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PARTICIPATION À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Comment atteindre les 70% ?

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  • PARTICIPATION À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Comment atteindre les 70% ?

    Actualités : PARTICIPATION À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
    Comment atteindre les 70% ?


    «Quelle crédibilité reste-t-il à l’élection présidentielle d’avril 2009 lorsque le principal organisateur, le Premier ministre M. Ouyahia, a dit publiquement que l’opposition ne prendra pas de sitôt le pouvoir ? L’un de ses alliés, l’islamiste Soltani, a déclaré avec une légèreté déconcertante que le président sera élu avec ou sans la participation des électeurs. Le troisième allié, le chef du FLN, quant à lui, a d’ores et déjà arrêté le taux de participation à 65 %. De plus, cet organisateur traîne toujours les stigmates politiques relatifs à des élections organisées sous son règne», déplorait, il y a quelques semaines, un cadre d’un parti de l’opposition. Pour cette opposition comme pour le pouvoir, l’enjeu du scrutin du 9 avril est le taux de participation.
    Dans cette bataille à distance, le pouvoir a plusieurs atouts que l’opposition ne possède pas, à savoir la capacité d’influer sur les événements et singulièrement sur les résultats des urnes. Mais les partisans du boycott ont tout de même remporté une manche. Ils ont réussi à installer le doute dans le camp adverse. Effectivement, le déploiement inconsidéré des moyens de l’Etat et de sa force de persuasion quotidiennement révèle une situation de doute au niveau supérieur du pouvoir : une faible participation est synonyme de discrédit de ces élections. Actuellement, cette issue n’est pas à exclure. Dès lors, le pouvoir sera tenté par une solution administrative : élaborer ses propres P-V de résultats. En outre, la tentative du pouvoir de forcer la main aux électeurs ne se fera pas sans dégâts. «…Je me demande si je suis face à un président ou à un candidat. Il (le candidat-président, ndlr) utilise les moyens de l’Etat, les médias lourds, l’administration et l’argent du Trésor public», constate Fawzi Rebaïne, l’un des candidats et d’ajouter que le climat politique est pollué. Le programme électoral entamé en 2007 visant à garder le pouvoir se poursuivra inéluctablement jusqu’au soir du 9 avril. Les cinq adversaires de Bouteflika ont-ils les moyens de lui tenir tête ainsi qu’à l’administration ? Sûrement pas.
    Les capacités des trois lièvres : huit fois moins importantes que celles du président-candidat

    Quelles sont les capacités au plan électoral, ceux que les observateurs qualifient comme étant de simples lièvres, pour les élections d’avril 2009 ? La détermination de leurs capacités politiques appartient, au demeurant, aux seuls électeurs et militants de leurs partis respectifs. Mais, faisons la comparaison des performances des uns et des autres pour tenter de cerner un tant soit peu la crédibilité de ces lièvres et par conséquent la charge compétitive de l’élection présidentielle d’avril 2009. À la présidentielle de 2004, Louisa Hanoune a été créditée d’un score de 101 630 voix. 63 761 voix ont été attribuées à Fawzi Rebaïne. Le collège électoral a été estimé, en 2004, à plus de 18 000 000 voix. Les scores réalisés par Hanoune et Rebaïne représentaient moins de 2 % comparés à celui réalisé par le candidat Bouteflika qui a engrangé 8 651 723 voix. Moussa Touati n’a pas participé aux joutes de 2004. Cependant, ses partisans du FNA ont concouru en 2007, pour les intérêts des conseillers communaux, des députés et de leur parti. Ce qui les motive à déployer de l’énergie pour rameuter davantage les électeurs. Le chef du FNA était, par ailleurs, le principal animateur pour son parti lors des campagnes pour les élections législatives et locales d’avril 2007. Au final de ces deux campagnes, 4,22 % des électeurs ont voté pour les listes du FNA à la députation et 836 305 autres électeurs ont choisi les candidats du FNA aux communes et aux APW. En conclusion, ce n’est qu’une simple hypothèse de travail. On constate à travers ces statistiques que le cumul des voix des trois meilleurs candidats face à celui du pouvoir ne représente qu’environ 1/8 des voix affectées par l’administration au président-candidat en 2004. Cette comparaison révèle la disproportion des forces en compétition et dévoile un écart qu’il serait miraculeux de combler le jour du vote. Les trois autres candidats aux élections d’avril 2009 sont, pour l’heure, de parfaits inconnus pour la majorité des électeurs.
    Participation, enjeu réel et craintes de bourrage des urnes

