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Le renouveau agricole et rural Les 30 mesures de Benaïssa

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  • Le renouveau agricole et rural Les 30 mesures de Benaïssa

    Le renouveau agricole et ruralLes 30 mesures de Benaïssa"Le renouveau agricole et rural" consiste en de nouvelles mesures, désormais à retenir par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, basées sur la gestion des richesses naturelles, les subventions pour les agriculteurs et la semence." Notre intérêt est d’accompagner dans le sens durable nos agriculteurs pour qu’ils puissent garantir un bénéfice au secteur de l’agriculture " a mentionné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
    Le secteur agricole continue à contribuer fortement à l’amélioration du niveau de vie de la population, notamment rurale, en termes de lutte contre le chômage, de disponibilité des produits sur le marché et de l’amélioration des revenus de la population. Pour cela, d’autres perspectives viennent d’être mises en œuvre par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Rachid Benaissa, qui a annoncé trente nouvelles mesures prises par son département afin de faire face aux défis qui interpellent son secteur. "Le renouveau agricole et rural" consiste en de nouvelles mesures, désormais à retenir par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, basées sur la gestion des richesses naturelles, les subventions pour les agriculteurs et la semence.
    "Notre intérêt est d’accompagner dans le sens durable nos agriculteurs pour qu’ils puissent garantir un bénéfice au secteur de l’agriculture" a-t-il mentionné. Pour rappel, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé depuis la wilaya de Biskra, à l’occasion de la rencontre nationale sur le renouveau de l’économie agricole et le renouveau rural, l’effacement de la totalité de la dette des agriculteurs et des éleveurs qui s’élève à 41 milliards DA.
    Abordant la sécurité alimentaire du pays, Rachid Benaissa relève que la situation demeure excessivement dépendante de l’extérieur, avec une facture de près de 8 milliards de dollars en 2008, De ce fait, le nouveau dispositif agricole invite les investisseurs étrangers à s’engager dans la production agricole en Algérie, y compris l’élevage.
    Par ailleurs, les coopératives d’agriculture et d’élevage seront éligibles au bénéfice des dispositifs publics d’aide à l’insertion professionnelle mis en place en faveur du secteur économique : "Elles pourraient ainsi bénéficier du concours de cadres universitaires dont l’essentiel du salaire sera temporairement pris en charge par l’état", a-t-il déclaré. L’enjeu est de préserver l’indépendance nationale qui nécessite la garantie de la sécurité alimentaire.
    A Slimani

  • #2
    BéjaïaTrop chères, les fritesRéputée pour être l’aliment des couches moyennes, la pomme de terre se fait désirer désormais par les petites bourses à Béjaïa. Car, tenez-vous bien, son prix a atteint ces derniers jours des pics inimaginables. Aurait-t-on pensé vraiment que son prix atteindrait un jour les 60 DA le kilo ?
    Sûrement pas ! Car, en dépit des dernières fluctuations des prix de la pomme de terre sur le marché national, durant l’année dernière et l’intervention des pouvoirs publics afin de pallier le manque, voire la rareté du produit sur les étals des souks en sollicitant, comme ultime recours, les partenaires étrangers, autrement dit le recours à l‘importation, le citoyen n’arrive pas à admettre que son prix atteigne les 60 DA. Mieux encore, l’Etat à même tenté de régler le marché des fruits et légumes durant cette période en barrant ainsi la route aux spéculateurs. “Excessif ! En toute franchise je ne comprends pas pourquoi ce légume se vend aussi cher. Pour moi, je ne peux pas m’en passer, car mes enfants ne consomment que des frites.
    Aved le prix de la pomme de terre je crains que ma progéniture accepte de prendre par exemple des pâtes” estime Fatiha accostée à sa sortie du marché couvert d’El Khemis.
    Pour Lila, la pomme de terre est un légume indispensable dans la préparation de tous les repas. “Comment voulez-vous que je m’en passe ? Je ne sais pas trop quoi dire, mais bon, il faut que les services concernés nous donnent une explication. C’est quand même anormal” fulmine-t-elle.
    L’envolée des prix de la pomme de terre est due, explique Hocine Oussallah de la Chambre de l’agriculture, en premier lieu aux aléas climatiques. “Les fellahs ne pouvaient pas planter durant tout l’hiver. De ce fait il y a eu un problème de soudure entre la culture de primeur et celles de saison”, dit-il, en précisant qu’un tel hiver a sérieusement perturbé la plantation. Pour lui, la flambée des prix serait aussi l’œuvre des spéculateurs, en supposant au passage que les cultures maraîchères ont été touchées par la maladie dite “ la ruine absolue”. D’ailleurs, poursuit-il, des journées de sensibilisations sur les impacts d’une telle maladie ont été organisées à Oued-Ghir et ont été animées par des techniciens dépêchés d’un centre spécialisé implanté dans la ville de Draâ Ben Khedda, à Tizi-Ouzou. Notre interlocuteur regrette dans la foulée que les fellahs n’ont pas jugé utile de prendre part à ce genre de rencontre de sensibilisation.
    Même si des efforts importants ont été consentis ces dernières années afin de réguler le marché des fruits et légumes au niveau national, il n’en reste, désormais que le prix de la pomme de terre donne le tournis. 60 DA aujourd’hui en attendant demain...
    Dalil S.

