Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Salah Hamouri : 4 ans de prison jour pour jour

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Salah Hamouri : 4 ans de prison jour pour jour

    Notre ami Salah, étudiant franco-palestinien, emprisonné dans les geôles israéliennes depuis le 13 mars 2005, est en train de gâcher sa jeunesse derrière les barreaux de l’occupant, avec l’accord du gouvernement français, qui le sait parfaitement innocent, mais se garde bien de lever le petit doigt.
    Tandis que Sarkozy, Delanöé et tous les affidés de la politique criminelle israélienne, demandent à cor et à cris la libération du soldat de l’armée d’occupation israélienne, Gilad Shalit, capturé par la résistance palestinienne, le silence est toujours aussi opaque sur le sort de Salah Hamouri, arrêté il y a 4 ans, à l’âge de 19 ans, à un check-point en Cisjordanie, sans le moindre commencement de preuves contre lui.

    Après l’avoir détenu de manière préventive pendant 3 ans, en lui reprochant d’appartenir au FPLP et d’être passé en voiture devant le domicile d’un rabbin extrêmiste avec "des mauvaises intentions", la "justice" israélienne, avec l’accord tacite des autorités françaises, l’a finalement condamné à 7 ans de prison, sans avoir le mondre élément de preuve contre lui. Rien dans l’enquête, les fouilles de son domicile, n’a pu apporter le moindre indice de projet d’attentat ou autre délit.

    Qu’à cela ne tienne, Salah Hamouri s’est fait mettre le marché classique en main : plaider coupable et prendre 7 ans de prison ou bien continuer à nier et voir la peine doublée. Son avocate israélienne, Lea Tsemel, apparemment découragée et fatiguée de faire des aller-retour entre la prison d’Ofer dans les territoires occupés et son domicile, a conseillé à son client et à sa famille de plaider coupable.

    Mais personne n’est dupe, ni Sarko, ni les autres, qui n’avaient qu’un mot à dire pour obtenir sa libération. Mais depuis quand l’injustice les aurait empêchés de dormir, pas plus que le sort des 11 000 autres prisonniers politiques palestiniens, hommes, femmes et enfants, qui sont tous autant d’otages aux mains de l’occupant ?

    Les suppliques de certains pour demander au président français de faire preuve de clémence, n’ont servi à rien. Ces gens-là ne comprennent que le rapport de force. Et nous devons l’imposer.

    Si tous les élus de France, qui s’accordent à déplorer cette injustice, ce deux poids, deux mesures, — car le soldat Shalit, non seulement n’est pas déchu de sa nationalité pour avoir fait partie d’une armée d’occupation, mais célébré et élu citoyen d’honneur de la ville de Paris et affiché sur le fronton de plusieurs mairies— affichaient le portrait de Salah sur leur hotel de ville ?

    Pourquoi les militants du PCF, par exemple, au lieu de solliciter de vains RV auprès de Sarkozy, ne s’emploient-ils pas à faire une vraie campagne publique en faveur de Salah, avec sa photo collée sur les murs des villes où ils ont de l’influence, affichée dans les mairies où la gauche est majoritaire, avec l’inauguration de plaques de rues au nom de Salah Hamouri ?

    Pourquoi, ce comité national de soutien à Salah Hamouri, que nous avions impulsé, a-t-il été rapidement paralysé et contraint de se limiter à des communiqués et des pleurnicheries ?

    CAPJPO-EuroPalestine

  • #2
    étudiant franco-palestinien
    deux poids deux mesures!
    -les ressortissants français ne seraient ils pas tous égaux?
    Mr NOUBAT

    Commentaire


    • #3
      -les ressortissants français ne seraient ils pas tous égaux?
      Ton questionnement me fait penser à un sketch de Coluche où il disait tous les citoyens français sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres !

      Commentaire


      • #4
        Le mépris affiché de Sarkozy pour Salah Hamouri

        dimanche 15 mars 2009 - 07h:42
        Pierre Barbancey - L’Humanité

        Israël . Le Franco-Palestinien est emprisonné depuis quatre ans. Il a été jugé par un tribunal d’occupation donc illégal. Les autorités françaises ne font rien pour lui.

