Le 29 octobre 1965, le professeur marocain Mehdi Ben Barka, figure intellectuelle et politique du mouvement anticolonialiste, était enlevé en plein cœur de Paris, à Saint-Germain-des-Prés, devant la brasserie Lipp où il devait déjeuner avec le cinéaste Georges Franju. Ce dernier projetait de tourner un documentaire sur la décolonisation avec le président de la Tricontinentale qui rassemblait à l’époque les Etats nouvellement indépendants. Un repris de justice français, visiblement commandité par les services marocains et leurs relais en France, Georges Figon s’était entremis auprès de Georges Franju pour lui suggérer un rendez-vous avec Mehdi Ben Barka, l’un des pères du parti marocain de l’indépendance, l’Istiqlal, fondateur du parti de l’Union nationale des forces populaires, condamné à mort par contumace par le Maroc du roi Hassan II pour des raisons politiques.
Quarante ans après, l’affaire Ben Barka n’est pas totalement élucidée, malgré deux instructions judiciaires. Le corps du nationaliste marocain n’a jamais été rendu à sa famille. Les circonstances de sa mort n'ont pas été établies. Conduite dans une France en pleine campagne présidentielle du général de Gaulle (face au candidat socialiste François Mitterrand), l'enquête judiciaire a mené rapidement à des hommes politiques, des policiers et des truands français. Elle a aussi révélé la présence à Paris, au moment des faits du ministre marocain de l'Intérieur de l’époque, le général Mohamed Oufkir, du directeur de la sûreté nationale marocaine, Ahmed Dlimi, ou même du chef des brigades spéciales marocaines, un certain Chtouki.
La suite, pour écouter aussi quelques interventions audio de , Bachir ben Barka le fils, et une journaliste de RFI.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/070/article_39479.asp
Quarante ans après, l’affaire Ben Barka n’est pas totalement élucidée, malgré deux instructions judiciaires. Le corps du nationaliste marocain n’a jamais été rendu à sa famille. Les circonstances de sa mort n'ont pas été établies. Conduite dans une France en pleine campagne présidentielle du général de Gaulle (face au candidat socialiste François Mitterrand), l'enquête judiciaire a mené rapidement à des hommes politiques, des policiers et des truands français. Elle a aussi révélé la présence à Paris, au moment des faits du ministre marocain de l'Intérieur de l’époque, le général Mohamed Oufkir, du directeur de la sûreté nationale marocaine, Ahmed Dlimi, ou même du chef des brigades spéciales marocaines, un certain Chtouki.
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