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Sauvegarde des manuscrits du Sud algérien

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  • Sauvegarde des manuscrits du Sud algérien

    Lors d'une rencontre organisée par la galerie Art en liberté à Alger, les spécialistes se sont penchés sur la sauvegarde des biens matériels et immatériels du patrimoine culturel en Algérie. Il serait temps. Il n'y a rien de fait pour préserver le patrimoine culturel de ce pays. Ou si peu. Les richesses partent sont spoliés, détruites, et alimentent l'informel. Maintenant que les caisses sont pleines , il faut penser aux oeuvres d'arts aux manuscrits , les rassembler les préserver de l'érosion et des requins.

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    Le patrimoine matériel et immatériel et sa sauvegarde continuent de préoccuper les spécialistes qui appréhendent la dégradation et la disparition du reste des trésors algériens.

    Dans une rencontre organisée jeudi dernier par la galerie Art en liberté à Alger, les spécialistes du patrimoine se sont penchés sur la problématique de la sauvegarde et de la conservation préventive des anciens manuscrits du patrimoine national, toujours confinés dans les vieilles bibliothèques traditionnelles (khizanate) du Sud algérien.

    «Le patrimoine oral national subit dans l’état actuel les aléas du temps, des bactéries et des moisissures. Si les facteurs de dégradation ne sont pas gérés par des spécialistes, les manuscrits vont disparaître complètement», prévient Saïd Bouterfa, chercheur et auteur de l’ouvrage les Manuscrits du Touat paru aux éditions Barzakh.

    Selon lui, plus de 20 000 manuscrits sont répertoriés et catalogués à Adrar. «J’ai établi une cartographie de manuscrits concernant les principales khizanate de la wilaya d’Adrar éparpillés dans les régions du Touat Gourara et Tidikilt.» Il ajoutera qu’il déplore fortement l’absence d’une cartographie nationale qui recense géographiquement les endroits où se situent les manuscrits. En fait, d’après le chercheur, des centaines de manuscrits, pour ne pas dire des milliers, restent méconnus. «Considérés comme un héritage familial chez certaines familles de notables, ces manuscrits sont conservés dans des mosquées ou des zaouïas. Ils ne sont donc ni localisés ni catalogués par les autorités locales, encore moins par les chercheurs.» D’où la nécessité d’inculquer aux conservateurs et aux propriétaires privés des manuscrits les outils méthodologiques et scientifiques pour la préservation des manuscrits, à défaut d’un cadre juridique qui régisse la gestion des manuscrits, soit par la vente ou par la donation.

    Saïd Bouterfa appelle également à la lutte contre le commerce illicite et le pillage du patrimoine écrit. «Il est nécessaire de tout mettre en œuvre en vue de récupérer les manuscrits pillés et ceux qui sont dans les bibliothèques mondiales. L’ancienneté et la rareté de certains textes et de certains manuscrits autographes rédigés par de célèbres auteurs ainsi que la dimension artistique attirent de plus en plus les trafiquants qui gèrent un marché très lucratif.»

    En 2003, quatre «khizanate» ont été découvertes à Adrar, à Biskra et à Sétif. «La région du Touat était une zone de transit au XVIe siècle, l’emplacement géographique de la ville l’avait rendu un pôle de production de manuscrits par excellence.»
    Après une étude effectuée sur ces khizanate, l’auteur des Manuscrits du Touat a pu prélever et reconstituer le schéma de la route des caravanes des pèlerins et commerçants qui transportaient et diffusaient, autrefois, des manuscrits entre le Maghreb, le Machreq et l’Afrique.


    Source : la tribune

  • #2
    Bonjour Morjane,

    Merci beaucoup pour cette bonne nouvelle. Il vaut mieux tard que jamais ! C'est une bonne initiative de vouloir sauvegarder le patrimoine cuturel de notre grand sud, c'est un trésor, cher et unique.

    Bonne journee.

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