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Comment marche le cerveau ? C'est la question posée à la une du dernier numéro du Journal du CNRS qui convie ses lecteurs à un voyage surprenant au coeur des neurones, à l'occasion de la Semaine du cerveau organisée du 16 au 22 mars pour financer la recherche sur les maladies neurologiques.
"Une question complexe, qui mobilise des milliers de chercheurs dans le monde, est-il précisé dans l'éditorial. Car le chef d'orchestre du système nerveux est un organe extrêmement subtil et très cachottier. Pourtant, les connaissances progressent.
Le cerveau nous permet de percevoir le monde extérieur, de parler, de marcher, de manipuler des idées abstraites ou un Rubik's cube et - encore plus fort ! - d'avoir conscience de notre propre existence, précise un des articles. Cet organe plissé, dont le "coeur" primitif est cantonné aux fonctions de base, est recouvert d'une écorce, ou substance grise, d'à peine 2 mm d'épaisseur, le cortex, où tient l'essentiel de notre intelligence. Pour faire fonctionner l'ensemble, une armée de 100 milliards de neurones propagent des signaux électriques. Chacun peut former jusqu'à 60.000 connexions avec les autres, pour donner au final un réseau au câblage incroyablement complexe, d'où l'intelligence et la conscience émergent. On ignore encore les détails de cette machinerie, d'où l'intérêt des recherches menées actuellement, partout dans le monde.
Avant la Semaine du cerveau, la Fédération de la recherche sur le cerveau, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale et la Société des neurosciences organisent demain samedi une rencontre entre chercheurs, associations de malades et grand public. Pour la première fois en France, cet événement prendra la forme d'une marche symbolique, simultanément dans quatre grandes villes : Paris, Strasbourg, Bordeaux et Montpellier. Son but est d'attirer l'attention du plus grand nombre sur les enjeux de la recherche biomédicale dans le domaine des neurosciences. Maladies neurodégénératives (Parkinson ou Alzheimer), épilepsie, sclérose en plaques, mais aussi dépression, addiction, schizophrénie et autisme sont autant de défis qui mobilisent l'énergie des scientifiques du monde entier.
www.semaineducerveau.fr
www.neurosciences.asso.fr
- Le point
"Une question complexe, qui mobilise des milliers de chercheurs dans le monde, est-il précisé dans l'éditorial. Car le chef d'orchestre du système nerveux est un organe extrêmement subtil et très cachottier. Pourtant, les connaissances progressent.
Le cerveau nous permet de percevoir le monde extérieur, de parler, de marcher, de manipuler des idées abstraites ou un Rubik's cube et - encore plus fort ! - d'avoir conscience de notre propre existence, précise un des articles. Cet organe plissé, dont le "coeur" primitif est cantonné aux fonctions de base, est recouvert d'une écorce, ou substance grise, d'à peine 2 mm d'épaisseur, le cortex, où tient l'essentiel de notre intelligence. Pour faire fonctionner l'ensemble, une armée de 100 milliards de neurones propagent des signaux électriques. Chacun peut former jusqu'à 60.000 connexions avec les autres, pour donner au final un réseau au câblage incroyablement complexe, d'où l'intelligence et la conscience émergent. On ignore encore les détails de cette machinerie, d'où l'intérêt des recherches menées actuellement, partout dans le monde.
Avant la Semaine du cerveau, la Fédération de la recherche sur le cerveau, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale et la Société des neurosciences organisent demain samedi une rencontre entre chercheurs, associations de malades et grand public. Pour la première fois en France, cet événement prendra la forme d'une marche symbolique, simultanément dans quatre grandes villes : Paris, Strasbourg, Bordeaux et Montpellier. Son but est d'attirer l'attention du plus grand nombre sur les enjeux de la recherche biomédicale dans le domaine des neurosciences. Maladies neurodégénératives (Parkinson ou Alzheimer), épilepsie, sclérose en plaques, mais aussi dépression, addiction, schizophrénie et autisme sont autant de défis qui mobilisent l'énergie des scientifiques du monde entier.
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