    Citoyens et grand nombre d’observateurs ne se font plus d’illusion sur l’issue favorable au président-candidat du scrutin du mois prochain. Le chemin de la victoire étant solidement balisé, reste pour le pouvoir de régler l’équation du taux de participation. Or, présentement, et à travers les déclarations des chefs des partis de l’Alliance présidentielle, le constat est amer pour le régime. Le citoyen ne montre, pour l’heure, que très peu d’intérêt pour les prochaines élections. Il (le pouvoir) sera donc tenté par la solution de facilité. Faire voter les absents. C’est la méthode usitée habituellement, particulièrement lors du référendum portant approbation à plus de 85 % de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Elle a été, rappelons-le, utilisée deux fois en 1997 pour projeter le RND à la première place lors des élections locales et législatives. A l’époque, l’administration avait fait voter une partie des électeurs absents au profit de ce parti. Ainsi, le taux de participation a été revu à la hausse et le RND, qui est arrivé, en terme de résultats réels, dernier, a vu grimper ces derniers pour occuper la première place. Plusieurs indices laissent, en effet, les observateurs sceptiques quant à la régularité du prochain scrutin présidentiel. L’examen des modalités techniques mises en pratique lors des votes confirme ces craintes. Selon les articles 40, 41, 59 de la loi organique 97/07 portant régime électoral, tous les responsables en charge directement du processus électoral sont désignés, pour le jour du vote, par l’administration locale notamment le personnel des bureaux, des centres de vote et des commissions électorales communales. Les membres des commissions électorales de wilaya sont conjointement désignés par le ministre de la Justice pour le président (article 88) mais par le wali en ce qui concerne le vice-président et les deux assesseurs. De plus, tous les responsables qui interviennent en amont le jour du scrutin notamment les walis, les SG des wilayas, les magistrats, les responsables des services de sécurité, les directeurs exécutifs et surtout les chefs de daïra sont nommés par décret présidentiel, c'est-à-dire le candidat. La majorité d’entre eux ont un pouvoir décisionnel sur la gestion et le déroulement du scrutin. Soyons néanmoins prudents dans la systématisation de l’insinuation. Mais, d’un autre côté, dans ce climat délétère régnant dans le pays, fait d’allégeance massive et de reniements, les hommes et femmes qui ont un poste de responsabilité et qui osent se mettre en face du clan au pouvoir ne font pas long feu. Plusieurs d’entre eux ont fait la mauvaise expérience pour se faire débarquer illico presto. Pour revenir à la gestion du scrutin, le rôle des chefs de daïra est stratégique. Ces derniers procèdent au filtrage des listes des personnels des centres et bureaux de vote et proposent les 4 membres des commissions électorales communales aux walis pour réquisition. Ils peuvent également faire pression sur des présidents de bureaux de vote pour leur signer des P-V de dépouillement antidatés. Cela a été fait par le passé. C’est la méthode du bourrage des urnes. Il y a également des membres de bureaux de vote qui acceptent malheureusement de communiquer de faux résultats. C’est par le canal des daïras que transitent, en outre, les chiffres des sondages, au sujet de la participation et de son évolution heure par heure. Il n’existe aucune instance autonome qui réalise cette évaluation. Cette forme de fraude (par les urnes) n’est pas facile à systématiser sur les quelque 43 000 bureaux de vote, disséminés à travers le territoire national, en plus de ceux de l’émigration. Mais, sur 1 541 commissions électorales communales et quelques dizaines de commissions en charge du vote de l’émigration, le champ d’action se rétrécit et la manœuvre plus aisée. On a vu, par le passé, des responsables interdire systématiquement aux candidats ou à leurs représentants l’accès aux travaux de ces commissions, comme la loi leur en donne la possibilité (articles 58 et 164). C’est par le biais de ces commissions que le RND s’est retrouvé double vainqueur en 1997.

