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Un réseau de trafiquants de bébés destinés à l’étranger a été démantelé, au courant de cette semaine, par les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger. A sa tête, un médecin généraliste qui pratiquait des avortements illégaux et des accouchements sur des mères célibataires.
Le médecin qui disposait d’un cabinet privé se livrait à ce trafic avec une nourrice et un cabinet notarial. Il profitait de la détresse de ces mères célibataires pour commettre son forfait. Une fois persuadées de garder leur bébé, ces femmes étaient assistées pour accoucher dans une structure de santé publique ou privée, en toute discrétion.
En contrepartie, elles devaient céder leur futur enfant à ce médecin, en signant un document d’adoption (une kafala) chez le notaire qui faisait partie de ce réseau. Le médecin réalisait aussi dans son cabinet des accouchements. Du matériel de gynécologie a d’ailleurs été découvert lors de la perquisition qui a été faite dans son cabinet par les éléments de la brigade de recherche, d’investigation et d’intervention du service de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger.
Des dossiers médicaux de femmes qui avaient consulté chez lui ont été aussi récupérés. Quant à la nourrice, elle s’occupait de la garde des nouveau-nés jusqu’à leur adoption par une famille qui n’a pas eu la chance d’avoir des enfants. Ces familles résident souvent à l’étranger et les bébés qui leur sont vendus valent des milliers d’euros. Les bébés sont aussi adoptés par des familles algériennes. Une autre femme est aussi impliquée dans ce réseau dont le rôle consistait à l’accompagnement des mères célibataires pendant leur grossesse et après l’accouchement.
Le médecin constituait même des dossiers médicaux pour cacher la grossesse de ces femmes en détresse qui ne voulaient pas s’attirer les foudres de leurs proches, de leur famille et de la société qui demeure intolérante et conservatrice. Les mères célibataires qui n’avaient pas de quoi payer cette illégale prestation de soin, proposaient à ce médecin véreux les bijoux de valeur dont elles disposaient.
Informés sur ce trafic de traite des bébés, les services de sécurité concernés ont ouvert une enquête qui a duré trois mois. Ils ont fini par mettre la main sur ce généraliste qui a déjà eu des antécédents avec la justice pour la pratique illégale de l’avortement, toujours interdit par la loi en Algérie.
Il a donc été arrêté le 22 février dernier et présenté le 2 mars devant le procureur de la République près le tribunal de Hussein-Dey à Alger. Il a été mis sous mandat de dépôt avec la nourrice, le notaire et son fils, et l’autre femme qui assistait les mamans célibataires. La sœur du médecin généraliste qui travaillait avec lui dans son cabinet a été mise sous contrôle judiciaire en attendant la poursuite de l’enquête sur cette affaire.
D’autres personnes seraient impliquées dans ce trafic mais on ne sait rien encore au niveau des services concernés de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya d’Alger. Les enquêteurs vont essayer de déterminer le nombre de bébés victimes de ce réseau, qui n’est que la face visible de l’iceberg du drame vécu par les mères célibataires en Algérie. Un drame qui trouvera d’abord son dénouement dans le changement radical des mentalités.
Par le soir
Le médecin qui disposait d’un cabinet privé se livrait à ce trafic avec une nourrice et un cabinet notarial. Il profitait de la détresse de ces mères célibataires pour commettre son forfait. Une fois persuadées de garder leur bébé, ces femmes étaient assistées pour accoucher dans une structure de santé publique ou privée, en toute discrétion.
En contrepartie, elles devaient céder leur futur enfant à ce médecin, en signant un document d’adoption (une kafala) chez le notaire qui faisait partie de ce réseau. Le médecin réalisait aussi dans son cabinet des accouchements. Du matériel de gynécologie a d’ailleurs été découvert lors de la perquisition qui a été faite dans son cabinet par les éléments de la brigade de recherche, d’investigation et d’intervention du service de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger.
Des dossiers médicaux de femmes qui avaient consulté chez lui ont été aussi récupérés. Quant à la nourrice, elle s’occupait de la garde des nouveau-nés jusqu’à leur adoption par une famille qui n’a pas eu la chance d’avoir des enfants. Ces familles résident souvent à l’étranger et les bébés qui leur sont vendus valent des milliers d’euros. Les bébés sont aussi adoptés par des familles algériennes. Une autre femme est aussi impliquée dans ce réseau dont le rôle consistait à l’accompagnement des mères célibataires pendant leur grossesse et après l’accouchement.
Le médecin constituait même des dossiers médicaux pour cacher la grossesse de ces femmes en détresse qui ne voulaient pas s’attirer les foudres de leurs proches, de leur famille et de la société qui demeure intolérante et conservatrice. Les mères célibataires qui n’avaient pas de quoi payer cette illégale prestation de soin, proposaient à ce médecin véreux les bijoux de valeur dont elles disposaient.
Informés sur ce trafic de traite des bébés, les services de sécurité concernés ont ouvert une enquête qui a duré trois mois. Ils ont fini par mettre la main sur ce généraliste qui a déjà eu des antécédents avec la justice pour la pratique illégale de l’avortement, toujours interdit par la loi en Algérie.
Il a donc été arrêté le 22 février dernier et présenté le 2 mars devant le procureur de la République près le tribunal de Hussein-Dey à Alger. Il a été mis sous mandat de dépôt avec la nourrice, le notaire et son fils, et l’autre femme qui assistait les mamans célibataires. La sœur du médecin généraliste qui travaillait avec lui dans son cabinet a été mise sous contrôle judiciaire en attendant la poursuite de l’enquête sur cette affaire.
D’autres personnes seraient impliquées dans ce trafic mais on ne sait rien encore au niveau des services concernés de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya d’Alger. Les enquêteurs vont essayer de déterminer le nombre de bébés victimes de ce réseau, qui n’est que la face visible de l’iceberg du drame vécu par les mères célibataires en Algérie. Un drame qui trouvera d’abord son dénouement dans le changement radical des mentalités.
Par le soir
qui cedent leurs bébés ...........y'a toujours eu y'aurra toujours!
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