        Il y aura quatre ans demain, jour pour jour, que Salah Hamouri croupit dans les geôles israéliennes. Jeune franco-palestinien qui aura vingt-quatre ans en avril, il a été condamné l’année dernière par la justice d’occupation israélienne, c’est-à-dire un tribunal militaire réuni dans la colonie d’Ofer, en Cisjordanie, à sept ans de prison. En fait, il s’agit surtout d’un délit d’intention puisque le Franco-Palestinien est accusé d’être passé devant le domicile du rabin Yossef Ovadia, chef spirituel du parti religieux Shass, ce qui suffirait à prouver sa participation à une tentative d’assassinat ! De même, l’appartenance au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) n’a jamais été prouvée malgré la convocation d’une vingtaine d’audiences, toutes annulées par faute de témoins ! Faut-il également rappeler qu’un tribunal militaire d’occupation n’a aucune validité légale ?

        La presse française est bien silencieuse

        Selon une procédure habituelle en Israël, le procureur et le juge se mettent d’accord sur une peine et proposent à la défense de plaider coupable dans le cadre d’une telle peine, sinon la sentence pourrait être beaucoup plus grave ! « Cela faisait trois ans que nous étions là-dedans, nous n’avions pas le choix », expliquait Denise Hamouri, la mère française de Salah, à l’Humanité. Léa Tsemel, l’avocate de Salah, qui a défendu des centaines de prisonniers comme lui, précise que les Palestiniens possédant une carte d’identité de Jérusalem sont punis beaucoup plus sévèrement. Par expérience, Tsemel a encouragé son client à plaider coupable, sinon le tribunal militaire aurait pu aggraver la peine, même si les preuves sont absentes du dossier.

        L’Humanité s’enorgueillit d’avoir été le premier média à alerter l’opinion publique sur l’emprisonnement de notre compatriote. Malheureusement, hormis un article dans le Monde, un autre dans Libération et une interview de la mère de Salah sur Radio France Internationale (RFI), la presse française est bien silencieuse. Un silence d’autant plus assourdissant que journaux et chaînes de télévision ne manquent jamais l’occasion de reparler du soldat franco-israélien Gilad Shalit, capturé en 2006 par la résistance palestinienne. Silence encore plus assourdissant lorsqu’on pense à la façon dont ces mêmes médias viennent de s’emparer de l’affaire Florence Cassez du nom de cette Française, condamnée au Mexique, accusée de complicité d’enlèvements.

        Les autorités françaises,

        Nicolas Sarkozy en tête, ont le même comportement, malgré l’intervention de plusieurs députés, dont Jean-Jacques Candelier et Patrick Braouezec.
        Le chef de l’État a reçu la famille Shalit. Avant de s’envoler pour le Mexique, il a également rencontré le père de Florence Cassez. En revanche, il est resté sourd à toute demande d’entrevue formulée par Denise Hamouri, mère française de Salah. Celle-ci était venue à la Fête de l’Humanité, au mois de septembre dernier, et avait ainsi pu s’adresser à plus de 50 000 personnes venues témoigner de leur solidarité. Ce « deux poids deux mesures » du gouvernement français est particulièrement insupportable. D’autant plus lorsque les autorités parlent de « strict respect de l’indépendance de la justice israélienne » (sic), ainsi que l’a écrit le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy suite à une interpellation écrite de Jean-Claude Lefort, député honoraire.

        Rama Yade, secrétaire d’État aux Droits de l’homme, si prolixe en d’autres cas, est tout aussi muette. Quant à Bernard Kouchner, il fait savoir qu’il vaut mieux une diplomatie silencieuse ! Du côté de la Mairie de Paris, Bertrand Delanoë est lui aussi à géométrie variable. Pour Gilad Shalit, mobilisation tous azimuts avec accrochage de portrait. Pour Salah Hamouri, refus de le faire citoyen d’honneur de la Ville de Paris. Déplaire à Israël leur fait donc si peur ?

        Un comité de soutien pour la libération de Salah a été créé (www.salah-hamouri.fr), que vous pouvez rejoindre. La bataille continue pour que notre compatriote, ce combattant de la liberté, retrouve la sienne. Qu’il puisse reprendre ses études et vienne nous voir dès la prochaine Fête de l’Humanité.

        13 mars 2009 - Le web de L’Humanité
        Vous pouvez consulter cet article à : http://www.humanite.fr/2009-03-12_In...-Salah-Hamouri

        Commentaire

        Chargement...
        X