  • #2
    Il y a lieu de rappeler que les P-V élaborés par ces commissions communales sont des récapitulatifs de ceux des bureaux de vote. Ils sont transmis à une échelle supérieure, à la commission électorale de wilaya. Cette instance, au terme de l’article 165, fonctionne de manière opaque. Et pour cause, il n’est nullement fait mention dans la loi que le candidat ou son représentant a droit d’assister aux travaux. Le même article offre, toutefois, la possibilité au candidat ou à son représentant de récupérer la copie du P-V. Cette disposition est malheureusement aléatoire. La loi exige que les résultats des bureaux, récapitulés dans les P-V globaux des commissions électorales communales, transitent d’abord par les commissions électorales de wilaya pour être ensuite acheminés au niveau du Conseil constitutionnel. Ce n’est souvent pas le cas. Les P-V transitent le plus souvent par les daïras et la wilaya (administration). Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et les wilayas n’ont qu’un rôle de soutien logistique. Mais, partant du fait de ce que tout le monde sait sur le fonctionnement parallèle d’une partie de l’administration et de l’exercice opaque du pouvoir dans notre pays, toutes les lectures et toutes les supputations sont permises.
    Absence de contrôle autonome

    L’impuissance des 5 candidats à contrer la machine électorale du pouvoir, qui s’est mise en branle bien avant l’heure, n’est que l’aveu de leur incapacité à contrôler les événements liés à la campagne et à l’élection prochaine. Dans le cas contraire, cela devient de la compromission. C’est donc certain, la vérification des préparatifs de cette élection leur échappe totalement. A titre d’exemple, aucun d’eux n’a la possibilité de vérifier si les candidatures de ses adversaires sont conformes aux exigences de la loi. Aucun d’eux ne pourrait vérifier si l’administration n’est pas impliquée dans la collecte des signatures et si ces paraphes sont légalisés selon les exigences de la loi. Les confidences que nous avons recueillies auprès de certains responsables du mouvement associatif jettent le doute. Par ailleurs, à considérer que les candidats dits petits regroupent leurs forces respectives le jour J, ils ne seront probablement pas en mesure d’être présents, par le truchement de leurs représentants dans tous les rouages en charge de l’élection. Auront-ils les capacités de contrôler, de manière autonome, par rapport à l’administration, le vote ? L’expérience et les statistiques, s’agissant de la présence des contrôleurs dans les bureaux, les centres et les commissions communales, lors des précédents scrutins, nous disent que non. Comme lors des scrutins antérieurs, ils ne pourraient être présents que dans moins de 10 % des bureaux de vote. Axeront-ils leurs efforts sur les commissions électorales communales ? Car, il faut impérativement être présent massivement dans les instances citées plus haut, pour savoir avec exactitude les résultats obtenus par chacun des candidats. Quant à la commission appelée pompeusement commission indépendante de contrôle des élections, elle n’a qu’une existence formelle. Elle est totalement dépourvue de pouvoir de recours. D’ailleurs, les responsables de la commission nationale, qui installent ces derniers jours leurs homologues des commissions de wilaya, ne cessent de rappeler que «la commission n’a qu’un rôle préventif. Elle attire l’attention des autorités sur les dépassements avant et pendant le vote. Elle élabore un rapport final qu’elle transmet au président de la République». Même cette mission d’information est aléatoire puisque cette commission (nationale, régionale et communale) est dominée, approximativement à 80 %, par des partis politiques qui n’ont pas de candidat, juridiquement non concernés pas cette élection. Or ces partis soutiennent un candidat qui se dit indépendant. Par ailleurs, sa neutralité et son autonomie sont mises à rude épreuve. Le coordinateur national, seul autorisé à s’exprimer publiquement sur la gestion et éventuellement sur la régularité du vote, est désigné par l’un des candidats et ceux au niveau des wilayas sont désignés par les walis. Elle se transformera par la force des choses en comité de campagne pour le candidat-président. Une confusion bien étudiée. S’agissant de la surveillance externe, telle que conçue par le pouvoir, elle ne donnera absolument rien. On imagine mal l’UA, la Ligue arabe ou l’OCI adopter une position allant en contradiction avec un gouvernement qui est membre de ces institutions. En outre, avaient-elles réellement surveillé un quelconque scrutin national pas le passé ?

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    • #3
      En refusant la venue des ONG occidentales, en temps utile dans notre pays, c'est-à-dire quelques mois avant l’élection, pour superviser les préparatifs du processus électoral, le pouvoir maître d’œuvre de l’élection du 9 avril 2009, savait en effet qu’il s’exposait à des réprimandes pour ce qui passe avant le lancement de la campagne officielle. Ces organisations ont une expérience pour avoir travaillé dans des pays dits difficiles. Elles ont également des standards qu’elles appliquent à tous ceux qui les sollicitent.
      Absence de recours

