Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Cocaïne, un danger aux portes de l’Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Cocaïne, un danger aux portes de l’Algérie

    Les drogues dures et notament de la cocaïne transitent maintenant par l'Algérie. Il faut savoir que la drogue est un cancer qui se propage rapidement tant les pays producteurs et les filières sont bien organisé et savent s'adapter à toutes les situations.
    En provenance d'amérique du Sud et principalement de la Bolivie, du Pérou et de la Colombie, la cocaïne inonde plus largement l'Europe en raison de la saturation du marché nord-américain et pour parvenir en Europe par où peut on passer? Je suis d'ailleurs heureuse de voir que ce problème est soulevé en Algérie à la hauteur de l'importance de l'enjeu .

    ====

    Avec la circulation de la drogue dure en Algérie, le danger est déjà aux portes. Selon des informations dont disposent des responsables de la gendarmerie nationale, «les trafiquants de l’Amérique latine ont redéployé leurs filières. Celles qui passaient par l’Europe de l’Est empruntent actuellement le chemin de l’Afrique de l’Ouest. Les quantités de cocaïne sont acheminées par bateau jusqu’à l’Afrique de l’Ouest pour remonter vers l’Afrique du Nord et puis vers l’Europe». C’est à partir de ces informations «assez concordantes» affirmant que la cocaïne passe par l’Algérie que les éléments de la gendarmerie nationale ont décidé d’examiner cette probabilité. D’infimes saisies ont été faites jusqu’à présent chez des immigrants clandestins «mais c’est des quantités introduites dans le but de gagner l’argent du voyage vers l’Europe».

    Jusqu’à maintenant, les éléments de la gendarmerie nationale n’ont pas mis la main sur de grandes quantités «mais il y a beaucoup d’informations qui affirment l’existence de réseaux organisés dans le pays afin de faire transiter cette drogue dure vers l’Europe». Pour éviter le pire, celui de voir la cocaïne, après le transit, commercialisée en Algérie, de gros efforts sont déployés par la gendarmerie : «Nous sommes obligés d’accorder une attention particulière à ce problème des drogues dures.» A côté de cela, le corps de la gendarmerie continue sa lutte contre la petite criminalité et les associations de malfaiteurs. Dans un bilan, pour les neuf premiers mois de cette année, exposé mercredi dernier au siège de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Djerbouaa a avancé le chiffre de 13 859 entre crimes et délits commis durant cette période. Une tendance à la baisse en comparaison de l’année 2004, selon les statistiques établies. «Nous ne pouvons faire notre comparaison que selon les chiffres que nous avons en notre possession. Il s’agit là de la criminalité apparente. Tout ce qui n’est pas consigné à notre niveau est considéré comme chiffre noir», explique le lieutenant-colonel afin d’appuyer ce résultat à la baisse contre les rumeurs qui avancent «une recrudescence des crimes et délits». Dans le détail des catégories de crimes et délits par les chiffres, il est établit que les hold-up ont baissé de 50% par rapport à la même période de l’année dernière mais que les vols à main armée ont enregistré une hausse de 414,8% !

    De 54 vols à main armée en 2004, ce chiffre passe à 278 pour les neuf premiers mois de l’année 2005. Concernant la contrebande, une augmentation de 9% est constatée avec 2 872 affaires traitées en 2004 permettant l’arrestation de 2 872 personnes et 3 138 affaires traitées en 2005 impliquant 3 993 personnes. Les éléments de la gendarmerie nationale ont réussi pour cette année l’exploit du traitement de 1 328 affaires liées au trafic des stupéfiants contre 2 077 en 2004. Cette hausse de 16% a permis l’arrestation de 2 277 personnes et la saisie de 3 364,39 kg de cannabis et de 303 776 comprimés de psychotropes.

    Insistant sur ce fléau, le lieutenant-colonel Djerbouaa dit : «Ce problème a pris un tournant dangereux dans notre pays et menace véritablement la jeunesse. Il semble avoir un lien avec le développement de la criminalité.» Une criminalité dont la courbe est descendante selon les chiffres mais qui enregistre tout de même des pics dans certaines catégories de crimes et délits. A titre d’exemple, le trafic de véhicules qui connaît une hausse de 166% dans les affaires traitées avec 513 affaires pour l’année en cours permettant l’arrestation de 683 personnes et 193 pour l’année 2004 impliquant 327 personnes.

