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Maroc : Seulement 18% des salariés cotisants déclarés à plein temps

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  • Maroc : Seulement 18% des salariés cotisants déclarés à plein temps

    CNSS : seulement 18% des salariés cotisants déclarés à plein temps

    Sur 3,7 millions de salariés du privé en tout, 1,7 million, dont 800 000 agricoles, échappent encore à la sécurité sociale.

    La Caisse renforce les contrôles et s’emploie à faciliter les procédures.
    Seulement 18% des salariés déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) le sont à plein temps. C’est le chiffre alarmant que vient de révéler le directeur général Saïd Ahmidouch, en marge d’une rencontre tenue à Casablanca, jeudi 5 mars. Il vient confirmer, une fois de plus, que les entreprises affiliées à la CNSS pratiquent encore, malgré le discours en vogue sur la conformité sociale, la déclaration irrégulière des employés ainsi que la sous-déclaration des salaires.

    Ces pratiques constituent un point noir dans les relations entre ces dernières et l’organisme qui a décidé de combattre le mal en restructurant sa direction du contrôle et de l’inspection. Cette opération a donné ses fruits puisqu’en 2008, rappelons-le, la CNSS a procédé à la régularisation d’environ 35 000 salariés et d’immatriculer 28 232 entreprises qui opéraient dans l’informel. Elle a pu ainsi encaisser 240 MDH de cotisations supplémentaires et table sur 250 millions supplémentaires pour 2009.

    Par ailleurs, la CNSS a aussi lancé une vaste campagne de recensement dans les quartiers industriels de plusieurs villes du pays (Casablanca, Rabat, Tanger, Fès et Marrakech) afin de comparer l’état des déclarations aux données réelles du terrain. Un exercice qui a permis aussi d’étudier le cas de deux secteurs présentant un grand risque de sous-déclaration, le textile et le bâtiment.

    33 milliards de DH de masse salariale déclarés à travers Damancom
    Le premier, souvent dans la ligne de mire de la CNSS, ne représente, selon les chiffres avancés par M. Ahmidouch, que 3% des affiliés. Le second a enregistré, quant à lui, une avancée avec 14 % des affiliés. Cela est intervenu suite à l’institution de la souscription obligatoire de l’accident du travail.

    La réforme du contrôle n’est pas l’unique action pour la régularisation de la situation des entreprises. Elle fait partie d’une batterie de mesures destinées à favoriser la transparence des relations avec les affiliés et ses assurés. Parmi les mesures à retenir dans ce registre, on peut citer le portail Damancom, le centre d’appel Allo Damane et les services en ligne. Des prestations qui permettent, dit-on à la CNSS, de faciliter les procédures et aux personnes concernées de suivre leurs situations.

    Ainsi, le e-service gratuit, Damancom, mis en place en 2003, compte aujourd’hui 14 100 affiliés adhérents à la télédéclaration et 4 059 adhérents au télépaiement. Cela représente 720 000 salariés sur le portail et 33 milliards de DH de masse salariale déclarés à travers le portail, soit la moitié du total déclaré à la CNSS.

    Grâce à Damancom, les affiliés peuvent, sans se déplacer, déclarer les salaires en ligne, payer les cotisations à distance et consulter le relevé des cotisations versées. Les assurés du régime général peuvent également, grâce aux services en ligne, consulter le compte des jours déclarés durant les cinq dernières années. Un suivi qui évitera de mauvaises surprises au moment du départ à la retraite. Selon le bilan dressé par Saïd Ahmidouch, la plate-forme dédiée à la gestion des requêtes et réclamations des affiliés et des assurés et au traitement des demandes d’information reçoit plus de 300 appels par jour. Le service est assuré en arabe, en français et même en amazigh.

    Aujourd’hui, la CNSS compte 355 094 pensionnés à qui sont servis annuellement 5,18 milliards de DH au titre de la pension de vieillesse. Ces chiffres ne correspondant pas à la population des pensionnés car, en raison des déclarations irrégulières, de nombreuses personnes ne peuvent faire valoir leurs droits à la retraite.

    Il faut noter qu’aujourd’hui plus de 43 000 entreprises déclarent encore des salaires inférieurs au salaire minimum garanti. Un constat qui justifie l’obligation faite par la CNSS aux entreprises de déclarer, à partir du 1er janvier 2009, un salaire équivalent à 60 % du Smig. Même si elle se traduit par la suppression des allocations familiales pour près de 90 000 salariés du privé, il faut reconnaître qu’elle reste une importante mesure préventive.

