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La course au dessalement de l'eau de mer est lancée

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  • La course au dessalement de l'eau de mer est lancée

    L'Algérie a franchi un grand pas ces dernières années en matière de dessalement de l'eau de mer", rapporte le quotidien La Tribune. Face à la raréfaction des ressources en eau conventionnelles et la pénurie qui se fait sentir, il existe deux procédés de production : le traitement des eaux usées et le dessalement de l'eau de mer. Les responsables algériens ont tranché. Les eaux usées recyclées serviront à l'agriculture et à l'industrie, et l'eau de mer aux besoins domestiques, "des besoins de plus en plus importants en raison, notamment, de la croissance démographique".

    L'Algérie va mettre les bouchées doubles et prévoit de créer 13 stations de dessalement tout le long de ses zones côtières. Elle pourrait ainsi se classer derrière l'Arabie Saoudite, en tête avec 24 % de la capacité mondiale, les Emirats arabes unis et les Etats-Unis. "Dans les années à venir, la plus forte croissance viendra des bords de la Méditerranée", prévoit le quotidien. Outre l'Algérie, Israël et la Libye comptent doubler leur capacité d'ici 2015. Mais l'eau dessalée a un coût, car le procédé qui permet de transformer l'eau de mer est très gourmand en énergie. Le gouvernement s'est engagé à maintenir les prix. Mais jusqu'à quand ?, se demande La Tribune.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    L'Algérie a franchi un grand pas ces dernières années en matière de dessalement de l'eau de mer"
    c'est une eau qui est gourmande en énergie, donc une eau chère, c'est pourquoi la gestion et la distribution devront être rigoureuses
    Mr NOUBAT

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    • #3

      Photo : S. Zoheir
      Par Samira Imadalou

      «Nous avons fait en quatre ans ce que les Espagnols ont fait en trente ans.» Cette déclaration, émanant d’un représentant d’Algerian Energy Company (AEC), montre que l’Algérie a franchi de grands pas ces dernières années en matière de dessalement de l’eau de mer. Une procédure considérée comme la solution idoine face à la raréfaction des ressources en eau conventionnelles.

      En effet, devant la pénurie d’eau douce liée souvent au gaspillage moderne comme au réchauffement climatique, deux procédés de production d’eau potable sont entrés en compétition : le traitement des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer. Si l’Algérie a opté pour le traitement des eaux usées pour l’irrigation des terres agricoles, elle a choisi de recourir au dessalement de l’eau de mer pour les besoins domestiques. Des besoins de plus en plus importants en raison, notamment, de la croissance démographique. En optant pour le dessalement de l’eau de mer, l’Algérie a donc pris le même chemin que ses voisins de la Méditerranée et des pays du Golfe qui ont investi dans ce domaine les dernières décennies. En effet, le dessalement de l’eau de mer a connu un essor très rapide à travers le monde. Plus de 1 500 unités ont été installées à travers le monde, et le marché est en expansion. L’Algérie a entamé cette course par le biais de Sonatrach et de Sonelgaz qui se sont fortement impliquées dans ces projets à travers la société AEC.

      En faisant appel à des partenaires étrangers, qui ont acquis une grande expérience dans ce domaine, l’AEC prévoit de construire au total plus de 13 stations de dessalement de l’eau mer tout le long des régions côtières, des stations auxquelles s’ajouteront de petites unités d’une capacité de 5 000 m3/jour, et qui seront réalisées par l’Algérienne des eaux (ADE).

      L’Algérie pourrait même être appelée à se classer derrière l’Arabie saoudite, qui arrive, aujourd’hui, en tête avec 24% de la capacité mondiale, les Emirats arabes et les Etats-Unis, selon des rapports internationaux. Pour les années à venir, la plus forte croissance viendra des bords de la Méditerranée ! En plus de l’Algérie, Israël et la Libye veulent également doubler leur capacité d’ici à 2015. Pour notre pays, l’objectif des autorités à travers la multiplication de ces stations de dessalement de l’eau de mer est d’atteindre plus de 2 millions de litres d’eau supplémentaires par jour, soit 825 millions de m3/an. Cette quantité représentera, faut-il le noter, près du tiers des capacités de retenue des barrages qui existaient jusqu’en 2000. Elle sera destinée uniquement à l’usage domestique. Pourquoi domestique ? Parce que l’eau dessalée est coûteuse et ne peut être destinée à l’industrie. Le procédé qui permet de transformer l’eau de mer en eau douce est très gourmand en énergie. Mais pour le consommateur, le gouvernement s’est engagé à assurer le même prix appliqué pour les barrages en subventionnant la partie supplémentaire. Mais jusqu’à quand ? Sonelgaz réclame, elle, une augmentation des tarifs de l’énergie. Si le coût du mètre cube d’eau dessalée avoisine aujourd’hui les 48 DA (contre 29 DA pour l’eau
      provenant des barrages),
      il risque d’augmenter à moyen terme. Même le ministre des Ressources en eau, Abdlemalek Sellal, l’a souligné dans l’une de ses sorties médiatiques : «Si plus tard le prix de l’énergie vient à augmenter d’une manière assez
      conséquente, il y aura une petite augmentation.» C’est à ce niveau que le problème pourrait se poser.
      S. I.
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        pourquoi cette peine semblable aux peines d'israel lorsque Dieu les fait remarquer que le fait de manger est garantie par Lui . c'est gratuit. il suffit remarqua t'Il ayez la peine de mettre la graine sous terre et a Moi le reste
        pourquoi tout cette peine d'aller trancher les mers alors qu'ils suffit de prier Dieu et vous aurez une eau equilibrer en sel minereaux. vous n'avez pas remarquez qu'a travers un orage le ciel deviendra orange preuve que l'oxude d'azote venait de se former en haut du ciel.
        si Dieu coupera les orages allez cdourraez comme des chakynes entrain de chercher les nitrates
        dorenavant pas de prières pas d'orage voila la reponse a ceux qui veulent savoir si les anges mangent ou pas?

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        • #5
          Cette déclaration, émanant d’un représentant d’Algerian Energy Company (AEC),
          «Nous avons fait en quatre ans ce que les Espagnols ont fait en trente ans.»

          il faut être prudent dans ces déclarations, les Espagnoles sont devenus experts dans cette technologie alors que les Algériens ne font qu'acheter des unités de production "clé en main" dont l'entretien et la maintenance se fera en coopération avec des étrangers en attendant la relève.
          Mr NOUBAT

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