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Le Hamas et le Fatah n'ont pas réussi, pour l'heure, à surmonter leurs divergences dans leurs pourparlers de réconciliation, rapportent vendredi des délégués aux discussions qui se déroulent au Caire.
Le Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas, insiste pour que son rival islamiste "se conforme aux" accords déjà conclus avec Israël mais le Hamas refuse de s'engager sur ce point.
Le Mouvement de résistance islamique a proposé de modifier la formulation, en employant le verbe "respecter" au lieu de "se conformer à".
Mais cette proposition ne satisfait ni les Etats-Unis, ni Israël, ni leurs alliés occidentaux, qui réclament que le groupe palestinien reconnaisse les accords passés avec l'Etat juif par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par Mahmoud Abbas.
Le Hamas, vainqueur des élections législatives en 2006, s'est emparé par la force, en juin 2007, de la bande de Gaza aux dépens des forces de l'Autorité palestinienne, qui maintient son contrôle sur la Cisjordanie.
Ni Israël ni les Etats-Unis ne reconnaissent cet état de fait et l'Etat juif a imposé un blocus sur l'enclave côtière.
Le chef des services de renseignement égyptiens Omar Souleimane, médiateur dans les discussions, avait incité jeudi soir les chefs de délégation du Hamas et du Fatah à tenter de surmonter leurs désaccords.
En conséquence, les pourparlers ont repris vendredi, ont indiqué des responsables.
"Nous devons faire le maximum d'efforts pour réussir, car un échec serait désastreux", a déclaré Ashraf Goma, délégué du Fatah.
PRISONNIERS
A Ramallah, en Cisjordanie, Mahmoud Abbas a admis que les négociations "rencontraient des difficultés". "Obtenir la réconciliation nationale exigera des efforts et une authentique volonté", a-t-il dit.
Faouzi Barhoum, le délégué du Hamas, a précisé que les deux parties n'étaient "pas d'accord sur le calendrier de travail du nouveau gouvernement" et qu'il restait "des obstacles à lever pour aboutir à une formule équilibrée".
Le Fatah et le Hamas ont formé un gouvernement d'union en 2007, dont le programme prévoyait de "respecter" les accords passés avec Israël.
Le Hamas, dont la charte fondatrice appelle à la destruction de l'Etat juif, a suggéré qu'il accepterait un Etat palestinien dans les territoires capturés par Israël en 1967 mais rejeté toute reconnaissance formelle.
Le Hamas insiste sur le droit de revendiquer l'ensemble de la Palestine, y compris ce qui constitue aujourd'hui Israël, mais n'a pas exclu d'observer une trêve de 15 à 20 ans.
Un autre obstacle qui a, selon le mouvement islamiste, jeté une ombre sur les travaux des cinq commissions de négociations est l'incarcération de centaines de partisans du Hamas en Cisjordanie, sous la garde des forces de sécurité du Fatah.
Les services de sécurité fidèles à Mahmoud Abbas nient détenir qui que ce soit pour des raisons politiques. Ils n'en ont pas moins annoncé la libération de 45 partisans du Hamas jeudi. Un responsable du Hamas a confirmé 30 libérations mais ajouté que huit autres partisans du mouvement avaient été interpellés jeudi soir.
"Cette question est devenue le plus grand obstacle au succès d'un dialogue", estime Faouzi Barhoum. "Nous ne cèderons jamais sur ce point."
source : Reuters
Le Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas, insiste pour que son rival islamiste "se conforme aux" accords déjà conclus avec Israël mais le Hamas refuse de s'engager sur ce point.
Le Mouvement de résistance islamique a proposé de modifier la formulation, en employant le verbe "respecter" au lieu de "se conformer à".
Mais cette proposition ne satisfait ni les Etats-Unis, ni Israël, ni leurs alliés occidentaux, qui réclament que le groupe palestinien reconnaisse les accords passés avec l'Etat juif par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par Mahmoud Abbas.
Le Hamas, vainqueur des élections législatives en 2006, s'est emparé par la force, en juin 2007, de la bande de Gaza aux dépens des forces de l'Autorité palestinienne, qui maintient son contrôle sur la Cisjordanie.
Ni Israël ni les Etats-Unis ne reconnaissent cet état de fait et l'Etat juif a imposé un blocus sur l'enclave côtière.
Le chef des services de renseignement égyptiens Omar Souleimane, médiateur dans les discussions, avait incité jeudi soir les chefs de délégation du Hamas et du Fatah à tenter de surmonter leurs désaccords.
En conséquence, les pourparlers ont repris vendredi, ont indiqué des responsables.
"Nous devons faire le maximum d'efforts pour réussir, car un échec serait désastreux", a déclaré Ashraf Goma, délégué du Fatah.
PRISONNIERS
A Ramallah, en Cisjordanie, Mahmoud Abbas a admis que les négociations "rencontraient des difficultés". "Obtenir la réconciliation nationale exigera des efforts et une authentique volonté", a-t-il dit.
Faouzi Barhoum, le délégué du Hamas, a précisé que les deux parties n'étaient "pas d'accord sur le calendrier de travail du nouveau gouvernement" et qu'il restait "des obstacles à lever pour aboutir à une formule équilibrée".
Le Fatah et le Hamas ont formé un gouvernement d'union en 2007, dont le programme prévoyait de "respecter" les accords passés avec Israël.
Le Hamas, dont la charte fondatrice appelle à la destruction de l'Etat juif, a suggéré qu'il accepterait un Etat palestinien dans les territoires capturés par Israël en 1967 mais rejeté toute reconnaissance formelle.
Le Hamas insiste sur le droit de revendiquer l'ensemble de la Palestine, y compris ce qui constitue aujourd'hui Israël, mais n'a pas exclu d'observer une trêve de 15 à 20 ans.
Un autre obstacle qui a, selon le mouvement islamiste, jeté une ombre sur les travaux des cinq commissions de négociations est l'incarcération de centaines de partisans du Hamas en Cisjordanie, sous la garde des forces de sécurité du Fatah.
Les services de sécurité fidèles à Mahmoud Abbas nient détenir qui que ce soit pour des raisons politiques. Ils n'en ont pas moins annoncé la libération de 45 partisans du Hamas jeudi. Un responsable du Hamas a confirmé 30 libérations mais ajouté que huit autres partisans du mouvement avaient été interpellés jeudi soir.
"Cette question est devenue le plus grand obstacle au succès d'un dialogue", estime Faouzi Barhoum. "Nous ne cèderons jamais sur ce point."
source : Reuters