Karim Tabou met au pied du mur le candidat Moussa Touati
L’élection présidentielle prochaine a été le thème central d’une table ronde qui a regroupé deux responsables politiques, Karim Tabou du FFS, qui prône un boycott actif du scrutin, et le candidat à la présidentielle du FNA, Moussa Touati, à l’initiative de la communauté estudiantine de la cité universitaire «La Pépinière» de Béjaïa, avant-hier dans la soirée.
Ouvrant les hostilités dans une salle archicomble, Karim Tabou s’est, de prime abord, félicité de l’initiative des étudiants pour «briser l’interdit de Zerhouni», a-t-il clamé. Tout au long de sa confrontation politique avec le candidat du FNA , le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabou, développera un argumentaire sans faille plaidant un «rejet» du scrutin du 9 avril prochain qu’il qualifie de «mascarade électorale». «L’élection prochaine est une formalité administrative pour Bouteflika. La fraude à grande échelle a déjà commencé à travers une manipulation du fichier électoral. Les walis ont été instruits par le ministre de l’Intérieur. Vous pouvez rentrer chez vous, l’administration vous fera voter à votre insu le jour de l’élection», a soutenu le responsable du FFS. Karim Tabou critiquera sévèrement également le bilan des dix années de règne de Bouteflika. Citant à titre d’exemple la décision de l’effacement de la dette des agriculteurs, le numéro deux du FFS a soutenu qu’elle a «profité aux agriculteurs de Ben Aknoun et de Hydra alors que les vrais fellahs n’ont rien obtenu». En matière de liberté d’expression, l’orateur du FFS fera observer dans la foulée que si son parti est «interdit de passage sur l’Unique, c’est aussi grâce à la complicité de candidats comme vous», assènera- t-il à l’adresse de son contradicteur du jour, Moussa Touati. «Le FFS a choisi son parti : le peuple. Notre position est celle du peuple qui boycottera la mascarade électorale du 9 avril. Boycotter ce scrutin est la réaffirmation du choix du FFS de se ranger aux côtés de la population et de demeurer fidèle aux principes démocratiques que nous avons toujours défendus», conclut Karim Tabou. Se sentant acculé par la force de l’argumentaire du responsable politique du FFS prônant un boycott actif du prochain scrutin, visiblement très partagé par l’assistance, le candidat à la présidentielle, Moussa Touati, expliquera que sa participation à l’élection est motivée par une ambition de «réformer le système» tout en appelant les citoyens à «un vote massif».
A. Kersani
L’élection présidentielle prochaine a été le thème central d’une table ronde qui a regroupé deux responsables politiques, Karim Tabou du FFS, qui prône un boycott actif du scrutin, et le candidat à la présidentielle du FNA, Moussa Touati, à l’initiative de la communauté estudiantine de la cité universitaire «La Pépinière» de Béjaïa, avant-hier dans la soirée.
Ouvrant les hostilités dans une salle archicomble, Karim Tabou s’est, de prime abord, félicité de l’initiative des étudiants pour «briser l’interdit de Zerhouni», a-t-il clamé. Tout au long de sa confrontation politique avec le candidat du FNA , le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabou, développera un argumentaire sans faille plaidant un «rejet» du scrutin du 9 avril prochain qu’il qualifie de «mascarade électorale». «L’élection prochaine est une formalité administrative pour Bouteflika. La fraude à grande échelle a déjà commencé à travers une manipulation du fichier électoral. Les walis ont été instruits par le ministre de l’Intérieur. Vous pouvez rentrer chez vous, l’administration vous fera voter à votre insu le jour de l’élection», a soutenu le responsable du FFS. Karim Tabou critiquera sévèrement également le bilan des dix années de règne de Bouteflika. Citant à titre d’exemple la décision de l’effacement de la dette des agriculteurs, le numéro deux du FFS a soutenu qu’elle a «profité aux agriculteurs de Ben Aknoun et de Hydra alors que les vrais fellahs n’ont rien obtenu». En matière de liberté d’expression, l’orateur du FFS fera observer dans la foulée que si son parti est «interdit de passage sur l’Unique, c’est aussi grâce à la complicité de candidats comme vous», assènera- t-il à l’adresse de son contradicteur du jour, Moussa Touati. «Le FFS a choisi son parti : le peuple. Notre position est celle du peuple qui boycottera la mascarade électorale du 9 avril. Boycotter ce scrutin est la réaffirmation du choix du FFS de se ranger aux côtés de la population et de demeurer fidèle aux principes démocratiques que nous avons toujours défendus», conclut Karim Tabou. Se sentant acculé par la force de l’argumentaire du responsable politique du FFS prônant un boycott actif du prochain scrutin, visiblement très partagé par l’assistance, le candidat à la présidentielle, Moussa Touati, expliquera que sa participation à l’élection est motivée par une ambition de «réformer le système» tout en appelant les citoyens à «un vote massif».
A. Kersani
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