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Publié le : 15.03.2009
Au beau milieu de la crise qui est en train de réduire à néant les acquis de l'économie mondiale de plusieurs décennies, acculant les investisseurs à réfléchir longuement avant de s'engager dans de nouveaux projets, l'économie nationale se défend bien.
Malgré quelques cas de désengagements du Maroc d'investisseurs internationaux affectés par la crise, tels Nissan qui s'est retiré du grand projet de l'implantation avec Renault d'une usine à Tanger et Maersk qui vient de faire pareil du Tanger-Med II, le Maroc reste attractif et il le prouve. Peut-être grâce à cette même crise. Et c'est justement à Tanger, particulièrement à la zone franche de cette ville (TFZ), que ce constat se vérifie. Les exemples ne manquent pas. Il en est ainsi de Delphi Maroc qui vient d'inaugurer officiellement sa deuxième usine à TFZ pour la fabrication de composants high-tech pour l'industrie automobile. De même, le groupe industriel japonais Sumitomo Electric Industries s'apprête à déplacer une partie de sa production à Tanger et l'entreprise Rousseau, leader français de la chemise, qui distribue ses produits partout dans le monde, ont décidé récemment de délocaliser une partie de leurs activités à Casablanca.
Pour Delphi Maroc, les responsables de la nouvelle usine qui est entrée en activité en août dernier, avec le démarrage de la production, ont officiellement inauguré en grande pompe cette unité la semaine dernière, avec la présence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani. C'était notamment une occasion pour eux afin de communiquer sur le bon fonctionnement de la nouvelle usine qui maintient ses prévisions en termes de développement de son activité et également d'exprimer toute leur confiance en le Maroc, à la grande satisfaction du ministre de l'Emploi. «La direction du groupe Delphi au Maroc annonce le démarrage réussi de sa deuxième usine spécialisée dans la fabrication de câblage pour l'industrie automobile. Avec de très bons résultats en termes de qualité et des procédés de fabrication très efficaces, la nouvelle usine, située dans la zone franche d'exportation de Tanger, est à présent entièrement opérationnelle seulement quelques mois après le démarrage de la production en août 2008», a-t-on annoncé à cette occasion.
Il est à noter que cette usine est située sur une surface totale de 60.000 m², elle comprend un espace pour la production de 23.400 m² et fournit du câblage pour différents modèles de constructeurs automobiles européens. Selon le management de la société, la nouvelle usine de Delphi devrait atteindre sa vitesse de croisière au cours des prochaines années. Aujourd'hui, la première usine, entrée en activité le 1er avril 1999, emploie environ 4.500 personnes et la deuxième usine, qui emploie déjà 800 personnes, devrait atteindre un effectif de 2.500, « compte tenu des informations sur le marché dont nous disposons actuellement et de la demande future des clients», explique-t-on. On a également tenu à préciser que quasiment tous les employés de la nouvelle usine sont de nationalité marocaine. Ils ont été promus de la première usine de Delphi à Tanger après un processus de sélection et une formation spécifique.
Par ailleurs, il est à rappeler que la zone franche de Tanger a attiré dernièrement d'autres investissements. Il en est ainsi de l'équipementier français de l'industrie automobile «Marvest» qui a lancé, il y a moins de deux mois, les travaux de construction d'une unité de production à la TFZ pour un investissement global de 150 millions DH. De même, Tornico-Atlas, filiale marocaine de l'opérateur français dans le domaine de l'électronique, qui exerce à Tanger depuis 2004, s'est installé cette année dans ses nouveaux locaux d'une superficie de 5.000 m2 à la TFZ. Autre exemple, le groupe «Premo Méditerranée» qui opère dans le domaine des composants électroniques inductifs, est en train d'étendre son usine pour une superficie supplémentaire de 5.000 m2.
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Les Japonais également
Le groupe industriel japonais Sumitomo Electric Industries s'apprête à déplacer une partie de sa production à Tanger, attiré par une main-d'œuvre et des coûts de production attractifs, ainsi que par la proximité géographique avec l'Europe, lit-on dans un dossier spécial réalisé par «Le Point» et «BusinessWeek». Les deux publications française et américaine notent que la décision de cette compagnie japonaise de délocaliser une partie de son activité dans la ville du Détroit intervient pour faire «face à la hausse des coûts de production en Europe», où Sumitomo avait ouvert des usines notamment en Pologne et en Bulgarie. Pour «Le Point»/» BusinessWeek», les mêmes avantages comparatifs avaient motivé la décision de la firme française Renault de construire une usine de montage à Tanger, «qui sera l'un des plus grands centres de production» de la compagnie au losange. «Renault reste déterminé à mener à bien ce projet, qui lui permettra de construire des Logan pour le Maghreb et d'autres marchés», affirment les deux hebdomadaires, qui mettent en avant l'»optimisme» du PDG du constructeur automobile français, Carlos Ghosn, «quant au potentiel de la région». Ce dossier spécial relève, par ailleurs, que la ville de Casablanca «symbolise parfaitement le dynamisme du Maghreb», une région «tirée par le Maroc et la Tunisie» et qui attire d'importants investissements étrangers sur des projets aussi divers que la construction d'usines automobiles et aéronautiques, d'hôtels 5 étoiles ou de centres d'appels pour multinationales.
http://www.lematin.ma/Actualite/Jour...=113&id=109566
Au beau milieu de la crise qui est en train de réduire à néant les acquis de l'économie mondiale de plusieurs décennies, acculant les investisseurs à réfléchir longuement avant de s'engager dans de nouveaux projets, l'économie nationale se défend bien.
