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Le tigre turc sait rebondir. Sujette à des crises régulières, l'économie du pays a frôlé la banqueroute en 2001, avant de se redresser en fanfare : la croissance a atteint en moyenne 7% par an de 2002 à 2007, avant de freiner puis de stopper en 2009. Le coup de frein est perceptible, mais, en six ans, le revenu par habitant a triplé et Istanbul s'est peuplé de gratte-ciel.
Autres acquis : l'entrée en service de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui fait de la Turquie un pays de transit pétrolier vers l'Europe, et la diversification de l'industrie, de la chimie à l'automobile, avec des investisseurs comme Renault, Schneider ou Lafarge.
Sous la pression du FMI, la Turquie s'est aussi convertie à la rigueur. L'inflation est tombée de 68% en 2001 à 10%, et le déficit budgétaire a été limité à 2,1% du PIB en 2007. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan (issu du parti islamiste modéré AKP) a fait adopter en 2008 une réforme de la Sécurité sociale. Malgré ces succès, les négociations * d'adhésion à l'Union européenne ont été suspendues fin 2006, après le refus de la Turquie d'accepter la participation des dix nouveaux Etats membres (dont «l'ennemie» Chypre) aux discussions.
Mais l'atout maître de la Turquie, c'est sa démographie : la moitié des 75 millions d'habitants ont moins de 25 ans. La Norvège a ainsi demandé à Ankara de lui envoyer 100 000 émigrés pour compenser le vieillissement de sa population !
Capital
Autres acquis : l'entrée en service de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui fait de la Turquie un pays de transit pétrolier vers l'Europe, et la diversification de l'industrie, de la chimie à l'automobile, avec des investisseurs comme Renault, Schneider ou Lafarge.
Sous la pression du FMI, la Turquie s'est aussi convertie à la rigueur. L'inflation est tombée de 68% en 2001 à 10%, et le déficit budgétaire a été limité à 2,1% du PIB en 2007. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan (issu du parti islamiste modéré AKP) a fait adopter en 2008 une réforme de la Sécurité sociale. Malgré ces succès, les négociations * d'adhésion à l'Union européenne ont été suspendues fin 2006, après le refus de la Turquie d'accepter la participation des dix nouveaux Etats membres (dont «l'ennemie» Chypre) aux discussions.
Mais l'atout maître de la Turquie, c'est sa démographie : la moitié des 75 millions d'habitants ont moins de 25 ans. La Norvège a ainsi demandé à Ankara de lui envoyer 100 000 émigrés pour compenser le vieillissement de sa population !
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