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    • #3
      Elle est cédée à 60 et 70 DA à Tizi-OuzouTension sur la pomme de terre : jusqu’à quand ?Le prix de la pomme de terre s’envole à Tizi-Ouzou pour atteindre des pics vertigineux. Hier, ce produit était cédé à 60 dinars le kilogramme. Dans certaines localités telle Azazga, il est affiché à 70 DA/kg, qui dit mieux ?
      Les fellahs, du moins ceux que nous avons apostrophés sur le sujet, disent, eux, que ce coût qui est déjà hors de portée des petites bourses, risque de flamber encore. Ce qui n’est pas de l’avis du directeur de l’agriculture de la wilaya de Tizi qui dit que cette augmentation n’est que conjoncturelle et que ce prix va se stabiliser à 40 dinars dans les jours à venir. “Il n’y a pas lieu de s’alarmer. Certes, il ne faudra pas s’attendre à une pomme de terre à 20 DA, dès demain, mais les prix vont se stabiliser à 40 DA le kilogramme dans les tout prochains jours”, rassure en effet, Redjem Khoudja Youcef, le premier responsable du secteur de l’agriculture dans la capitale du Djurdjura.
      Qui voit juste ? Il faudra peut-être attendre les prochains jours pour le savoir.

      La pénurie du tubercule, source de la flambée

      Pourtant, les deux parties, à savoir le directeur et les fellahs ainsi que l’ensemble des professionnels du secteur s’accordent sur la même raison pour expliquer cette hausse fulgurante du prix de ce tubercule. Tous le monde affirme, en effet, que cette flambée est engendrée par la pénurie de la pomme de terre sur le marché. “Il y a une raréfaction du produit et les quantités disponibles ne répondent pas aux besoins et à la demande”, explique le directeur de l’agriculture. Un avis partagé par les fellahs et les revendeurs. Pour le même responsable, cette crise sera levée aussitôt que la récolte de la pomme de terre locale sera reprise. “La récolte a été interrompue par les mauvaises conditions climatiques qui ont sévi ces quelques derniers jours dans la région. Avec le retour du beau temps, tous les fellahs vont se remettre au travail pour arracher et cueillir la récolte. Après quoi le marché sera mieux approvisionné, ce qui va influer sur les prix”, dit le directeur qui a fait état de la semence de 102 hectares de pomme de terre primeure, ou se qu’on peut appeler de la pomme de terre saisonnière dont la cueillette débute les premiers jours du moins de mars. “Sur les 102 hectares plantés, on n’a cueilli jusque-là que la part de 51 hectares”, précise Redjem Khoudja. Autrement dit, il reste encore près de la moitié de la pomme de terre plantée sous terre.

      Le mildiou, une maladie qui a influé sur la production

      Cela dit, pour les fellahs, il ne faudra pas s’attendre à une récolte record cette année. Cela du fait que leur production a été frappée par une maladie appelée mildiou qui aurait fait des ravages même dans d’autres wilayas. “Les habituels fournisseurs parmi les wilayas de l’ouest et de l’est du pays n’ont pas été épargnés par cette maladie. En tout cas, actuellement à Aïn Defla, Mostaganem et autres, la pomme de terre n’est pas suffisamment disponible,” croit savoir un commerçant qui fait la navette entre Tizi-Ouzou et ces wilayas pour s’approvisionner. C’est à partir de cette donne, en fait, dictée par cette maladie, que les fellahs et les commerçants prédisent d’autres hausses des prix de la pomme de terre. Une maladie que les fellahs de Tizi-Ouzou disent ne pas pouvoir maîtriser à cause de la rareté des engrais. Ce que réfute catégoriquement le directeur de l’agriculture de la wilaya de Tizi-Ouzou. “Concernant les engrais, la wilaya de Tizi-Ouzou dispose de quantités considérables et il n’y a jamais eu de crise”, martèle ce dernier qui nous a reçus dans son bureau la semaine écoulée.

      Plan B au cas où...

      Par ailleurs, le même directeur, qui se voulait rassurant, a parlé du plan B qu’on met en action dès que la crise persiste. Il s’agit du système de régulation des produits de large consommation que l’Etat a initié afin de stabiliser les prix de ces produits, dont la pomme de terre, et ce, en lançant sur le marché des marchandises qu’on a laissées en réserve.
      Dans le cas de la pomme de terre, les services publics ont stocké des quantités considérables lorsque ce tubercule se vendait à 10 DA, il y a quelques mois. Ainsi, si la crise de la pomme de terre persiste, le marché sera achalandé et inondé par le produit stocké. C’est pour ça d’ailleurs que le directeur n’appréhende pas l’avenir.
      Voilà donc peut-être bien ce qui ne peut que rassurer les pères de famille et les ménages qui doivent toutefois se serrer la ceinture durant cette pénurie et faire avec cette situation “conjoncturelle” en achetant la pomme de terre aux prix exorbitant de 60 et 70 DA le kilogramme. Des prix qu’on croyait bannis après s’être habitué à acheter ce tubercule appelé le roi de la cuisine algérienne, à des prix beaucoup plus raisonnables. A Tizi-Ouzou, on regrette déjà cette période où la pomme de terre se vendait à moins de 20 DA l’unité. Ce prix sera peut-être de retour à partir du mois de juin, puisque cela correspond au début des grandes récoltes de la pomme de terre.
      M. O. Ben Mokhtar

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