doute la loyauté de ce parti, à commencer par ce titre sans équivoque du journal Annahar Al Maghrebia dans son édition d’hier: “Le PJD entre la loyauté à la nation et la loyauté à Iran”.
La même position a été prise par le journaliste Naïm Kamal, dans un article publié hier par le quotidien francophone Aujourd’hui le Maroc. Ce dernier a, en effet, qualifié la visite du groupe parlementaire du PJD d'inopportune ” et de “légèreté incommensurable”.
“En faisant ce voyage, Mustapha Ramid et ses amis pouvaient-ils ignorer qu’un tel déplacement n’avait de chances d’être interprété que comme une provocation ou pire encore comme un soutien aux velléités expansionnistes de Téhéran dans le Golfe arabique notamment en direction du Koweït, des Emirats Arabes Unis et du Bahreïn ? Si tel est le cas, leur attitude serait d’une légèreté incommensurable.”
Naïm Kamal, dans Aujourd'hui Le Maroc.
Et Naïm Kamal de poursuivre: “en son temps, Allal El Fassi, l’un des principaux fondateurs du mouvement national et leader historique de l’Istiqlal, avait posé les limites de toute diplomatie parallèle : ne jamais se retrouver en situation qui pourrait paraître équivoque pour l’intérêt de son État au profit d’un État tiers ni critiquer son pays à partir de l’étranger”.
La réaction du PJD à de telles diatribes a été on ne peut plus claire: le groupe de parlementaires du PJD (composé de Mustapha Ramid, Bassima Hakaoui, Abdelkader Amara et Mustapha Ibrahimi), n’a pas effectué une visite en Iran suite à une invitation du gouvernement de ce pays, mais “les membres du groupe se sont rendus en Iran dans le cadre d'un congrès islamique en vue de soutenir Gaza”, a expliqué Lahcen Daoudi membre du secrétariat général du PJD.
“Ils disent n’importe quoi. Ils veulent créer un problème ex-nihilo pour nuire à l’image du parti avant les élections communales de juin prochain”.
Lahcen Daoudi, membre du PJD.
Auteur : T.M.
le journal assabah affirme que cete delegation du PJD n'ont pas recu l'accuile ni attention, au contraire les iraniens ont leur manquer du respect a eux et leur pays "le maroc" cette delegation a juste passer un sejours de tourisme et d'autres chose,,
la ya3lamoha illa allah wa Yassine Mansouri
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