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Pétrole : l'OPEP maintient sa production, les cours du baril reculent
(Boursier.com) -- Après réflexion, la réponse est finalement "Non" ! Réunie hier à Vienne, l'OPEP, qui fournit environ 40% de la production mondiale de brut, a opté pour le statu quo sur ses quotas de production actuels. Réunis à Vienne, les pays membres vont s'efforcer en priorité de faire mieux respecter les quotas en vigueur, avant de fermer davantage les robinets...
En effet, sur les réductions de 4,2 millions de barils par jour déjà décidées depuis septembre 2008, 20% restent encore à réaliser, soit 800.000 barils par jour.
Ce matin, le marché du pétrole, qui anticipait une nouvelle baisse de ces quotas, réagit logiquement dans le rouge, le baril de "light sweet crude" ayant perdu jusqu'à 5% dans la nuit. Vers 06H00 ce matin, il limitait cependant son retard à 3% en Asie, à 44,30$ pour le contrat à terme d'avril.
La décision du cartel des pays exportateurs de pétrole traduit en fait son inquiétude sur la santé de l'économie mondiale... L'organisation a estimé qu'une nouvelle coupe, en soutenant les prix du brut, aurait eu pour effet pervers de retarder les chances de reprise économique. Un risque que l'OPEP n'a pas voulu courir, quitte à décaler d'un an son objectif officiel de prix, fixé autour de 75$.
Le secrétaire général de l'OPEP, Abdalla Salem el-Badri, a ainsi estimé que l'organisation "n'a pas abandonné son objectif de prix, mais que ce n'est pas le bon moment" pour y parvenir, car il faut "prendre en considération ce qui se passe dans le monde".
A long terme, l'OPEP estime qu'elle a besoin d'un prix de vente de 70$ à 80$ le baril pour rentabiliser ses investissements dans de nouveaux gisements.
Pour l'instant, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweit, le Qatar et l'Algérie ont atteint leurs objectifs de quotas, mais d'autres pays, en particulier l'Iran, le Venezuela et l'Angola, n'ont procédé qu'à la moitié des coupes auxquelles ils s'étaient engagés... Les pays membres referont le point lors d'une réunion fixée le 28 mai.
En effet, sur les réductions de 4,2 millions de barils par jour déjà décidées depuis septembre 2008, 20% restent encore à réaliser, soit 800.000 barils par jour.
Ce matin, le marché du pétrole, qui anticipait une nouvelle baisse de ces quotas, réagit logiquement dans le rouge, le baril de "light sweet crude" ayant perdu jusqu'à 5% dans la nuit. Vers 06H00 ce matin, il limitait cependant son retard à 3% en Asie, à 44,30$ pour le contrat à terme d'avril.
La décision du cartel des pays exportateurs de pétrole traduit en fait son inquiétude sur la santé de l'économie mondiale... L'organisation a estimé qu'une nouvelle coupe, en soutenant les prix du brut, aurait eu pour effet pervers de retarder les chances de reprise économique. Un risque que l'OPEP n'a pas voulu courir, quitte à décaler d'un an son objectif officiel de prix, fixé autour de 75$.
Le secrétaire général de l'OPEP, Abdalla Salem el-Badri, a ainsi estimé que l'organisation "n'a pas abandonné son objectif de prix, mais que ce n'est pas le bon moment" pour y parvenir, car il faut "prendre en considération ce qui se passe dans le monde".
A long terme, l'OPEP estime qu'elle a besoin d'un prix de vente de 70$ à 80$ le baril pour rentabiliser ses investissements dans de nouveaux gisements.
Pour l'instant, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweit, le Qatar et l'Algérie ont atteint leurs objectifs de quotas, mais d'autres pays, en particulier l'Iran, le Venezuela et l'Angola, n'ont procédé qu'à la moitié des coupes auxquelles ils s'étaient engagés... Les pays membres referont le point lors d'une réunion fixée le 28 mai.