      Un homme politique de premier ordre fustigeait les grandes institutions officielles incapables, selon lui, de s’élever à un niveau d’exigences qu’impose la situation du pays. «Elles ont complètement perdu la crédibilité pouvant les mettre en situation d’arbitrer une compétition politique», fulminait- il. Au vu de ce qui se passe, le commun des mortels a la nette impression que celles-ci ont toutes fait allégeance au régime en place. Seuls les électeurs sont en mesure de départager les ambitions et les prétentions des courants et des partis politiques ou des individus. Malheureusement, ils se voient confisquer ce pouvoir. Les fraudes électorales mais surtout l’absence combinée de tout moyen de recours contre cet abus (la fraude), sont les instruments de cette confiscation. On a entendu les candidats geindre contre le pouvoir qui utilise illégalement tous les moyens de l’Etat pour favoriser son candidat, lancer la campagne avant l’heure et par là même réduire l’image de ses adversaires vis-à-vis de l’opinion à de simples individus totalement incompétents pour diriger le pays. Ces pourfendeurs du candidat du système n’ont aucun moyen de recours pouvant faire cesser cette violation de l’étique. Mis à part les dénonciations des hommes politiques en dehors du pouvoir, aucune institution officielle ne s’est démarquée. Bien au contraire, il y a une complicité par le silence. Mais ce sera bien pire dans les quelques semaines qui nous séparent du 9 avril. L’administration a le pouvoir pour désigner le personnel d’encadrement des bureaux, centres, commissions électorales communales et les commissions électorales de wilaya. La loi (article 40) donne droit aux candidats de récuser des individus affectés uniquement aux bureaux de vote qu’ils soupçonnent proches de leurs adversaires. Il leur faut courir en moyenne 19 jours pour faire aboutir cette exigence. Mais le dernier mot revient à l’administration pour cette désignation. Les candidats n’ont aucune possibilité de rejeter la désignation des membres des commissions électorales. Paradoxalement, ces derniers — les membres des commissions électorales — à l’instar des membres des bureaux (art.41), ne prêtent pas serment. La loi ne prévoit aucun recours express dans le cas de l’interdiction aux représentants des candidats de suivre le vote, d’assister au dépouillement, le refus de la remise des P-V des bureaux de vote, l’empêchement d’assister aux travaux des commissions et la remise des P-V de ces dernières instances. Ces situations ont été vécues et risquent de se répéter. En bref, pour faire argumenter un recours, le plaignant n’est-il pas tenu de fournir la preuve ? La fourniture de la preuve de fraude n’est possible pour un protestataire qu’une fois en possession de tous les P-V des bureaux, les P-V des communes et celui de la wilaya. Une question ne manquera pas de tarauder les esprits : les 5 candidats en lice ont-ils la possibilité de mobiliser, chacun, un effectif de partisans suffisant le jour du vote ? 43 000 personnes pour être présentes dans les bureaux et récupérer les P-V, 9 800 partisans nécessaires pour encadrer les centres de vote et 1 451 personnes pour assister aux travaux de consolidation et récupérer les P-V communaux sont indispensables. Ensuite, ils doivent collationner les statistiques des bureaux avec les P-V des communes, transmettre les chiffres à un staff de la wilaya avant que les résultats ne parviennent à leur candidat. Il leur est probablement impossible de monter cette organisation à travers le territoire national et l’émigration. A cette organisation, il est impératif pour un fonctionnement efficient de prévoir un système de communication, une logistique d’accompagnement et un budget conséquent.
      Le vote à blanc, refuge pour les fonctionnaires

      On a noté le nombre impressionnant des bulletins nuls à chacune des consultations électorales. Les chiffres augmentaient à chaque vote. Les dernières statistiques en la matière ont surpris plus d’un. Plusieurs explications peuvent être avancées. Il y a sûrement une partie des voix nulles qui est due aux erreurs et à l’ignorance des procédés. Seconde explication, des électeurs ne veulent pas se délester de leur droit de vote mais ne sont pas d’accord avec ce qu’on leur propose. Ils votent à blanc. La troisième catégorie composée de cadres, de fonctionnaires et d’électeurs qui craignent des représailles politiques et économiques de la part du pouvoir va dans les bureaux de vote pour émarger sur la liste électorale. Ces électeurs donnent ainsi la preuve de leur présence. Mais dans le secret de l’isoloir, ils reprennent leur souveraineté. Ils exécutent un vote à blanc en conformité avec leurs intimes convictions qu’ils s’abstiennent à faire valoir publiquement. Ils glissent ainsi dans l’urne une enveloppe anonyme qui les affranchit, mentalement, de la soumission. Par tempérament, c’est un exercice qu’affectionne particulièrement un grand nombre d’Algériens : narguer secrètement la force de la répression. Le climat politique qui prévaut actuellement et les candidatures qui ne font pas l’unanimité parmi la population sont, pour certains, un motif de protestation en sourdine. Faut-il les inscrire dans les statistiques du boycott ?
      Abachi L.

