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Messahel hier à Constantine: Réquisitoire contre les ONG étrangères

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  • Messahel hier à Constantine: Réquisitoire contre les ONG étrangères

    Lors de son intervention hier à l’auditorium Seddik-Benyahia, à l’université Mentouri de Constantine, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a dénoncé les rapports
    des organisations non-gouvernementales (ONG), classant toujours l’Algérie en bas de l’échelle.

    Le ministre délégué, qui donnait une conférence sur la problématique de la gouvernance en Algérie via les rapports élaborés dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), a affirmé que, souvent, ces ONG établissent leurs rapports non sur des données économiques mais sur des comptes rendus de certaines associations et médias, lesquels n’œuvrent pas nécessairement pour l’intérêt de l’Algérie.

    Néanmoins, plus loin, M. Messahel a reconnu le déficit de la communication de nos instances, notamment en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie et le développement qui s’opère en Algérie, ce qui constitue aussi un élément capital dans le classement que donnent souvent les ONG à notre pays.

    Le ministre délégué s’est intéressé par la suite au problème chronique de la gestion et du rôle de la société civile dans le développement, affirmant que même si notre pays possède les plus grandes infrastructures et les plus importants instituts sportifs du continent africain, notre sport demeure en deçà des espérances, rappelant que la défaite de l’Algérie par quatre buts à zéro face à la Mauritanie, il y a de cela trois ans, est un fait à méditer.

    S’agissant des investissements arabes dans notre pays, M. Messahel a déclaré : «Je souhaite que certaines lois d’investissement soient révisées.» Et de poursuivre : «On a ouvert notre marché et on est plus loin que les libéraux.»

    Dans ce même chapitre, le conférencier a tenu à préciser que tout investissement doit se faire dans le cadre d’une stratégie nationale permettant de préserver l’économie, les entreprises et porter des profits, comme cela se fait, rappelle le ministre délégué, en Tunisie où en Syrie.
    Faisant appel à la statistique, Messahel a indiqué que sur 1 000 dollars donnés comme aide financière aux pays africains, les donateurs s’octroient 900 dollars pour études et autres services et que, réellement, le pays africain n’obtient que 100 dollars de cette aide.

    S’agissant des efforts de l’Algérie dans le développement, le ministre délégué a avancé que le montant des différents programmes économiques lancés par notre pays depuis l’année 2001 s’élève à 240 milliards de dollars. En 2008, poursuit le conférencier, 1 700 milliards de dinars ont été mobilisés pour les aides financières au logement. En matière de gestion budgétaire, le conférencier a avancé que la création du Fonds de régulation des recettes (FRR) a contribué à porter le niveau des réserves brutes de changes à 142 milliards de dollars en 2008, et que le remboursement anticipé de la dette extérieure, grâce aux disponibilités FRR, a permis de ramener le ratio du service de la dette à 2 % en 2008, contre 21 % en 2000.

    Chiffres à l’appui toujours, M. Messahel a révélé que dans le cadre de la lutte contre la corruption, le spectre de la bonne gouvernance, 1 785 affaires ont été jugées par les différentes juridictions entre 2006 et le premier semestre de l’année 2008, avec condamnation de 3 845 personnes.

    Le Jeune Indépendant
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