Un grand quotidien de qualité risque de ne plus paraitre à partir de lundi, si une solution de redressement n'est pas trouvé...il s'agit de France Soir.
D'après moi, c'est internet qui va un jour tous les tuer ses journaux...Avant Internet, pour consulter les nouvelles du pays, et l'international, je fréquentais les librairies; ''La maison de la presse'', depuis 1996 je n'ai plus remis les pieds dans ces librairies, car tout est sur le net......
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Le tribunal de commerce de Bobigny décidera, lundi 31 octobre, si France Soir doit être mis en liquidation ou en redressement judiciaire. Presse Alliance, société qui édite le quotidien, détenue à 70 % par l'homme d'affaires franco-égyptien Ramy Lakah, s'est déclarée, jeudi 27 octobre, en cessation de paiement devant le tribunal de commerce de Bobigny, dont dépend le journal, basé à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). La direction l'avait annoncé jeudi devant le comité d'entreprise.
Créé en novembre 1944 par Pierre Lazareff, France Soir perd aujourd'hui près de 700 000 euros par mois (soit 8 millions prévus pour 2005), pour un chiffre d'affaires de 20 millions. Sa diffusion, qui n'a cessé de baisser depuis vingt-cinq ans, atteignait 58 553 exemplaires mi-2005, selon l'OJD, contre 100 000 exemplaires en 2001
Lundi, soit le tribunal prononcera la liquidation et ce sera la mort du journal, soit, cas le plus fréquemment évoqué, un ou plusieurs administrateurs judiciaires seront nommés. Cette solution permettrait au quotidien de continuer à paraître et de geler ses dettes. Selon Me Gilles Barronie, nommé mandataire ad hoc le 7 octobre, le passif exigible atteindrait 6 millions d'euros pour un actif disponible de seulement 350 000 euros. France Soir n'est plus imprimé dans le sud de la France depuis le 26 août.
Les administrateurs pourraient demander aux actionnaires actuels * M. Lakah, qui détient 70 % de Presse Alliance depuis octobre 2004, et l'italien Poligrafici, ancien propriétaire du titre, qui en a conservé 30 % * de remettre au pot, ou tenter de trouver d'autres repreneurs. M. Lakah avait annoncé, le 13 septembre, qu'il quittait ses fonctions de PDG du journal, tout en en restant actionnaire. Jacques Lefranc lui a succédé.
Pour les élus du comité d'entreprise, cette "situation difficile (...) est totalement imputable aux politiques menées par les actionnaires"
Le Monde .fr
D'après moi, c'est internet qui va un jour tous les tuer ses journaux...Avant Internet, pour consulter les nouvelles du pays, et l'international, je fréquentais les librairies; ''La maison de la presse'', depuis 1996 je n'ai plus remis les pieds dans ces librairies, car tout est sur le net......
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Le tribunal de commerce de Bobigny décidera, lundi 31 octobre, si France Soir doit être mis en liquidation ou en redressement judiciaire. Presse Alliance, société qui édite le quotidien, détenue à 70 % par l'homme d'affaires franco-égyptien Ramy Lakah, s'est déclarée, jeudi 27 octobre, en cessation de paiement devant le tribunal de commerce de Bobigny, dont dépend le journal, basé à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). La direction l'avait annoncé jeudi devant le comité d'entreprise.
Créé en novembre 1944 par Pierre Lazareff, France Soir perd aujourd'hui près de 700 000 euros par mois (soit 8 millions prévus pour 2005), pour un chiffre d'affaires de 20 millions. Sa diffusion, qui n'a cessé de baisser depuis vingt-cinq ans, atteignait 58 553 exemplaires mi-2005, selon l'OJD, contre 100 000 exemplaires en 2001
Lundi, soit le tribunal prononcera la liquidation et ce sera la mort du journal, soit, cas le plus fréquemment évoqué, un ou plusieurs administrateurs judiciaires seront nommés. Cette solution permettrait au quotidien de continuer à paraître et de geler ses dettes. Selon Me Gilles Barronie, nommé mandataire ad hoc le 7 octobre, le passif exigible atteindrait 6 millions d'euros pour un actif disponible de seulement 350 000 euros. France Soir n'est plus imprimé dans le sud de la France depuis le 26 août.
Les administrateurs pourraient demander aux actionnaires actuels * M. Lakah, qui détient 70 % de Presse Alliance depuis octobre 2004, et l'italien Poligrafici, ancien propriétaire du titre, qui en a conservé 30 % * de remettre au pot, ou tenter de trouver d'autres repreneurs. M. Lakah avait annoncé, le 13 septembre, qu'il quittait ses fonctions de PDG du journal, tout en en restant actionnaire. Jacques Lefranc lui a succédé.
Pour les élus du comité d'entreprise, cette "situation difficile (...) est totalement imputable aux politiques menées par les actionnaires"
Le Monde .fr
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