    Aujourd’hui, on compte 2,04 millions de salariés déclarés alors que le secteur privé emploie, selon les chiffres de la CNSS, 3,7 millions de personnes. Par ailleurs, 5,6 millions de travailleurs indépendants (indépendants, employeurs, aides familiaux et apprentis) sont potentiellement assujettis au régime de la caisse.

    L’élargissement de la protection sociale constitue d’ailleurs un axe stratégique du programme d’action 2009-2011. Selon les prospections de la CNSS, le régime devrait compter, en 2009, 2,3 millions de salariés, soit 345 285 personnes de plus dont 117 895 viendront du secteur agricole, 100 304 du BTP, 59 000 de l’industrie et 68 549 des secteurs des services et du commerce. L’élargissement de la protection sociale passera, selon la direction générale de la caisse, par une amélioration des prestations actuelles et la mise en place de produits nouveaux comme les allocations familiales pour les travailleurs agricoles et l’indemnité pour perte d’emploi.

    Le renforcement des infrastructures permettra également l’élargissement de la protection sociale. A cet égard, la CNSS prévoit dans son programme l’ouverture de 19 nouvelles agences et 10 kiosques destinés à la réception des dossiers de prestations, des réclamations des assurés ainsi que la remise des formulaires et l’information des assurés.

    La vie eco
    Aziza Belouas
    16-03-2009
    Dernière modification par jawzia, 16 mars 2009, 15h30.

  • #2
    C est un constat, les entreprises declarent en moins et le nombre de salariés et les salaires pour ne pas payer les charges sociales.

    dans le domaine des T.P. une grande partie des travaileurs ne sont pas declarés .

    l article donne des chiffres pas mal pour un pays sans ressources :

    Voyons voir :

    - le secteur privé emploie, selon les chiffres de la CNSS, 3,7 millions de personnes

    - 5,6 millions de travailleurs indépendants (indépendants, employeurs, aides familiaux et apprentis)

    il faut ajouter le nombre des fonctionnaires disons 800 000 ( il faut chercher le nombre exact aprés le DV) ca donne 3.7 + 5,6 + 0,8 = 10,1 millions de travailleurs , chifre pas mal comparé a une force de travail de 11 millions ... , d ou le nombre de chomeurs 0.9 millions qui correspond a un taux de 9,2 %.
    Dernière modification par upup, 16 mars 2009, 16h09.

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    • #3
      l article donne des chiffres pas mal pour un pays sans ressources
      L'eternelle excuse...
      Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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      • #4
        il n y a pas mieux que les chiffres pour connaitre la vraie situation d un pays.

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        • #5
          5,6 millions de travailleurs indépendants (indépendants, employeurs, aides familiaux et apprentis)
          dont 2.4 millions ne sont pas rémunérés. CQFD.

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          • #6
            l article donne des chiffres pas mal pour un pays sans ressources
            cette phrase me donne la nausée, le mot exigence n'existe pas dans vos dictionnaires ou quoi?. tout le temps satisfait jamais mécontent.

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            • #7
              Jijelinho, on a pensé à la meme chose sauf que toi t'as ete plutot gentil

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              • #8
                Sinan, be cool

                Qui t a dit que ca veut dire satisfaisant . pas mal ne veut pas dire Bon ou Trop Bon comme chiffres . Peut etre dans 10 ans on commencera a parlé de chiffres bons .


                Jawzia, nous n allons pas encore reparlé de la définition du travail non remunéré !


                Maroc :

                Labor force:
                11.5 million (2008 est.)

                Labor force - by occupation:
                agriculture: 44.6%
                industry: 19.8%
                services: 35.5% (2006 est.)


                algerie :

                Labor force:
                9.44 million (2008 est.)

                Labor force - by occupation:
                agriculture 14%, industry 13.4%, construction and public works 10%, trade 14.6%, government 32%, other 16% (2003 est.)


