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    Tanger-Med II: Maersk fait marche arrière
    le 12.03.2009 | 13h43

    Coup de théâtre. Le Danois Maersk, via sa filiale APM Terminal, a adressé un courrier à TMSA (Agence spéciale Tanger Méditerranée) une lettre annonçant clairement la volonté du groupe de surseoir à son investissement à Tanger-Med II.


    Tanger-Med II: Maersk fait marche arrière Le géant mondial du transport maritime et des services portuaires s'était engagé, en partenariat avec Akwa Group (10% du capital), à investir dans l'équipement et l'exploitation du quai à containers de Tanger-Med II. Notons au passage que les deux partenaires sont déjà opérationnels sur Tanger-Med I, où ils exploitent en concession 800 mètres linéaires du quai à containers.

    Et si les choses semblent, plus ou moins, sur la bonne voie à Tanger-Med I, l'avenir de Tanger-Med II s'annonce flou. En effet, dans sa lettre adressée aux autorités portuaires, le Danois explique que sa décision puise dans trois raisons essentielles. D'abord, le trafic maritime des conteneurs a baissé de presque 50%. La régression a commencé en 2008 et se poursuit en 2009 sans aucun indice indiquant une reprise à court terme. Ce qui rejoint les déclarations faites par Kim Fejfer, le président du conseil d'administration d'AP Moller-Maersk's, chargé du pôle de gestion des terminaux à containers, sur le site Lloyd's List. «Nous cherchons actuellement à générer immédiatement du cash flow alors que par le passé, nous étions dans une logique d'investissement pour augmenter nos capacités», avait-il déclaré le 6 mars dernier. Et Tanger-Med II fait plutôt partie de la deuxième catégorie, qui ne génère pas une liquidité immédiate. La deuxième raison motivant la correspondance adressée à TMSA est le niveau élevé des redevances de concessions appliquées à Tanger-Med.

    D'ailleurs, selon une source proche du dossier, le responsable du groupe en charge de la zone méditerranéenne a fait le déplacement au Maroc, il y a trois semaines, pour «informer TMSA de la suppression prochaine de 30% des effectifs opérant à Tanger-Medl». Information que nous n'avons pas pu confirmer auprès d'Etienne Rocher, DG d'APM Terminals Tangier. Et enfin, la dernière raison invoquée touche au manque de financement. Najib Cherfaoui, expert en la matière, reconnaît, lui, la baisse du trafic, mais rejette les deux autres raisons avancées par le géant mondial : «Maersk a verrouillé le détroit de Gibraltar avec la concession de Tanger-Med I. Ce qui explique que la suite n'est pas tellement prioritaire pour lui».

    Khalid Tritki
    Source: Le Soir Echos
    Dernière modification par jawzia, 13 mars 2009, 17h41.

  • #2
    aujourd'hui, la crise frappe de plein fouet toutes les activités, et on comprend que le danois Maersk gèle sa participation dans Tanger Med II, mais par la suite, Tanger par sa situation géographique et stratégique, sera incontournable pour le commerce international.
    Mr NOUBAT

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    • #3
      noubat

      surtout que sans la crise, cette activité continuerait à afficher une croissance à deux chiffres. donc le quai n°4 de tanger med II sera probablement retardé (à moins qu'il soit attribué à un autre groupement) mais la capacité du port tanger med à long terme n'est pas fondamentalement remise en cause, et il restera de la place pour beaucoup d'autres projets de nouveau port ou d'extension de complexes existants tellement ce marché est en expansion.

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      • #4
        Tanger par sa situation géographique et stratégique, sera incontournable pour le commerce international.
        Au même titre qu'Algésiras. Les compétences et les alliés en moins.

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        • #5
          Au même titre qu'Algésiras. Les compétences et les alliés en moins
          avec une main d'oeuvre moins chère et plus souple,Tanger sera concurrentiel.
          Mr NOUBAT

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          • #6
            Regarde ce que les espagnols tissent autour d'Algésiras

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            • #7
              Tanger Med II remis en question par APM Terminals


              L'extension du port marocain en eau profondes serait plombé par la crise. S'il est idéalement situé au carrefour de la Méditerranée et de l'Atlantique, ses promoteurs danois craignent pourtant un tassement du trafic conteneurs, sa première source espérée de revenus.



              MAROC. Le projet Tanger Med II annulé ? Différé ? « Le monde a changé et nous sommes en discussion avec les autorités portuaires (TMSA) et le gouvernement marocain. Je ne peux rien dire de plus pour l’instant », a lâché, laconique, le 13 mars 2009, un porte-parole du groupe danois de gestion de terminaux portuaires APM Terminals, depuis la Hague.

              Selon des sources proches du dossier, le conglomérat danois pourrait rendre sa décision publique vers le mois de mai. Le retournement de conjoncture a un impact direct sur le transport maritime conteneurisé, en chute de 20% en janvier.

              Compte tenu de la faiblesse des échanges, notamment Est-Ouest, l’extension du terminal à conteneurs n’est peut être plus d’actualité. D’une manière plus large, on peut se demander si la crise économique ne va pas hypothéquer les projets portuaires privés.





              Pessimiste pour 2009


              Situé à l’ouest du terminal actuel où le groupe danois est présent depuis juillet 2007, le projet Tanger Med II devait compter deux terminaux.

              Le premier a été concédé pour 30 ans au groupement Maersk AS, APM T et Akwa. D’une superficie de 78 ha pour 1600 m de linéaire de quai, il devait entrer en service en 2012 avec une capacité de 3 millions de conteneurs.
              Le second, d’une capacité de 2 millions de conteneurs, a été concédé au singapourien PSA et aux groupes locaux Marsa Maroc et SNI.

              AP Moller, maison mère d’APMT qui vient de publier son rapport annuel, se dit pessimiste quant aux perspectives d’évolution pour 2009 et prévoit des bénéfices en deçà de 2008. AP Moller est propriétaire également de Maesrk Line, premier armateur mondial de lignes maritimes conteneurisées avec 464 navires (dont 235 en propriété) et 14 millions de conteneurs transportés en 2008.






              Vendredi 13 Mars 2009

              Nathalie Bureau du Colombier
              Source : econostrum
              "Agir pour que chaque homme, chaque société, chaque nation puisse vivre, s’affirmer et s’accomplir dans l’échange et le partage, ainsi que dans une égale dignité "

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