Sommeil : une dette à combler
En cinquante ans, le temps consacré au sommeil a diminué d'une heure trente. La durée moyenne de nos nuits est actuellement de près de sept heures et un tiers des personnes de 18 à 55 ans interrogées par l'institut BVA Healthcare - pour l'Institut national du sommeil et de la vigilance, à l'occasion de la Journée nationale du sommeil le 18 mars - dorment six heures ou moins. D'où le thème "Sommeil et rythme de vie" choisi cette année, pour informer sur les signes qui doivent amener à consulter son médecin traitant et les moyens de rendre au sommeil la place qui lui revient.
Certes, on dort plus le week-end (7 h 50), mais le manque de sommeil ne s'annule pas en deux jours. Quant à la sieste, à laquelle s'adonnent 13 % des Français, elle serait bénéfique à condition de ne pas être trop longue (20 minutes maximum). Finalement, la dette de sommeil ne cesse donc de grandir : une nuit de sommeil manquée à l'échelle de la semaine, un mois et demi sur une année, cinq années après quarante ans de vie active.
Avec d'importantes conséquences physiques (troubles digestifs, mal de tête, risque de prise de poids, risques cardio-vasculaires) et psychologiques (augmentation du stress, déficit attentionnel, tendance à la dépression). Sans oublier la somnolence au volant qui est la première cause d'accident sur autoroute.
L'enquête indique aussi que 45 % des Français disent dormir dans de mauvaises conditions, ce qui n'est pas étonnant puisqu'il y a trop d'appareils électroniques "éveillants" dans les chambres, en particulier celles des jeunes : télévision (57 % des 18-55 ans en ont une dans leur chambre), réveil lumineux, radio, téléphone mobile, ordinateur, lecteur CD-MP3, etc. Une meilleure hygiène du sommeil s'impose donc. Mais elle ne suffit pas toujours. La journée du 18 mars doit aussi alerter sur la nécessité de consulter si les mauvaises nuits deviennent trop fréquentes.
-Le Point
En cinquante ans, le temps consacré au sommeil a diminué d'une heure trente. La durée moyenne de nos nuits est actuellement de près de sept heures et un tiers des personnes de 18 à 55 ans interrogées par l'institut BVA Healthcare - pour l'Institut national du sommeil et de la vigilance, à l'occasion de la Journée nationale du sommeil le 18 mars - dorment six heures ou moins. D'où le thème "Sommeil et rythme de vie" choisi cette année, pour informer sur les signes qui doivent amener à consulter son médecin traitant et les moyens de rendre au sommeil la place qui lui revient.
Certes, on dort plus le week-end (7 h 50), mais le manque de sommeil ne s'annule pas en deux jours. Quant à la sieste, à laquelle s'adonnent 13 % des Français, elle serait bénéfique à condition de ne pas être trop longue (20 minutes maximum). Finalement, la dette de sommeil ne cesse donc de grandir : une nuit de sommeil manquée à l'échelle de la semaine, un mois et demi sur une année, cinq années après quarante ans de vie active.
Avec d'importantes conséquences physiques (troubles digestifs, mal de tête, risque de prise de poids, risques cardio-vasculaires) et psychologiques (augmentation du stress, déficit attentionnel, tendance à la dépression). Sans oublier la somnolence au volant qui est la première cause d'accident sur autoroute.
L'enquête indique aussi que 45 % des Français disent dormir dans de mauvaises conditions, ce qui n'est pas étonnant puisqu'il y a trop d'appareils électroniques "éveillants" dans les chambres, en particulier celles des jeunes : télévision (57 % des 18-55 ans en ont une dans leur chambre), réveil lumineux, radio, téléphone mobile, ordinateur, lecteur CD-MP3, etc. Une meilleure hygiène du sommeil s'impose donc. Mais elle ne suffit pas toujours. La journée du 18 mars doit aussi alerter sur la nécessité de consulter si les mauvaises nuits deviennent trop fréquentes.
-Le Point
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