Tweet
Moscou veut organiser une conférence sur les prix du pétrole fin 2009 avec la participation de l’Opep
Réfutant pour l’heure une adhésion à l’Opep, la Russie a consenti de coordonner ses efforts avec l’Organisation des pays producteurs de pétrole. C’est dans ce sens que la Russie souhaite organiser une conférence sur la formation des prix du pétrole fin 2009 à Moscou à laquelle prendront part l’Opep et les principaux pays producteurs de brut, a indiqué, jeudi, le vice-Premier ministre russe chargé du secteur de l’Energie, Igor Setchine. Lors d’une rencontre avec le président Dmitri Medvedev, M. Setchine a souligné que la Russie comptait proposer à l’Opep ainsi qu’aux principaux producteurs de brut de tenir, à la fin de l’année 2009, une conférence à Moscou qui sera consacrée à l’examen d’une nouvelle formule des prix du pétrole. Il a fait observer que seuls les pétroles Brent et WTI étaient négociés sur les marchés mondiaux alors que les autres qualités de brut, notamment russes “sont calculées avec des coefficients”. “Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a des doutes sur le bien-fondé de ces coefficients”, a souligné Setchine, cité par des médias russes. Il a précisé que la conférence aura pour objectif d’examiner les voies et moyens de mettre en place un nouveau système de formation des prix. Il a ajouté qu’une proposition sera faite à l’Opep concernant la question de la constitution de réserves qui revêt, selon lui, une grande importance compte tenu de l’existence de stocks importants aussi bien de brut que de produits pétroliers. Il a également estimé que si les cours du brut ont pu être maintenus autour de 40 dollars le baril, c’est grâce à la coordination entre la Russie et l’Opep. “Nous estimons que c’est le résultat d’un travail conjoint”, a indiqué Setchine, qui a assuré que la Russie était favorable à une réduction de la production pour stabiliser les prix. Selon lui, la production russe de brut a baissé de 3 millions de tonnes et les exportations de 15 millions en 2008. “Nous considérons que les compagnies russes ont contribué à la stabilisation des prix et ce travail doit être poursuivi”, a-t-il dit. De son côté, le président de la compagnie pétrolière russe, Lukoil, Vagit Alekperov qui a annoncé sa participation à la prochaine réunion de l’Opep prévue dimanche à Vienne, a estimé qu’un “prix juste” du baril de pétrole brut devrait se situer entre 70 et 90 dollars. Seuls des prix situés à ce niveau permettront à la fois de couvrir les frais de production et de garantir les investissements nécessaires pour le développement des entreprises travaillant dans le secteur pétrolier, a-t-il soutenu. Une baisse de production de l’Opep est envisagée lors de la réunion de Vienne, car le marché est déjà dans l’attente d’une telle décision, avait déclaré, mercredi, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Le ministre qui n’a pas précisé le volume de cette baisse attendue, avait indiqué que “les estimations des opérateurs du marché se situent entre 500.000 et 1,5 million de barils par jour (mbj)”.
- Le Maghreb
Réfutant pour l’heure une adhésion à l’Opep, la Russie a consenti de coordonner ses efforts avec l’Organisation des pays producteurs de pétrole. C’est dans ce sens que la Russie souhaite organiser une conférence sur la formation des prix du pétrole fin 2009 à Moscou à laquelle prendront part l’Opep et les principaux pays producteurs de brut, a indiqué, jeudi, le vice-Premier ministre russe chargé du secteur de l’Energie, Igor Setchine. Lors d’une rencontre avec le président Dmitri Medvedev, M. Setchine a souligné que la Russie comptait proposer à l’Opep ainsi qu’aux principaux producteurs de brut de tenir, à la fin de l’année 2009, une conférence à Moscou qui sera consacrée à l’examen d’une nouvelle formule des prix du pétrole. Il a fait observer que seuls les pétroles Brent et WTI étaient négociés sur les marchés mondiaux alors que les autres qualités de brut, notamment russes “sont calculées avec des coefficients”. “Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a des doutes sur le bien-fondé de ces coefficients”, a souligné Setchine, cité par des médias russes. Il a précisé que la conférence aura pour objectif d’examiner les voies et moyens de mettre en place un nouveau système de formation des prix. Il a ajouté qu’une proposition sera faite à l’Opep concernant la question de la constitution de réserves qui revêt, selon lui, une grande importance compte tenu de l’existence de stocks importants aussi bien de brut que de produits pétroliers. Il a également estimé que si les cours du brut ont pu être maintenus autour de 40 dollars le baril, c’est grâce à la coordination entre la Russie et l’Opep. “Nous estimons que c’est le résultat d’un travail conjoint”, a indiqué Setchine, qui a assuré que la Russie était favorable à une réduction de la production pour stabiliser les prix. Selon lui, la production russe de brut a baissé de 3 millions de tonnes et les exportations de 15 millions en 2008. “Nous considérons que les compagnies russes ont contribué à la stabilisation des prix et ce travail doit être poursuivi”, a-t-il dit. De son côté, le président de la compagnie pétrolière russe, Lukoil, Vagit Alekperov qui a annoncé sa participation à la prochaine réunion de l’Opep prévue dimanche à Vienne, a estimé qu’un “prix juste” du baril de pétrole brut devrait se situer entre 70 et 90 dollars. Seuls des prix situés à ce niveau permettront à la fois de couvrir les frais de production et de garantir les investissements nécessaires pour le développement des entreprises travaillant dans le secteur pétrolier, a-t-il soutenu. Une baisse de production de l’Opep est envisagée lors de la réunion de Vienne, car le marché est déjà dans l’attente d’une telle décision, avait déclaré, mercredi, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Le ministre qui n’a pas précisé le volume de cette baisse attendue, avait indiqué que “les estimations des opérateurs du marché se situent entre 500.000 et 1,5 million de barils par jour (mbj)”.
- Le Maghreb