Environ 3 000 chaises roulantes seront distribuées aujourd’hui aux handicapés moteurs des différentes wilayas, et ce à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du handicapé.
C’est ce qui a été annoncé par le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Djamel Ould Abbès, lors d’une visite de travail effectuée en février dernier à Mascara. A signaler que le phénomène du handicapé, qui prend de plus en plus d’ampleur dans le pays, touchera cette année deux millions de personnes, selon Ould Abbès.
Mis à part le don des chaises roulantes, aucun des droits revendiqués depuis 2003 par l’association Ettahadi des handicapés moteurs n’a été satisfait, selon son président, M. Hamza Bougara.
Il s’agit de la revalorisation de la pension, de la facilitation de l’accès au travail, aux soins et au logement, de la fourniture de matériel spécifique et de la garantie du droit à l’éducation.
L’association appelle l’Etat à améliorer les conditions de vie des handicapés moteurs.
«Nous revendiquons une pension pour ces sujets égale au SNMG qui est à 12 000 DA. Cette frange de la société est dépourvue des droits les plus élémentaires. Même l’allocation qui leur est consacrée n’est pas versée de manière régulière», a estimé M. Bougara lors d’un point de presse organisé en décembre dernier au forum d’El Moudjahid.
Le président d’Ettahadi a rappelé que les promesses du département d’Ould Abbès quant à l’augmentation de la pension des handicapés à 6 000 DA en 2005 n’ont pas été tenues.
Il est à noter que l’Etat a consacré, depuis plusieurs années, une enveloppe financière mensuelle de 3 000 DA jusqu’à 2007, date à laquelle cette somme a été augmentée de 1 000 DA, soit 4 000 DA. «Le handicapé ne peut même pas manger à sa faim avec les 4 000 DA. Il est très ridicule de lui allouer une telle somme alors qu’il nécessite plus de dépenses qu’une personne valide», a précisé M. Bougara.
Il a fait part également des difficultés rencontrées par des enfants handicapés à travers le territoire national. Ces derniers sont condamnés à l’inactivité faute de pouvoir se déplacer et d’être pris en charge. M. Bougara a mis en exergue, par ailleurs, les situations les plus amères vécues par des familles ayant plusieurs handicapés à charge.
«Pour permettre à cette frange sociale de vivre dans la dignité, il faut que l’Etat intervienne dans l’urgence pour améliorer ses conditions de vie en l’intégrant dans le monde du travail ainsi que celui de la formation professionnelle et l’aide à subvenir à ses besoins», a-t-il conclu.
Le Jeune Indépendant
C’est ce qui a été annoncé par le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Djamel Ould Abbès, lors d’une visite de travail effectuée en février dernier à Mascara. A signaler que le phénomène du handicapé, qui prend de plus en plus d’ampleur dans le pays, touchera cette année deux millions de personnes, selon Ould Abbès.
Mis à part le don des chaises roulantes, aucun des droits revendiqués depuis 2003 par l’association Ettahadi des handicapés moteurs n’a été satisfait, selon son président, M. Hamza Bougara.
Il s’agit de la revalorisation de la pension, de la facilitation de l’accès au travail, aux soins et au logement, de la fourniture de matériel spécifique et de la garantie du droit à l’éducation.
L’association appelle l’Etat à améliorer les conditions de vie des handicapés moteurs.
«Nous revendiquons une pension pour ces sujets égale au SNMG qui est à 12 000 DA. Cette frange de la société est dépourvue des droits les plus élémentaires. Même l’allocation qui leur est consacrée n’est pas versée de manière régulière», a estimé M. Bougara lors d’un point de presse organisé en décembre dernier au forum d’El Moudjahid.
Le président d’Ettahadi a rappelé que les promesses du département d’Ould Abbès quant à l’augmentation de la pension des handicapés à 6 000 DA en 2005 n’ont pas été tenues.
Il est à noter que l’Etat a consacré, depuis plusieurs années, une enveloppe financière mensuelle de 3 000 DA jusqu’à 2007, date à laquelle cette somme a été augmentée de 1 000 DA, soit 4 000 DA. «Le handicapé ne peut même pas manger à sa faim avec les 4 000 DA. Il est très ridicule de lui allouer une telle somme alors qu’il nécessite plus de dépenses qu’une personne valide», a précisé M. Bougara.
Il a fait part également des difficultés rencontrées par des enfants handicapés à travers le territoire national. Ces derniers sont condamnés à l’inactivité faute de pouvoir se déplacer et d’être pris en charge. M. Bougara a mis en exergue, par ailleurs, les situations les plus amères vécues par des familles ayant plusieurs handicapés à charge.
«Pour permettre à cette frange sociale de vivre dans la dignité, il faut que l’Etat intervienne dans l’urgence pour améliorer ses conditions de vie en l’intégrant dans le monde du travail ainsi que celui de la formation professionnelle et l’aide à subvenir à ses besoins», a-t-il conclu.
Le Jeune Indépendant
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