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      • #4
        L'astuce est simple : essayez de demander un papier officiel on vous exigera la carte de vote.
        De plus le taux de participation sera calculé sur le nombre d'inscrits il suffit de l'écraser pour obtenir un taux de participation de 120 % .

        Effectivement soltani dit vrai et je ne vois pas pourquoi s'amuserait-il à mentir sur des choses qu'il connait à l'avance?

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        • #5
          «Quelle crédibilité reste-t-il à l’élection présidentielle d’avril 2009 lorsque le principal organisateur, le Premier ministre M. Ouyahia, a dit publiquement que l’opposition ne prendra pas de sitôt le pouvoir ? L’un de ses alliés, l’islamiste Soltani, a déclaré avec une légèreté déconcertante que le président sera élu avec ou sans la participation des électeurs. Le troisième allié, le chef du FLN, quant à lui, a d’ores et déjà arrêté le taux de participation à 65 %.
          Ce n'est pas parce que 2 énergumènes ne savent pas s'exprimer que l'élection sera entachée d'irrégularités...

          Pour ce qui est en gras, il puise sa source où le journaliste?

          On a noté le nombre impressionnant des bulletins nuls à chacune des consultations électorales. Les chiffres augmentaient à chaque vote. Les dernières statistiques en la matière ont surpris plus d’un.
          Ce qui démontre bien une certaine transparence. Sinon pourquoi ne pas convertir ces bulletins en vote en faveur d'un candidat? Et pourquoi les votes blancs sont-ils en augmentation alors qu'il suffirait de les maintenir à un % qui ne varie pas trop, puisque les élections sont supposées truquées?

          Plusieurs explications peuvent être avancées. Il y a sûrement une partie des voix nulles qui est due aux erreurs et à l’ignorance des procédés.
          Vote blanc et vote nul ce n'est pas la même chose.

          Seconde explication, des électeurs ne veulent pas se délester de leur droit de vote mais ne sont pas d’accord avec ce qu’on leur propose. Ils votent à blanc.
          Ce n'est pas une explication, c'est la définition même du vote blanc. Il aurait pu argumenter un peu mieux en expliquant davantage "ne sont pas d'accord" qui peut recouvrir beaucoup de choses et différer selon le type d'élections.

          La troisième catégorie composée de cadres, de fonctionnaires et d’électeurs qui craignent des représailles politiques et économiques de la part du pouvoir va dans les bureaux de vote pour émarger sur la liste électorale. Ces électeurs donnent ainsi la preuve de leur présence. Mais dans le secret de l’isoloir, ils reprennent leur souveraineté. Ils exécutent un vote à blanc en conformité avec leurs intimes convictions qu’ils s’abstiennent à faire valoir publiquement. Ils glissent ainsi dans l’urne une enveloppe anonyme qui les affranchit, mentalement, de la soumission. Par tempérament, c’est un exercice qu’affectionne particulièrement un grand nombre d’Algériens : narguer secrètement la force de la répression. Le climat politique qui prévaut actuellement et les candidatures qui ne font pas l’unanimité parmi la population sont, pour certains, un motif de protestation en sourdine. Faut-il les inscrire dans les statistiques du boycott ?
          Ce n'est plus du journalisme, c'est de la broderie..et pas fameuse qui est plus. Pour partie, sa 3ème catégorie rejoint la 2ème. Je suis éblouie par l'analyse fine une fois de plus Je vais finir par croire que l'industrie de la boule de cristal connait un essor significatif, particulièrement auprès d'une certaine presse

          La phrase en gras est d'une stupidité affligeante. Et ça prétend faire du journalisme et couvrir l'actualité politique...

          Désolée Carlos, c'est pas encore demain la veille que j'accorderai crédit à la presse...
          Ce qui m'énerve au plus haut point : gâcher aussi stupidement le meilleur outil d'information des masses n'est pas exactement ce dont a besoin le pays. Ca ne fait que le lit des extrémistes de tout poil !
          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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          • #6
            Moha

            Ce n'est pas parce que 2 énergumènes ne savent pas s'exprimer que l'élection sera entachée d'irrégularités...

