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Figure emblématique du secret bancaire, la Suisse a annoncé, vendredi 13 mars, qu'elle allait assouplir son secret bancaire en suivant les normes de l'OCDE relatives à l'entraide administrative en matière fiscale. Malgré cet acte de bonne volonté, la Suisse devrait toujours figurer sur une liste noire des paradis fiscaux établie par l'OCDE, l'Organisation pour la coopération et le développement économique, selon le ministre suisse des Finances Hans-Rudolf Merz interrogé dans la presse suisse.
"A la demande du G20, le secrétariat général de l'OCDE a, sans nous en informer, établi un nouveau projet de liste noire le 5 mars. J'ai appris que la Suisse figurait dessus", a affirmé M. Merz dans les colonnes du Temps de samedi. M. Merz estime que "c'est pour l'instant une menace". "Mais si cette menace devient réalité lors du G20 le 2 avril, elle peut entraîner des sanctions économiques pour les pays visés", ajoute-t-il.
Sous la pression politique, notamment de la France et de l'Allemagne et de la menace d'une nouvelle liste des paradis fiscaux actualisée par l'OCDE, , les pays réputés pour leurs réglementations fiscale ert financière laxistes, ont cédé du terrain. Depuis quelques jours, on observe un effet de domino de ces centres offshore qui ne veulent pas être stigmatisés. Un à un, ils ont accepté des concessions.
Une réunion préparatoire du G20 a lieu ce samedi à Londres. La Suisse, le Luxembourg et l'Autriche avaient exprimé plus tôt cette semaine leur volonté de participer à la réunion et d'être associés au processus d'établissement de la liste des paradis fiscaux.
"A la demande du G20, le secrétariat général de l'OCDE a, sans nous en informer, établi un nouveau projet de liste noire le 5 mars. J'ai appris que la Suisse figurait dessus", a affirmé M. Merz dans les colonnes du Temps de samedi. M. Merz estime que "c'est pour l'instant une menace". "Mais si cette menace devient réalité lors du G20 le 2 avril, elle peut entraîner des sanctions économiques pour les pays visés", ajoute-t-il.
Sous la pression politique, notamment de la France et de l'Allemagne et de la menace d'une nouvelle liste des paradis fiscaux actualisée par l'OCDE, , les pays réputés pour leurs réglementations fiscale ert financière laxistes, ont cédé du terrain. Depuis quelques jours, on observe un effet de domino de ces centres offshore qui ne veulent pas être stigmatisés. Un à un, ils ont accepté des concessions.
Une réunion préparatoire du G20 a lieu ce samedi à Londres. La Suisse, le Luxembourg et l'Autriche avaient exprimé plus tôt cette semaine leur volonté de participer à la réunion et d'être associés au processus d'établissement de la liste des paradis fiscaux.