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Jamais les princes saoudiens n'ont connu pareille prospérité. Premier producteur mondial de pétrole, avec plus de 9 millions de barils par jour, l'Arabie saoudite, dirigée par le roi Abdallah depuis 2005, voit ses recettes d'exportations exploser à 300 milliards de dollars en 2008, soit six fois plus que durant les années 1990 ! Malgré des importations massives, son excédent commercial est le quatrième du monde après la Chine, le Japon et l'Allemagne.
Quant à l'Etat, ses excédents budgétaires sont colossaux (plus de 13% du PIB en 2008). Pour les utiliser, il a entrepris de réaliser des projets touristiques sur les côtes de la mer Rouge (pour 40 milliards de dollars), de construire six villes nouvelles, qui accueilleront 4,5 millions d'habitants sur les 25 vivant dans le pays (18 millions de Saoudiens et 7 d'immigrés), et d'investir pour augmenter la production de pétrole jusqu'à 17,5 millions de barils par jour d'ici à 2030.
Le royaume a pourtant ses faiblesses : les diversifications hors pétrole sont marginales (10% du PIB), le régime reste opaque et la réforme politique tarde, ce qui entretient un terrorisme sporadique. Mais la récente baisse du prix du brut ne le fera pas vaciller.
Capital
Quant à l'Etat, ses excédents budgétaires sont colossaux (plus de 13% du PIB en 2008). Pour les utiliser, il a entrepris de réaliser des projets touristiques sur les côtes de la mer Rouge (pour 40 milliards de dollars), de construire six villes nouvelles, qui accueilleront 4,5 millions d'habitants sur les 25 vivant dans le pays (18 millions de Saoudiens et 7 d'immigrés), et d'investir pour augmenter la production de pétrole jusqu'à 17,5 millions de barils par jour d'ici à 2030.
Le royaume a pourtant ses faiblesses : les diversifications hors pétrole sont marginales (10% du PIB), le régime reste opaque et la réforme politique tarde, ce qui entretient un terrorisme sporadique. Mais la récente baisse du prix du brut ne le fera pas vaciller.
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