                L etat marocain fait vivre 800 000 fonctionnaires comparativement a l etat algerien qui fait ( ou faisait en 2003 ) vivre 3,0208 millions de personnes ( fonctionnaires + ???? )

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                • #9
                  upup

                  pas mal veut dire pas mal et c'est pas ça qui a provoqué ma toute petite colère, c'est plutot l'excuse des hydrocarbures que vous ne voulez pas oubliez.
                  que vient faire l'energie dans un sujet qui traite des cotisation salariales ??

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                  • #10
                    Sinan,

                    sans ressource = sans ressources !
                    car sure qu on serait mieux si on avait d autres ressources en plus des phosphates pour avoir plus d emplois et surtout des salaires plus importants que les actuels.

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                    • #11
                      car sure qu on serait mieux si on avait d autres ressources en plus des phosphates pour avoir plus d emplois et surtout des salaires plus importants que les actuels.
                      peux tu m'expliquer le passage souligné?

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                      • #12
                        plus de travail va faire que les salaires vont augmenter !

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                        • #13
                          sauf que le secteur des hydrocarbures ne cree pas beacoup d'emplois
                          Dernière modification par sinan, 16 mars 2009, 17h39.

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                          • #14
                            Qu'en est il dans le pays de l'État providence ?

                            (...)Avec le ralentissement de la croissance économique et donc des ressources de l’Etat et des entreprises, l’Etat-providence est entré en crise. C’est la crise du financement de la protection sociale qui est la crise de l’Etat-providence.
                            Cette crise du financement s’explique par les recettes qui diminuent (il y a beaucoup plus de chômeurs qui ne cotisent pas) et des dépenses qui augmentent.
                            La crise de l’Etat-providence est due aussi aux coups de boutoir incessants des néolibéraux qui attribuent la faible compétitivité de l’économie et des entreprises ainsi que le poids jugé trop lourd du déficit budgétaire et de la dette publique à cette “politique d’assistanat social” mise en œuvre par l’Etat et qui, selon eux, n’encourage pas les travailleurs à l’effort au travail et à la productivité de même qu’elle décourage, à l’autre bout de la chaîne, les entrepreneurs et alourdit les charges qui pèsent sur les entreprises.

                            Dans notre pays aussi, l’Etat providence est en crise : la Caisse nationale de retraites (CNR) traîne des problèmes financiers considérables et l’avenir des retraités est loin d’être assuré.


                            De son côté, la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) est menacée de faillite si le taux de chômage reste ce qu’il est ou, pire encore, s’aggrave encore.

                            On sait déjà que cette caisse connaît une baisse importante des recettes (le nombre de cotisants diminue) et une hausse aussi importante des dépenses (sous l’effet de la hausse des prix des médicaments et de l’élargissement du nombre d’assurés puisque même les bénéficiaires du filet social et leurs ayants droit bénéficient de la couverture Cnas)
                            .
                            Les mesures draconiennes mises en place par la Caisse pour le recouvrement par les assurés de leurs dépenses de santé témoignent des difficultés financières que connaît la Caisse.

                            La Caisse nationale d’allocation-chômage (Cnac) est aujourd’hui en bonne santé financière mais pourra-t-elle assurer l’allocation-chômage à des travailleurs qui sont de plus en plus nombreux à être libérés dans le cadre de la restructuration des entreprises publiques et de leur privatisation ? Bref, la question de la protection sociale est plus que jamais d’actualité chez nous. Pourtant, c’est l’une des questions qui semble préoccuper le moins le gouvernement.

                            Qui d’entre nous a entendu parler de réforme du système de protection sociale ? Sait-on seulement qu’aucune réforme sérieuse de l’économie à même de relancer le développement sur de nouvelles bases n’est possible sans une politique sociale juste et solidaire ? Or, celle-ci demande un financement pérenne.

                            Quant à l’affirmation selon laquelle “en Algérie, l’Etat-providence c’est fini !”, il vaut mieux la mettre sur le compte d’une incompréhension du concept d’Etat-providence. En effet, la justice et la solidarité sociales sont des revendications inscrites dans l’histoire même du mouvement national et auxquelles les Algériens ne seront jamais prêts à renoncer.

                            Comme nous avons déjà eu à le souligner : le nouveau système économique algérien devra être fondé sur un triple compromis entre le capital et le travail, le marché et l’Etat, la compétition et la solidarité.

                            Par le Soir

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                            • #15
                              Au fait il y a combien d'assurés sociaux au maroc?
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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