Réchauffement, le bassin méditerranéen sera le plus affecté : C’est la conclusion d'une étude internationale publiée jeudi aux Etats-Unis, et le travaille de 16 instituts de recherche en Europe "l'impact sur l'environnement et les populations du réchauffement climatique en Europe occidentale d'ici à 2080". Les conséquences seront des sécheresses, des incendies de forêt, un déplacement des variétés traditionnelles d'arbres vers le nord et la perte de terres agricoles.....
http://www.swissinfo.org/sfr/swissinfo.html?siteSect=143&sid=6197210&cKey=11304 63981000
WASHINGTON - Le bassin méditerranéen et les régions alpines seront les zones les plus affectées, sur le continent européen, par un réchauffement climatique au 21e siècle. Telle est la conclusion d'une étude internationale publiée jeudi aux Etats-Unis.
Ce rapport, fruit du travail de 16 instituts de recherche en Europe, paru dans la revue américaine Science datée du 28 octobre, est le modèle informatique le plus détaillé à ce jour de l'impact sur l'environnement et les populations du réchauffement climatique en Europe occidentale d'ici à 2080.
"De toutes les régions européennes, le bassin méditerranéen paraît être le plus vulnérable à un réchauffement global du climat", alors que la montée des températures et la diminution des précipitations entraîneront des pénuries d'eau, indiquent les auteurs de ce document. "Les conséquences seront des sécheresses, des incendies de forêt, un déplacement des variétés traditionnelles d'arbres vers le nord et la perte de terres agricoles", ajoutent-ils.
Selon leur scénario, de 14 à 38% de la population de la Méditerranée vivra dans des zones où il y aura des pénuries d'eau. "Ces pénuries seront probablement aggravées dans cette région par l'irrigation et le tourisme", relève l'étude. Le réchauffement du climat va également modifier l'enneigement dans les Alpes.
Il neigera en hiver le plus souvent à partir de 1500 à 1700 mètres dans les prochaines décennies contre environ 1300 mètres aujourd'hui. Dans les Alpes suisses, les surperficies skiables devraient ainsi être réduites de 85% actuellement à 63%, estiment ces chercheurs.
L'étude, qui portent sur 15 pays de l'Union européenne ainsi que sur la Suisse et la Norvège prévoit une hausse des températures moyennes de 2,1 à 4,4 degrés celsius d'ici à 2080.
Ce rapport, fruit du travail de 16 instituts de recherche en Europe, paru dans la revue américaine Science datée du 28 octobre, est le modèle informatique le plus détaillé à ce jour de l'impact sur l'environnement et les populations du réchauffement climatique en Europe occidentale d'ici à 2080.
"De toutes les régions européennes, le bassin méditerranéen paraît être le plus vulnérable à un réchauffement global du climat", alors que la montée des températures et la diminution des précipitations entraîneront des pénuries d'eau, indiquent les auteurs de ce document. "Les conséquences seront des sécheresses, des incendies de forêt, un déplacement des variétés traditionnelles d'arbres vers le nord et la perte de terres agricoles", ajoutent-ils.
Selon leur scénario, de 14 à 38% de la population de la Méditerranée vivra dans des zones où il y aura des pénuries d'eau. "Ces pénuries seront probablement aggravées dans cette région par l'irrigation et le tourisme", relève l'étude. Le réchauffement du climat va également modifier l'enneigement dans les Alpes.
Il neigera en hiver le plus souvent à partir de 1500 à 1700 mètres dans les prochaines décennies contre environ 1300 mètres aujourd'hui. Dans les Alpes suisses, les surperficies skiables devraient ainsi être réduites de 85% actuellement à 63%, estiment ces chercheurs.
L'étude, qui portent sur 15 pays de l'Union européenne ainsi que sur la Suisse et la Norvège prévoit une hausse des températures moyennes de 2,1 à 4,4 degrés celsius d'ici à 2080.
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