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C'est une surprise : au printemps 2008, la production pétrolière de l'Irak a atteint 2,4 millions de barils par jour, soit un niveau inégalé depuis l'invasion du pays par les forces américano-britanniques en mars 2003.
Cette augmentation inespérée et la flambée des cours ont gonflé les recettes pétrolières d'un pays toujours en guerre (au moins 500 000 tués en cinq ans), à 80 milliards de dollars en 2008. De quoi renflouer les caisses de l'Etat, dont le budget est passé de 48 à 70 milliards de dollars. Des contacts avec des compagnies comme Exxon Mobil, BP ou Total ont été noués pour exploiter cinq autres gisements, qui pourraient doper les exportations de 500 000 barils supplémentaires. Car l'Irak dispose des troisièmes réserves mondiales d'or noir, derrière l'Arabie saoudite et l'Iran.
L'augmentation de la production est liée à la sécurisation de l'oléoduc allant de Kirkouk à la Turquie et au recul des violences. Les forces américano-britanniques et irakiennes, qui subissaient jusqu'à 3 000 attaques chaque semaine en 2006, n'en ont enregistré « que » 400 en 2008. Mais si la rébellion des milices sunnites contre les forces étrangères semble enrayée, les attentats des affidés d'Al-Qaida contre la majorité chiite du pays se poursuivent.
De plus, l'électricité reste rare, la reconstruction piétine, le chômage touche entre 25 et 50% de la population. Et les élections provinciales, reportées à janvier 2009, risquent de raviver les tensions. Barack Obama aura donc du mal à rapatrier rapidement les 135 000 GI qui restent sur place.
Capital
Cette augmentation inespérée et la flambée des cours ont gonflé les recettes pétrolières d'un pays toujours en guerre (au moins 500 000 tués en cinq ans), à 80 milliards de dollars en 2008. De quoi renflouer les caisses de l'Etat, dont le budget est passé de 48 à 70 milliards de dollars. Des contacts avec des compagnies comme Exxon Mobil, BP ou Total ont été noués pour exploiter cinq autres gisements, qui pourraient doper les exportations de 500 000 barils supplémentaires. Car l'Irak dispose des troisièmes réserves mondiales d'or noir, derrière l'Arabie saoudite et l'Iran.
L'augmentation de la production est liée à la sécurisation de l'oléoduc allant de Kirkouk à la Turquie et au recul des violences. Les forces américano-britanniques et irakiennes, qui subissaient jusqu'à 3 000 attaques chaque semaine en 2006, n'en ont enregistré « que » 400 en 2008. Mais si la rébellion des milices sunnites contre les forces étrangères semble enrayée, les attentats des affidés d'Al-Qaida contre la majorité chiite du pays se poursuivent.
De plus, l'électricité reste rare, la reconstruction piétine, le chômage touche entre 25 et 50% de la population. Et les élections provinciales, reportées à janvier 2009, risquent de raviver les tensions. Barack Obama aura donc du mal à rapatrier rapidement les 135 000 GI qui restent sur place.
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