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Explosion de Casablanca: l'hypothèse de l'attentat complètement éccartée...

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  • Explosion de Casablanca: l'hypothèse de l'attentat complètement éccartée...

    Casablanca

    Explosion dans un atelier clandestin! · Fabrique de bijoux au sous-sol d’une salle de jeux

    · Un mort, cinq blessés et de gros dégâts


    · La sécurité publique en danger


    UN réveil explosif! Les habitants de Salmia à Casablanca n’ont pas eu droit à la grasse matinée ce mercredi 11 mars, deuxième jour férié pour fêter la naissance du Prophète. De loin ce quartier situé à la périphérie sud de la capitale économique ressemble plus à une immense forteresse en béton qu’à autre chose.
    Il est 8h30mn lorsqu’une explosion fait trembler les immeubles du boulevard Al Joulan qui constitue la principale -pour ne pas dire l’unique- voie d’accès au Lotissement Salmia, situé à proximité du marché de la ferraille. En quelques minutes, la zone se transforme en un vaste champ de bataille. Des vitres volent en éclats, une banque, une salle de jeux et un cabinet dentaire sont ravagés, des voitures sont détruites. L’on compte aussi des victimes: un mort et plusieurs blessés. Tout de suite, on pense à un attentat au vu des dégâts. D’autant plus qu’un corps humain est complètement déchiqueté. Les rumeurs les plus folles courent. On pensait même à un braquage qui aurait mal tourné et qui visait une agence d’Attijariwafa bank. «L’idée est écartée puisque le coffre-fort est intact et on y a retrouvé près d’un million de DH», selon un haut responsable judiciaire. Ce qui n’a pas empêché la police de saisir les enregistrements des caméras vidéo. Les trois employés de la banque ont eu de la chance. Le directeur de l’agence et quelques collaborateurs ce sont déplacés. Des mines en émoi, stupéfaites, inquiètes… les salariés refusent de faire des déclarations.
    A l’origine de la catastrophe, une bonbonne de gaz, qui aurait explosé dans un atelier clandestin situé en dessous de la salle de jeux.
    Une foule curieuse, apeurée mais avide de détails assiège les lieux. De misérables rubans rouge et blanc parviennent à peine à les contenir. Tout au tour, une trentaine de voitures ont les vitres cassées, les tôles endommagées, les pneus crevés…
    Une Peugeot 309 bleu -pressée comme une orange- est carrément renversée. Elle est juste devant la salle de jeux où s’est produite l’explosion.
    Le voisinage est sous le choc. Le défunt est Hassan Housseini El Maghari, la quarantaine. D’après nos informations, il est «technicien de profession et habite à Hay Mohammadi». C’est ce que révèle sa carte d’identité. Du moins ce qu’il en reste. Miraculeusement, son ami Abderrahman Zerhoun, gérant de la salle de jeux, a échappé à la mort. Il explique qu’il était descendu au sous-sol pour préparer du thé, il en ressort avec des vêtements déchiquetés et des brûlures de 1er et 2e degré, notamment au visage. L’«accident» a eu lieu au moment où il a allumé la petite bonbonne de gaz (5 kg). La fuite de gaz s’est certainement déclenchée dans la nuit. Du coup, «le gaz s’est propagé dans les lieux. Il suffit dans ce cas-là d’une simple étincelle pour…». Et c’est ce qui expliquerait aussi «la violence de la déflagration», selon un sapeur-pompier.
    Pourtant, certains officiers de la police ont l’air sceptique. Durant 28 ans de métiers, «je n’ai jamais vu autant de dégâts causés par une bouteille de gaz», témoigne l’un d’eux. La brigade canine débarque avec deux chiens policiers à 11h10mn. Mission, dénicher d’éventuelles dépouilles et surtout constater s’il y a des traces de poudre ou d’autres produits…
    En fait, un «atelier informel de fabrication de bijoux est installé dans la cave», selon une source de la police judiciaire. Ce qui laisse supposer la présence de produits chimiques, pour le traitement de l’or notamment, ainsi que des bonbonnes de gaz servant aux chalumeaux... Cette piste est d’autant plus plausible que les salles de jeux ne sont plus aussi fréquentées qu’avant. Et vu la superficie du commerce et son emplacement, il était presque insensé de n’en tirer qu’un faible profit. Comment se fait-il que les renseignements généraux n’étaient pas au courant ? Présent en force sur les lieux du drame, un de leurs agents faisait un rapport détaillé aux autres gradés des forces de sécurité. L’Economiste en est témoin.
    Ce fait divers révèle à quel point la sécurité publique est prise à la légère. Autant dire que le danger nous guette même durant les jours… fériés.

  • #2
    Cet article s'addresse à ceux qui ont envoyé des dizaines de messages corroborant l'idée d'un attentat a 8h30 un jour férié, dans la cave d'un immeuble d'une rue d'un quartier populaire.

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    • #3
      Explosion de Casablanca: l'hypothèse de l'attentat complètement éccartée...
      Al Hamdou lillah , Rebbi yesterna w yaatiha lli ma yebghina ....

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      • #4
        la police scientifique a aussi dressé le même constat

        NB: le témoignage du propriétaire du local et instigateur de l'explosion n'a pas suffit, seules les différentes enquêtes menées par la protection civile, la police judiciaire et enfin la police scientifique ont tranché sur l'affaire

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