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Réformer le capitalisme financier international

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  • Réformer le capitalisme financier international

    Pour le FMI, La réglementation financière est la source principale de la crise. Plus que ne l'ont été les grands déséquilibres globaux, avec l'épargne de certains pays comme la Chine alimentant la gigantesque dette américaine, la réglementation du système financier est aujourd'hui pointée du doigt par tous les grands argentiers de la planète.

    Le 2 avril à Londres, les grands pays industrialisés et émergents (G20) se réunissent ainsi pour tenter de réformer le capitalisme financier international et éviter que ses nombreuses imperfections ne mènent à une nouvelle crise économique.

    En préambule à cette réunion, le Premier ministre britannique a convié le 24 mars à Londres les grandes banques internationales pour un premier travail d'introspection sur leurs pratiques professionnelles.

    D'après le FMI, la complexité des instruments financiers a alimenté le boom de certaines classes d'actifs qui se sont ensuite effondrées. Se fiant aux agences de notation pour jauger du niveau de risque de leurs actifs, les investisseurs ont en fait acquis des instruments bien plus risqués qu'il n'y paraissait.

    Par ailleurs, ce que le FMI appelle le « côté obscur du système bancaire », qui comprend hedge funds, banques d'investissement et émetteurs de crédits hypothécaires, n'a pas été soumis aux mêmes règles prudentielles que les banques.

    Le « côté obscur du système bancaire » incriminé

    Ces dernières ont donc usé de ces institutions pour y transférer des actifs risqués. Résultat, fin 2007, le « côté obscur du système bancaire » pesait pour 10.000 milliards de dollars d'actifs, soit le même poids que les banques américaines à proprement parler. Raison de plus pour s'inquiéter du manque de régulation.

    Les sujets de réformes ne manquent pas. Déjà, la réglementation bancaire a été assouplie. Les actifs enregistrés dans le bilan des banques ne sont plus systématiquement inscrits à leur valeur de marché, c'est-à-dire au prix qu'ils vaudraient s'ils étaient vendus immédiatement. Une règle dénuée de sens dans des marchés volatils.

    Cette réforme lancée par Bruxelles en octobre 2008 a notamment permis de limiter les dépréciations, qui ont forcé tant d'établissements à se refinancer à un moment inopportun. De même que ces normes comptables, les ratios de solvabilité sont jugés très procycliques.

    Reste à savoir si les pays anglo-saxons, notamment, accepteront de revoir leur copie sur la réglementation. Une chose est certaine, la nouvelle administration américaine sera sans doute plus disposée à le faire que la précédente.

    Par JDF
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