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Al Qaïda reste un danger pour l'Occident

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  • Al Qaïda reste un danger pour l'Occident

    Bien qu'affaibli par des revers militaires et idéologiques, Al Qaïda reste animé d'une volonté intacte d'épuiser l'Occident dans une guerre globale, notamment en Asie, estiment les experts.

    Certes, les mesures de sécurité prises depuis les attentats du 11 septembre 2001 ont réduit la capacité du mouvement à frapper au coeur de l'Occident et la guerre de l'ombre mené contre lui a clairsemé ses rangs.

    Aussi, le danger représenté par la mouvance d'Oussama ben Laden est-il naturellement absent de l'ordre du jour du "sommet mondial" prévu le 2 avril à Londres dans le cadre du G-20, qui sera dominé par la crise financière.

    Mais le spectre de celui qui se présente comme l'"adversaire patient et acharné" de l'Occident, planera à coup sûr lors de la conférence de l'Onu sur l'Afghanistan qui se réunira deux jours plus tôt à La Haye.

    Dans cette région, où la nouvelle administration de Barack Obama compte dépêcher 17.000 militaires américains de plus, Al Qaïda reste une menace sérieuse, même si elle est indirecte.

    La mouvance djihadiste est en effet bien implantée dans les zones tribales pakistanaises, où l'on pense Ben Laden et son bras droit Aymane al Zaouahri sont réfugiés.

    "UN PIÈGE DÈS LE DÉPART"

    A partir de ce fief, Al Qaïda a tissé des liens étroits avec des groupes semi-autonomes mais idéologiquement proches d'Asie, du Moyen-Orient et d'Afrique qui ont frappé à Bombay ou Lahore après l'avoir fait à Madrid, Londres ou Alger.

    Mais, par dessus tout, l'engagement américain accru offre à Ben Laden une occasion en or pour entraîner l'Occident dans un bourbier coûteux susceptible de déstabiliser le Pakistan voisin.

    "S'ils se retirent de la guerre, c'est la défaite militaire et s'ils la poursuivent, ils se noient dans la crise économique", exultait par avance Ben Laden dans un message diffusé le mois dernier.

    Selon Gilles Dorronsoro, analyste au Carnegie Endowment for International Peace de Washington, l'exploitation par Ben Laden de l'insurrection des taliban pachtounes est habile.

    "C'était un piège dès le départ. Plus il y a de combats en Afghanistan, plus ça fait le jeu d'Al Qaïda.

    "C'est le principal succès stratégique d'Al Qaïda : nous faire combattre les Pachtounes au lieu de se concentrer ce qui compte, à savoir où se trouvent Ben Laden et les réseaux d'Al Qaïda."

    "Al Qaïda est peut-être affaibli mondialement, mais il semble consolider sa position en Asie du Sud, où il poursuit très clairement une politique dangereuse de subversion au Pakistan", convient Bruce Hoffman, enseignant à l'université Georgetown de Washington.

    "SÛRS DE LEUR CAUSE"

    Les tueries aveugles de civils en Irak et l'absence de vision politique raisonnable avaient pourtant affaibli la crédibilité et la capacité de recrutement d'Al Qaïda dans le monde musulman, relève Mourad Dhina, un islamiste algérien en vue.

    Maha Azzam, du cercle d'études britannique Chatham House, juge que "l'idée qu'Al Qaïda allait devenir une force considérable susceptible de galvaniser des milliers et des milliers de partisans a fait long feu".

    Mais l'absence de soutien populaire ne semble pas le souci d'Al Qaïda, estiment d'autres experts, car le noyau dur de ses dirigeants est sûr de leur cause et constate que des crises comme celle de Gaza regonflent le moral des djihadistes partout dans le monde.

    Pour Maajid Nawaz, ancien islamiste britannique, Ben Laden "jouit et continuera à jouir d'une forme de statut mythique" parmi les musulmans à travers le monde, bien que sa tactique de s'en prendre aux civils soit "moins populaire désormais".

    Le dissident saoudien Saad al Fagih estime pour sa part qu'il serait imprudent de penser que la menace d'Al Qaïda a diminué, simplement parce que l'organisation n'a pas frappé en Amérique depuis 2001.

    Pour lui, la politique déséquilibrée de l'Occident envers les musulmans a contribué à renforcer Al Qaïda, qui dispose de réserves. "Quand ils perdent un groupe de gens, d'autres sont prêts à prendre la relève", assure-t-il.

    source : Reuters

  • #2
    Moha

    Al Qaïda reste un danger pour l'Occident
    Ah oui?? et pour l'orient alors?? on s'en fou de l'orient?? quels hypocrites ces dirigeants occidentaux, quand ces criminels tuaient des centaines de milliers d'algériens sur le bord des routes durant "l'épopée" du terrorisme, tout le monde se taisait, et ils s'en fichaient du terrorisme, mais depuis qu'il les a touché en 2001, suivis de londres et madrid, alors ils se sont mis daccord pour l'éradiquer, mais ils ont tenus à ne l'éradiquer qu'en occident, ou plutôt que dans leur occident, c'est à dire eux!!! Ils sont stupides......

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