            Pour ce qui est en gras, il puise sa source où le journaliste?
            Les 2 énergumènes sont bien placés pour dire cela, et les élections seront truquées, si après tout ça, tu ne le vois pas encore, il y a un vrai problème.

            Le journaliste puise sa source dans les dires de celui qui a prononcé cette phrase.

            Ce qui démontre bien une certaine transparence. Sinon pourquoi ne pas convertir ces bulletins en vote en faveur d'un candidat? Et pourquoi les votes blancs sont-ils en augmentation alors qu'il suffirait de les maintenir à un % qui ne varie pas trop, puisque les élections sont supposées truquées?
            Pas du tout, par la suite tu ne vas cesser de l'insulter, et quand il ne mets pas son avis, tu t'en sers. Bien evidemment que des votes blancs sont utilisés par le pouvoir, mais là il te cite simplement quelque chose de prouvé, si il fallait l'interpréter, je pense qu'il te dira qu'il y a du trucage. Mais ce qui me choque, c'est que tu sembles n'en avoir que faire des pressions que subissent les fonctionnaires pour aller voter, mais tu t'interesses au fait que le vote ensuite ne soit pas truqué??!!

            Vote blanc et vote nul ce n'est pas la même chose.
            Il parle des votes qui sont supposés ne revenir à aucun candidat.

            Il aurait pu argumenter un peu mieux en expliquant davantage "ne sont pas d'accord" qui peut recouvrir beaucoup de choses et différer selon le type d'élections.
            Tu sais très bien ce qu'il a voulu dire, pourquoi tu es tant de mauvaise foi??

            Ce n'est plus du journalisme, c'est de la broderie..et pas fameuse qui est plus. Pour partie, sa 3ème catégorie rejoint la 2ème. Je suis éblouie par l'analyse fine une fois de plus Je vais finir par croire que l'industrie de la boule de cristal connait un essor significatif, particulièrement auprès d'une certaine presse

            La phrase en gras est d'une stupidité affligeante. Et ça prétend faire du journalisme et couvrir l'actualité politique...

            Désolée Carlos, c'est pas encore demain la veille que j'accorderai crédit à la presse...
            Ce qui m'énerve au plus haut point : gâcher aussi stupidement le meilleur outil d'information des masses n'est pas exactement ce dont a besoin le pays. Ca ne fait que le lit des extrémistes de tout poil !
            Biensur!!! les raccourcis rapides sur les journalistes. Il connait certainement son métier mieux que toi, cette phrase n'a rien de stupide, mais encore une fois, pour éviter de t'expliquer, tu balances juste qu'elle stupide, comme tu voudrais balancer sur tout ce que je viens de te dire, que c'est stupide, et que je ne porte pas bien mon pseudo etc.... bref des attaques sur la personne parceque tu n'as pas de quoi contredire ses arguments.
            Je te laisse te relire, tout ce dernier paragraphe que je viens de citer de toi, ne parle pas une seule fois de la raison de la stupidité de ses dires, mais uniquement des insultes sur la presse et le journaliste, et ce certainement parcequ'il t'a prouvé que ton président-candidat est un traffiquant indigne de la présidence, et même si il ne fait que rapporter des faits qui se sont produits et qui se produisent, ça te vexe.

            chhuuutttt taisez vous, vous voulez prouver la fraude, faites le après le 9 avril, pas maintenant, il ne faut surtout pas décrédibiliser le président à vie, parceque on risque d'être obligé d'avouer nos erreurs.


            ps: Lui il fait une critique de la situation de son pays, qui est censé faire avancer l'état d'esprit des gens et les informer de ce qu'ils ne savent peut être pas. Toi souhaites le silence sur ces élections, et tu le dénigres, alors je te laisse conclure qui sert le plus l'algérie, et à l'algérie.

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            • #7
              PARTICIPATION À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Comment atteindre les 70% ?
              tres facile, rajouter un 0 au 7...

              Idem pour les resultats des elections...

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              • #8
                un peu hors sujet mais bon

                regardez les logos des deux futures chaines trop nul




                en fait ca sera juste des clones de l'entv

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                • #9
                  en fait ca sera juste des clones de l'entv
                  Après l'entv la chaine à trois tête, on aura bientot 5 pales copies de la 1ere chaine nationale algérienne. Je suis toujours scotchés par l'inventivité de nos amis dz, enfin leurs dirigeants car le peuple a mal au ventre de voir de tels brels à la tête du pays.

                  Commentaire


                  • #10
                    [IMG]http://www.lesoird***********/articles/2009/03/17/caricature.jpg[/IMG]

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