Malgré quelques cas de désengagements du Maroc d'investisseurs internationaux affectés par la crise, tels Nissan qui s'est retiré du grand projet de l'implantation avec Renault d'une usine à Tanger et Maersk qui vient de faire pareil du Tanger-Med II, le Maroc reste attractif et il le prouve. Peut-être grâce à cette même crise. Et c'est justement à Tanger, particulièrement à la zone franche de cette ville (TFZ), que ce constat se vérifie. Les exemples ne manquent pas. Il en est ainsi de Delphi Maroc qui vient d'inaugurer officiellement sa deuxième usine à TFZ pour la fabrication de composants high-tech pour l'industrie automobile. De même, le groupe industriel japonais Sumitomo Electric Industries s'apprête à déplacer une partie de sa production à Tanger et l'entreprise Rousseau, leader français de la chemise, qui distribue ses produits partout dans le monde, ont décidé récemment de délocaliser une partie de leurs activités à Casablanca.
Pour Delphi Maroc, les responsables de la nouvelle usine qui est entrée en activité en août dernier, avec le démarrage de la production, ont officiellement inauguré en grande pompe cette unité la semaine dernière, avec la présence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani. C'était notamment une occasion pour eux afin de communiquer sur le bon fonctionnement de la nouvelle usine qui maintient ses prévisions en termes de développement de son activité et également d'exprimer toute leur confiance en le Maroc, à la grande satisfaction du ministre de l'Emploi. «La direction du groupe Delphi au Maroc annonce le démarrage réussi de sa deuxième usine spécialisée dans la fabrication de câblage pour l'industrie automobile. Avec de très bons résultats en termes de qualité et des procédés de fabrication très efficaces, la nouvelle usine, située dans la zone franche d'exportation de Tanger, est à présent entièrement opérationnelle seulement quelques mois après le démarrage de la production en août 2008», a-t-on annoncé à cette occasion.
Il est à noter que cette usine est située sur une surface totale de 60.000 m², elle comprend un espace pour la production de 23.400 m² et fournit du câblage pour différents modèles de constructeurs automobiles européens. Selon le management de la société, la nouvelle usine de Delphi devrait atteindre sa vitesse de croisière au cours des prochaines années. Aujourd'hui, la première usine, entrée en activité le 1er avril 1999, emploie environ 4.500 personnes et la deuxième usine, qui emploie déjà 800 personnes, devrait atteindre un effectif de 2.500, « compte tenu des informations sur le marché dont nous disposons actuellement et de la demande future des clients», explique-t-on. On a également tenu à préciser que quasiment tous les employés de la nouvelle usine sont de nationalité marocaine. Ils ont été promus de la première usine de Delphi à Tanger après un processus de sélection et une formation spécifique.
Par ailleurs, il est à rappeler que la zone franche de Tanger a attiré dernièrement d'autres investissements. Il en est ainsi de l'équipementier français de l'industrie automobile «Marvest» qui a lancé, il y a moins de deux mois, les travaux de construction d'une unité de production à la TFZ pour un investissement global de 150 millions DH. De même, Tornico-Atlas, filiale marocaine de l'opérateur français dans le domaine de l'électronique, qui exerce à Tanger depuis 2004, s'est installé cette année dans ses nouveaux locaux d'une superficie de 5.000 m2 à la TFZ. Autre exemple, le groupe «Premo Méditerranée» qui opère dans le domaine des composants électroniques inductifs, est en train d'étendre son usine pour une superficie supplémentaire de 5.000 m2.
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Les Japonais également
Le groupe industriel japonais Sumitomo Electric Industries s'apprête à déplacer une partie de sa production à Tanger, attiré par une main-d'œuvre et des coûts de production attractifs, ainsi que par la proximité géographique avec l'Europe, lit-on dans un dossier spécial réalisé par «Le Point» et «BusinessWeek». Les deux publications française et américaine notent que la décision de cette compagnie japonaise de délocaliser une partie de son activité dans la ville du Détroit intervient pour faire «face à la hausse des coûts de production en Europe», où Sumitomo avait ouvert des usines notamment en Pologne et en Bulgarie. Pour «Le Point»/» BusinessWeek», les mêmes avantages comparatifs avaient motivé la décision de la firme française Renault de construire une usine de montage à Tanger, «qui sera l'un des plus grands centres de production» de la compagnie au losange. «Renault reste déterminé à mener à bien ce projet, qui lui permettra de construire des Logan pour le Maghreb et d'autres marchés», affirment les deux hebdomadaires, qui mettent en avant l'»optimisme» du PDG du constructeur automobile français, Carlos Ghosn, «quant au potentiel de la région». Ce dossier spécial relève, par ailleurs, que la ville de Casablanca «symbolise parfaitement le dynamisme du Maghreb», une région «tirée par le Maroc et la Tunisie» et qui attire d'importants investissements étrangers sur des projets aussi divers que la construction d'usines automobiles et aéronautiques, d'hôtels 5 étoiles ou de centres d'appels pour multinationales.
http://www.lematin.ma/Actualite/Jour...=113&id=109566
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