Recettes pétrolières durant les deux premiers mois de 2009
L’Algérie engrange 6,7 milliards de dollars
La baisse des cours du pétrole n’affectera pas les projets d’investissement de 28 milliards de dollars que Sonatrach compte réaliser et ne réduira pas à néant les recettes du pays qui devraient quand même atteindre entre 30 et 40 milliards de dollars.
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, l’a assuré hier au forum du quotidien El Moudjahid, en précisant que, pour les deux premiers mois de l’année, l’Algérie a déjà engrangé 6,7 milliards de dollars, et ce en dépit des «problèmes d’exportations dus aux perturbations climatiques».
M. Khelil a indiqué que, sur cette base, on pourrait atteindre les 40 milliards de dollars à la fin de cette année. Il a estimé que le niveau actuel des cours du pétrole se situe dans la moyenne des années 2001 à 2007, à savoir entre 40 et 50 dollars le baril puisque le prix du Sahara Blend, qui représente le brent algérien, est environ de 47 dollars. En dépit de la baisse des cours par rapport à la moyenne de l’année dernière,
M. Khelil a assuré que «les projets de Sonatrach seront réalisés à temps car nous avons les moyens financiers pour cela». Il a notamment cité dans ce cadre les projets de raffinerie de Skikda et de Tiaret et ceux de pétrochimie et de gazoducs, en précisant que, pour l’année 2009, la compagnie nationale des hydrocarbures fera en 2009 un investissement de 11 milliards de dollars.
Le ministre a saisi l’occasion du forum pour faire le bilan du secteur pour l’année 2008 marquée par la réalisation de 19 découvertes de pétrole et de gaz, une production d’hydrocarbures de 173 millions de tonnes équivalent pétrole et un investissement de plus 12 milliards de dollars.
Il a également évoqué les perspectives à moyen terme en citant, notamment, l’augmentation à l’horizon 2013 de 50 % des exportations de gaz, actuellement évalué à 65 milliards de mètres cubes par an.
Sur le plan de la coopération avec l’Union européenne, le ministre a laissé entendre que les discussions autour de la conclusion d’un accord stratégique sur l’énergie rencontrent certains problèmes. «Si nous devons signer un accord stratégique avec l’UE, il faudra savoir s’il sera appliqué par tous ses membres», ce qui n’est pas sûr, car, selon lui, «tous les pays européens veulent signer chacun un accord stratégique», d’où la nécessité pour l’UE de «traiter ce problème majeur de coordination car il y va de la crédibilité» des discussions, a estimé l’invité du forum. Par ailleurs, s’agissant du conflit entre Sonatrach et la compagnie espagnole Gas Natural, le ministre a affirmé que le fait que cette dernière ait obtenu gain de cause auprès de la justice de son pays ne signifie en rien que le problème est tranché en sa faveur. «Nous insistons sur notre droit de revoir les prix du gaz sur la base des clauses des contrats», a indiqué M. Khelil, en ajoutant que c’est à l’arbitrage de trancher.
Le Jeune Indépendant
L’Algérie engrange 6,7 milliards de dollars
La baisse des cours du pétrole n’affectera pas les projets d’investissement de 28 milliards de dollars que Sonatrach compte réaliser et ne réduira pas à néant les recettes du pays qui devraient quand même atteindre entre 30 et 40 milliards de dollars.
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, l’a assuré hier au forum du quotidien El Moudjahid, en précisant que, pour les deux premiers mois de l’année, l’Algérie a déjà engrangé 6,7 milliards de dollars, et ce en dépit des «problèmes d’exportations dus aux perturbations climatiques».
M. Khelil a indiqué que, sur cette base, on pourrait atteindre les 40 milliards de dollars à la fin de cette année. Il a estimé que le niveau actuel des cours du pétrole se situe dans la moyenne des années 2001 à 2007, à savoir entre 40 et 50 dollars le baril puisque le prix du Sahara Blend, qui représente le brent algérien, est environ de 47 dollars. En dépit de la baisse des cours par rapport à la moyenne de l’année dernière,
M. Khelil a assuré que «les projets de Sonatrach seront réalisés à temps car nous avons les moyens financiers pour cela». Il a notamment cité dans ce cadre les projets de raffinerie de Skikda et de Tiaret et ceux de pétrochimie et de gazoducs, en précisant que, pour l’année 2009, la compagnie nationale des hydrocarbures fera en 2009 un investissement de 11 milliards de dollars.
Le ministre a saisi l’occasion du forum pour faire le bilan du secteur pour l’année 2008 marquée par la réalisation de 19 découvertes de pétrole et de gaz, une production d’hydrocarbures de 173 millions de tonnes équivalent pétrole et un investissement de plus 12 milliards de dollars.
Il a également évoqué les perspectives à moyen terme en citant, notamment, l’augmentation à l’horizon 2013 de 50 % des exportations de gaz, actuellement évalué à 65 milliards de mètres cubes par an.
Sur le plan de la coopération avec l’Union européenne, le ministre a laissé entendre que les discussions autour de la conclusion d’un accord stratégique sur l’énergie rencontrent certains problèmes. «Si nous devons signer un accord stratégique avec l’UE, il faudra savoir s’il sera appliqué par tous ses membres», ce qui n’est pas sûr, car, selon lui, «tous les pays européens veulent signer chacun un accord stratégique», d’où la nécessité pour l’UE de «traiter ce problème majeur de coordination car il y va de la crédibilité» des discussions, a estimé l’invité du forum. Par ailleurs, s’agissant du conflit entre Sonatrach et la compagnie espagnole Gas Natural, le ministre a affirmé que le fait que cette dernière ait obtenu gain de cause auprès de la justice de son pays ne signifie en rien que le problème est tranché en sa faveur. «Nous insistons sur notre droit de revoir les prix du gaz sur la base des clauses des contrats», a indiqué M. Khelil, en ajoutant que c’est à l’arbitrage de trancher.
Le Jeune Indépendant
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