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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a estimé mardi que le prix actuel du pétrole était "irréaliste et injuste", lors d'une visite officielle aux Emirats arabes unis.
M. Mottaki, cité par l'agence iranienne Irna, a également affirmé que les pays producteurs de pétrole devaient penser à des mécanismes sortant du cadre traditionnel de l'Opep pour soutenir les cours.
Deuxième pays membre de l'Opep, l'Iran, qui produit environ 4 millions de barils de pétrole par jour, souffre gravement de la chute du prix du baril, passé de 147 dollars en juillet 2008 à moins de 50 actuellement.
Le président émirati, cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane, a pour sa part estimé que les pays de la région devaient assurer un juste prix du pétrole, a ajouté Irna.
Manouchehr Mottaki effectue actuellement une tournée dans plusieurs monarchies arabes du Golfe, qui l'a conduit en Arabie saoudite, au Koweït et à Bahreïn.
Cette tournée intervient après le tollé provoqué dans des pays arabes par des déclarations d'un responsable iranien qui qualifiait le royaume de Bahreïn de "14e province iranienne" historique.
A Manama, où il a été reçu lundi soir par le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, M. Mottaki a réaffirmé "la volonté politique de l'Iran de développer les relations avec le royaume de Bahreïn sur la base du respect, du bon voisinage et d'une coopération fructueuse aux plans économique, commerciale et politique", selon l'agence officielle bahreïnie Bna.
Manama et Téhéran avaient affirmé fin février avoir surmonté leur différend diplomatique.
L'Iran chiite soutient notamment le Hezbollah au Liban et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, ce qui inquiète les régimes sunnites de la région.
(©AFP / 17 mars 2009)
M. Mottaki, cité par l'agence iranienne Irna, a également affirmé que les pays producteurs de pétrole devaient penser à des mécanismes sortant du cadre traditionnel de l'Opep pour soutenir les cours.
Deuxième pays membre de l'Opep, l'Iran, qui produit environ 4 millions de barils de pétrole par jour, souffre gravement de la chute du prix du baril, passé de 147 dollars en juillet 2008 à moins de 50 actuellement.
Le président émirati, cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane, a pour sa part estimé que les pays de la région devaient assurer un juste prix du pétrole, a ajouté Irna.
Manouchehr Mottaki effectue actuellement une tournée dans plusieurs monarchies arabes du Golfe, qui l'a conduit en Arabie saoudite, au Koweït et à Bahreïn.
Cette tournée intervient après le tollé provoqué dans des pays arabes par des déclarations d'un responsable iranien qui qualifiait le royaume de Bahreïn de "14e province iranienne" historique.
A Manama, où il a été reçu lundi soir par le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, M. Mottaki a réaffirmé "la volonté politique de l'Iran de développer les relations avec le royaume de Bahreïn sur la base du respect, du bon voisinage et d'une coopération fructueuse aux plans économique, commerciale et politique", selon l'agence officielle bahreïnie Bna.
Manama et Téhéran avaient affirmé fin février avoir surmonté leur différend diplomatique.
L'Iran chiite soutient notamment le Hezbollah au Liban et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, ce qui inquiète les régimes sunnites de la région.
(©AFP / 17 mars 2009)
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