    Il est clair, en interprétant ces chiffres, que les éléments de la gendarmerie se distinguent cette année par le dénouement d’un grand nombre d’affaires mais cela renseigne également sur l’étendue du fléau rampant de la criminalité qui menace le pays. Il est même question, comme le développe le lieutenant-colonel Djarbouaa, de nouvelles formes de criminalité, à l’exemple des manœuvres d’escroquerie faites par les Africains, notamment à travers le Net.
    «Ces derniers proposent à leurs victimes [dont de nombreux Algériens] des bénéfices en leur demandant de l’argent pour l’achat d’un produit destiné à effacer une marque sur des billets transférés de l’étranger», explique ce responsable. Pour poursuivre sa lutte, la gendarmerie nationale a décidé de renforcer sa couverture sécuritaire, de moderniser ses moyens, ses méthodes d’action et ses équipements de service. Elle se fixe comme objectif l’adaptation des modes d’action de ses unités aux formes de la violence criminelle propre à chaque circonscription. Dans un premier temps, elle conjugue ses efforts avec ceux de la Sûreté nationale. Lors des descentes communes dans de nombreuses villes du pays, depuis le mois de juillet dernier, ces deux forces combinées ont réussi l’interpellation de 8 397 suspects dont 881 ont été présentés au parquet, 82 malfaiteurs recherchés ont été neutralisés et une importante saisie d’armes prohibées, drogue et boissons alcoolisées a été réalisée.


    Source: La Tribune

  • #2
    Oui

    Il y a lieu d'etre tres alarmé devant la nocivite de ce fleau .
    Ce genre de drogue cree une dependance forte et rapidement .
    Malheureusement actuellement le terrain social Algerien est encore trop fragile .
    Il faut imperativement que tout les Algeriens soit au courant.
    Il me semble part ailleurs qu'une campagne de sensibilisation est en cours , et c'est une bonne chose.

    Commentaire


    • #3
      celui qui se déplace à l'ambassade de l'arabie saoudite

      va lire cette affiche qui ne laisse pas indifférent

      le sort qui est réservé à toute personne qui fait entrer ou commercialise des stupéfiants a ou bien dans le royaume de l'arabie saoudite
      est la peine capitale "la peine de mort"

      je pense que ça va dessuader beaucoup de mafieux d'amérique du sud
      vu leurs exarctions et leur organisation que même la CIA a du mal a infiltrer ou bien à resoudre ses énigmes.

      il faut que l'état algérien et en première ligne les forces de l'ordre agissent de la manière la plus forte envers de tels criminels

      tout simplement parce que c'est leur travail et sont payés pour ça

      علمي ماهوش من المسيد مانيش مثقف
      قراني الجوع و الحفى
      je n'ai pas appris à l'école. Je ne suis pas cultivé, j'ai eu pour maîtres la faim et le dénuement.

      Commentaire


      • #4
        J'ai lu quelque part dans un journal Algérien que la cocaïne se vendait à Tiaret, on en a trouvé chez des lycéens. De plus, un de mes amis m'a dit qu'il avait un voisin de quartier à Blida qui était cocaïnomane et qu'il achetait sa came à 5000 DA le gramme.

        Pour le moment, je crois que la poudre blanche reste trop chère pour le toxico algérien moyen, mais avec tous les dégats que cause le cannabis chez nous et avec toute la criminalité qu'elle génère (pour que le ztayli puisse fumer son joint il lui faut de l'argent) voyez ce que provoque en insécurité une dose de kif à 100 DA, imaginez ce qu'une dose à 5000 DA provoquerait. ça sera le chaos et l'anarchie en Algérie, il y aura des coupeurs de routes dans tous les coins de rue et des meurtres à la pelle.

        Allah yestor :22:

        Si jamais un tel fléau nous tombe sur la tête, je crois, comme 3mplq, que l'instauration de la peine de mort serait inévitable pour dissuader les empoisonneurs, même si je crois qu'elle a été abolie en Algérie depuis un an ou deux, corrigez-moi si je me trompe s'il vous plait.

        Commentaire

        Chargement...
        X